Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 30/08/2012, 13h10
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24 décembre 1807, Trafalgar

La flotte française a quitté Barcelone, reperé et coulé une frégate ennemie au sud des Baléares, puis est descendu jusqu'au cap de Gibraltar qu'elle a franchie il y a deux jours. L’armada espagnole, enfin, accepte le combat. Côté Français, Villeuve, enfin, l’accepte également…

La flotte française compte 7 vaisseaux de premier ordre (122 canons), 2 trois-ponts de 74 canons, et 4 frégates de 32 canons.
Les Espagnols disposent de 7 gros vaisseaux à rapport égal avec les Français, même si certains sont plus armés. Les accompagnent deux navires de ligne de 79 ( ?) canons, deux autres frégates de 32 canons et un autre navire d’une quinzaine de canons. Enfin, un ketch, navire léger armé d’obus explosifs. Les Espagnols ont l’avantage du vent et s’avancent en ligne vers les Français.





Porté par le vent, le ketch, navire bien plus rapide, est rapidement à portée de l’escadre française alors que les gros navires espagnols se trainent encore au loin. On apprécie la générosité de l’ennemi.





Deux obus éclatent au dessus du Formidable de Bartimeus. Les éclats lacèrent les voiles et frappent les mats, avant de s’abattre sur le pont, blessant quelques matelots. Le Formidable se rabat et lâche une salve sur le navire espagnol. Deux autres navires engagent également l’ennemi, et la derniére salve fracasse le ketch en deux. 1 à 0 pour les Français, pour un engagement facile.





La mise à mort est accordée au Formidable, le vaisseau amiral. Villeneuve hésite, on tient là une victoire superbe, pourquoi l’entacher avec des déboires à venir ? Il serait plus prudent de virer lof contre lof et repartir en Méditerranée avec l’escadre au complet. On fait descendre l’amiral anxieux dans sa cabine, et Bob Terrius prend le commandement du navire. L’escadre commence à se former en ligne tandis que le gros de la flotte espagnole approche.






A l’arrière, côté français, c’est la désorganisation : le vent est contre nous et les vaisseaux les plus lourds ont du mal à manœuvrer. A la pointe du dispositif, on retrouve le Terrible de Bartimeus, suivi d’une frégate et du Formidable de Bob Terrius. Chez les Catalans, c’est l’amiral Federico Gravina qui commande l’escadre à bord du Santisma Trinidad, le plus gros navire qui ait jamais été armé de mémoire d’homme.





Quatre ponts, contre trois pour les Français, 136 canons (plus quatre d’appoint), le navire le plus lourd à la surface du globe. Mais plus lent que tout autre aussi, sauf quand il peut prendre le vent correctement, contrairement aux Français.


La réplique du Santisima Trinidad dans le port de Malaga


Premiére salve du Terrible sur le vaisseau amiral. Du bois vol, mais les dégâts sont anecdotiques pour ce mastodonte.





Côté Français, on n’est pas encore vraiment bien organisé, là ou la ligne espagnole fend les flots méthodiquement. Bob Terrius tire également une salve sur une frégate à portée.





Mais le problème, c’est bien ce vaisseau amiral… S’il se rabat, ses tirs peuvent éventrer le Terrible. Bartimeus manœuvre au plus prês pour lui couper la route et pouvoir l’aligner tout en se préservant.





A portée, on peut même tenter d’abattre les têtes ennemies à coup de fusil. Les canons avant du Santisima Trinidad tirent sur le Terrible, tandis que de tous ses autres canons, il fait feu sur la frégate suivant le Terrible, et précédent le Formidable. Fumée, cri, c'est la destruction sur le bateau. Quand à bord du Junon, le capitaine de frégate demande au maître de quart de faire un état des lieux, on compte déjà la moitié des canons détruits ou à la ligne de tir bloquée par des débris. Le chirurgien sort ses outils : on est parti pour des amputations à tour de bras, malgré les tirs ennemis. Il faudra tailler dans la chair entre chaque salve, ça laisse un répit de presque 2 minutes...

(à suivre)
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