Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 19/01/2012, 16h46
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Un mois plus tôt – fin avril 1806

Lassé de devoir végéter entre les murs d’Innsbruck, Rodo programme l’offensive générale devant briser l’alliance austro-prussienne.

Au nord, Berlin est tenue d’une main de fer par Murat. Ney, qui vient tout juste de le rejoindre, embarque avec lui quelques troupes solides (dont le 20éme de ligne du colonel Charles-Henri Lilan, et le 15éme de ligne du capitaine Dédé) et fonce au nord-est, entrant en Poméranie.
La grave défaite à Berlin et les troupes mobilisées dans le Tyrol semblent avoir largement affaiblit le Royaume de Prusse, qui ne dispose plus de beaucoup d’hommes sur son territoire pour les jeter dans les jambes des français. L’avance est dés lors rapide, et la ville de Stettin rejoint rapidement l’Empire français.





Rodo doit, de son côté, exécuter une sortie de la forteresse d’Innsbruck. L’ennemi prussien y est en masse, mais les murs de la forteresse empêchent toute percée de l’ennemi tandis que les canons montés en haut des murs dominent toute la vallée.
La bataille n’entrera pas dans l’Histoire car on n’y vit n’y grand fait d’arme, ni action mémorable, si ce n’est que les Français, en perdant 2.000 hommes (l’armée de Rodo ne disposant désormais plus que de 4.000 soldats contre 10.000 à régiments pleins) arrivent à en terrasser 4 fois plus côté prussien. La rumeur court, l’un des généraux adverse, Blücher, aurait été blessé durant la bataille.





Le siège est abandonné par les Prussiens, en partie découragés, ce qui devrait enfin laisser un peu de répit pour l’Empereur : ses troupes ont été épuisées par les sièges et les batailles, plusieurs régiments ont tout bonnement disparus lors de l’assaut.
On ne compte, heureusement, aucune victime parmi les grands noms d'officiers entourant l’Empereur, mais les royalistes les plus influents, en France, se moquent de celui que l’on raille comme « l’Empereur du Tyrol » Voilà en effet prés d’un an que Rodo y aura élu involontairement domicile …

C’est donc Davout et Masséna qui quittent l’Italie depuis Venise et marchent sur Vienne. Ne serait-il pas plus prudent de faire une escale à quelques jours de la capitale autrichienne ? Masséna décide donc d'obliquer plus au sud afin de faire halte à Zagreb. La région étant sous contrôle ennemi, il faut là encore se battre, mais les moyens engagés de part et d’autre n’ont pas grand-chose à voir …





Les miliciens croates sont rapidement balayés et Masséna occupe pacifiquement Zagreb. Rodo l’avait promis, la prochaine fois qu’une ville autrichienne serait capturée, son vainqueur y serait fait Duc. Tous pensaient à Vienne, la surprise est mauvaise pour Masséna : il est fait Duc de Zagreb …
« L’empereur aurait mieux fait de me mettre aux fers » lancera, désappointé, le Général.

La chance semble alors sourire au commandement français. Sachant Venise désormais peu protégée, une importante escouade autrichienne quitte la capitale en direction de l’Italie. Va-t-elle tenter de s’en prendre aux troupes françaises en Croatie ? Non, elles dépassent la position française et stationnent aux marches de la Venitie. L’occasion est trop belle, les Français ne sont qu’à quelques jours de marche de Vienne et la capitale a été (en partie) vidée de ses défenseurs !

Les ordres de Rodo sont clairs : Vienne à tout prix ! L’empereur d’Autriche négociera aussitôt la capitulation et la France pourra se tourner, pleinement et entièrement, contre la Prusse et, surtout, contre celle qui finance tous les ennemis de la France : la Grande Bretagne.

Sans prendre une seule journée de repos, Davout et Masséna abandonnent Zagreb et galopent plein Nord, jusqu’à 20 km de Vienne – les armées à pied avançant à marche forcée et avalant la distance en un temps record.

Le 26 mai, les troupes françaises peuvent lancer la bataille dont tous rêvaient depuis plus d’un an : la bataille pour Vienne. Enfin …


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