Discussion: Artemis de Kosigan
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Vieux 02/01/2007, 19h51
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Franconaute
 
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Exil à l’Est



Acte I. Une route semée d’embûches


Le cœur léger mais toujours vaillant, la bourse vide mais pas pour longtemps, nous poursuivons joyeusement notre fuit… Marche vers de nouvelles aventures . On raconte que les femmes sont particulièrement belles à Cologne, nous avons hâte de vérifier cela, de très près de préférence . Ah, des cris, une jeune femme en détresse certainement ! Volons à son aide ! Une meute de loups hargneux et vindicatif : nous les mettons en déroute puis cachons mal notre déception : aucune femme en détresse , juste un petit noble, Frederic de Cologne, et ses gardes : reconnaissant, il nous recommandera au seigneur son père, c’est toujours bon à prendre.


Une vieille cabane forestière et, à l’intérieur, agréable surprise, une charmante donzelle d’une trentaine d’année : d’abord méfiante et vindicative, elle est rapidement séduite par notre charme naturelle et nous invite à sa table… D’autres festivités suivront peut-être si nous nous y prenons bien . Enfer et malédiction, trois rustres surgissent et veulent égorger notre future conquête : des soldats de l’Inquisition. Ces malpolis vont apprendre ce qu’il en coûte de nous déranger en plein tête à tête avec quelqu’un de si charmant : nous les abattons sans la moindre pitié et la petite coquine, impressionnée par nos exploits martiaux, s’épanche alors complètement.


Yannia Kösigen, magicienne du Sénacle Lunaire de Cologne, est, depuis peu, traquée, comme tous les autres mages, par la redoutable Inquisition de Las Casas : si un héros sans peur et sans reproche pouvait retourner chez elle afin de récupérer ce qu’elle n’a pas eu le temps de prendre durant sa fuite éperdue, ainsi que s’informer du sort de ses condisciples, elle serait très reconnaissance. Naturellement, nous acceptons avec enthousiasme et demandons innocemment si la reconnaissance ne pourrait pas prendre un peu d’avance . La bougresse nous couvre alors de présent et précise que son mari, un solide guerrier demi-orque, sera au moins aussi généreux. Cruelle déception, ce n’est pas ce que nous désirions .


Nous repartons et passons notre mécontentement sur un vieux loup solitaire d’abord, sur un gros ours particulièrement costaud ensuite . Les empreintes boueuses de celui-ci nous conduisent dans une grotte bien dissimulée derrière une cascade, où se terre lamentablement un prêtre, lui aussi traqué par l’Inquisition : c’est que le misérable a osé transgressé ses vœux de chasteté ( tss tss ) et pour cela, un seul châtiment : la mort ! Ces inquisiteurs semblent décidément particulièrement peu sympathique, ils ont intérêt à prendre garde à ne pas nous vexer, sinon… Tiens, en voilà trois de plus justement. Les rustres osent nous interroger, nous les méprisons ouvertement et rions de leurs vains avertissements comme quoi des démons-kobolds rôderaient dans les parages.



Résultat, nous tombons royalement dans l’embuscade tenue par ces petites pestes vicieuses et perverses .


En haut à gauche et en haut à droite, les ignobles nous arrosent de boules de feu et sont bien à l’abris en haut des collines, inaccessibles . En face, des monstres nous arrosent de flèches, bien retranchés derrière de lourds chariots renversés.







Nous passons à la vitesse supérieure et nous engouffrons dans l’allée de droite : par là, il y aura certainement moyen de prendre ces petites pestes à revers et leur apprendre ce qu’il en coûte de nous tendre une embuscade : en plus, l’allée semble dégagée.


Ah bah non, on nous y attend de pied ferme







Rochers + ogre + boules de feu qui continuent de nous viser d’en haut (ah bah oui, vous ne nous voyez peut-être pas sur ce screen mais nous y sommes bel et bien… Au milieu des flammes ), cela commence à faire beaucoup pour nous et nous décidons d’effectuer une retraite pleine de dignité qui s’achève en déroute suite à l’intensification des tirs ennemis.

Demi-tour donc et… Mais mais mais ?







Notre route a été coupée ! Nous sommes à l’agonie et ces rochers nous bloquent totalement… Enragé, nous buvons potion de soin sur potion de soin et repartons en hurlant ( les boules de feu continuent de pleuvoir, mais cela n’a rien à voir avec nos cris ) : c’est la charge folle ! Vaincre ou mourir !







Et voilà qu’en plus ils utilisent des flèches munies de poison … Notre organisme ne résiste pas et nos genoux fléchissent : NOUS qui avons vaincu l’Archonte de la Mort, Merlin l’Enchanteur, un chevalier de la mort damné (deux selon nos mémoires ), la Reine des Araignées… Et nous allons succomber face à des kobolds ???







Non, cela ne sera pas ! Nous forçons le passage à la force du poignet et engloutissons encore des potions pour éviter une fin tragique et particulièrement infâmante. Un chariot démoli par nos bras robustes et nous passons la main à nos jambes habiles : nous courrons nous mettre à l’abris… Pour montrer toute notre vaillance après ces rudes épreuves voulons-nous dire . Oh, agréable surprise, qui voilà ? Mes amis, nous vous aimons, nous vous avons toujours aimé !







Ce sont des Inquisiteurs . Derrière leurs sombres armures, nous nous reposons, tout en surveillant les deux pentes, qui mènent vers le haut des collines… Quelques kobolds téméraires osent troubler notre juste repos, mais nous les exterminons sans pitié.


Et une fois rétabli, nous nous glissons dans l’ombre complice et montons discrètement, fourbement, habilement…







Et nous frappons, encore et encore ! Nos grands coups furieux sèment la panique parmi la racaille kobold, mais rien ne pouvait nous arrêter : notre sang bouillonne de rage et nous nous enflammons ( littéralement d’ailleurs ) pour obtenir notre légitime vengeance.









Qui vit par l’épée périra par l’ épée. Gniark, gniark, gniark
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