Discussion: AAR Lithuanie
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Vieux 08/07/2008, 18h01
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Azul Mortal
 
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Chapitre XI : Le Grand Duc Svarnas

1324 de l'ère chrétienne, la chrétienté recule. La mort du Grand Duc Edivydas n'a en rien affecté la foi des Lithuaniens. Au contraire, désormais ce sont les slaves de l'ouest qui renouent avec le paganisme.
Le Saint Empire semble hésiter à se lancer dans une guerre généralisée.
C'est pourquoi je profite de cette accalmie pour me lancer dans un raid contre la dernière forteresse de l'Ordre Teutonique, sur l'île d'Arenburg.
J'allais oublier de me présenter. Je suis Svarnas, le nouveau Grand Duc de Lithuanie.



Une fois débarqué sur l'île d'Arenburg, j'établit un campement. Mes éclaireurs ont rapporté une force teutone importante et mes troupes sont insuffisantes. J'attendrai donc l'arrivée des renforts en espérant que l'Ordre ne profitera pas de son avantage.
Mais je crois que des années d'échecs et d'humiliations les persuaderons de rester à l'abri dans leur forteresse .
Cette campagne militaire dure plus longtemps que prévu et je suis un peu coupé des affaires du Duché. Mais l'alliance avec Novgorod est solide, je sais qu'ils progressent à l'est et que la menace mongole est écartée durablement. Seule Pinsk résiste, mais elle est régulièrement assiégée par les Polonais, qui semble tenir leur promesse d'anéantir les Mongols.
Seulement, loin de tout, des Ducs s'enhardissent. En particulier Nameisis, qui n'a pas renoncé à sa reconquête du trône.
En 1326, les Mongols sont définitivement éradiqués de Pinsk et donc d'Europe par les Polonais. Nameisis en profite pour prendre à sa suite la garnison de cavaliers de Baranovitchi pour parcourir le duché à la poursuite de "rebelles". Je me demande quelle est la nature réelle de ces rebelles et de quelle façon il gère le Duché en mon absence.

Sur Arenburg la situation se complique. Pour éviter d'être assiégé j'évacue la fortification de fortune pour aller brigander quelques nourritures plus au nord. Les Teutons en profitent pour s'installer dans le fortin. Mais une armée russe a pris pied sur l'île et assiège le fortin. C'est à cette période également que les renforts de Mindaugrad parviennent enfin. Tout est prêt pour une attaque conjointe sur Arenburg.



La bataille d'Arensburg :

La ville d'Arensburg est la dernière que possède l'Ordre Teutonique. Le Hochmeister de l'Ordre, Andreas dit "le fou", est effectivement fou à lier. En plus d'être cruel, alcoolique, paranoïaque et d'avoir des goûts étranges pas toujours en accord avec sa foi. Beaucoup disent qu'il n'a pas supporter l'échec de la croisade teutonique.
Mon véritable adversaire sera le Grosskomtur du moment, un certain Adolf, qui montre un certain talent dans l'art de la guerre, à défaut d'en avoir ailleurs. Il commande la milice de la ville, composée de bourgeois armés d'épée et de bouclier, ou pour les plus riches d'une longue pique. Il ne reste presque plus aucun Halbbruder. Et encore moins de ces terribles Ritterbruders.

Le premier assaut fera sauter la porte facilement avec un bélier tandis que des Samogites nettoient les murailles des miliciens teutons.
Mais les renforts affluent à la porte, et mes hommes, des Sudoviens et des élus de Giltine, peinent à pénétrer dans la ville. Or pendant ce temps ils se font ébouillanter par les défenseurs des mâchicoulis.



Les pertes sont de plus en plus lourdes. Je ne peux me résoudre à voir mes meilleurs hommes ainsi ébouillantés vifs ! Il faut une intervention de la cavalerie pour bousculer la mêlée.
Alors je m'élance avec mes gardes Zslatchas vers la porte.


La ligne de front est bousculée et mes troupes peuvent enfin passer. Malheureusement je me retrouve bientôt isolé au beau milieu d'une cinquantaine de miliciens. J'ai beau tailler en pièce ces gueux, ils sont toujours plus nombreux. Je suis vite désarçonné et transpercé de toutes part par leurs épées.

Pendant quelques temps l'on me croit mort car j'ai perdu connaissance. Mes hommes ont repris le dessus et repoussé plus loin les miliciens. La lutte fait rage : la horde de guerriers vétérans lithuaniens déferle sur les bourgeois fanatisés et nombreux d'Arensburg.
La vaillance et la valeur aura le dessus sur le nombre et la foi.




La grande cité sera totallement mise à sac, les chrétiens persécutés et massacrés. Il faut dire que les hommes ont beaucoup souffert de ces combats et le pillage est bon pour le moral.
Quant à moi, j'ai bien faillit y perdre la vie, mais je me remettrai de mes blessures.
Il faut désormais faire de cette cité un port Lithuanien sur la Baltique. Je rebaptise l'île d'Arensburg : Île de Svaarn.
L'Ordre de Livonie a cessé d'exister, et l'Empereur n'a pas réussit à m'en empêcher.

Dernière modification par Tovi ; 08/07/2008 à 21h50.
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