Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 16/01/2012, 21h52
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Janvier 1806, l’Empereur Rodo constate que malheureusement l’offensive en Autriche est pour l’instant un échec.

La neige empêche tout mouvement côté français, tandis que l’Autriche ne semble pas flancher malgré ses déculottées. Surtout, en plus des régiments innombrables qui campent à proximité de Vienne, les espions rapportent, en plus de la présence des Russes et de Kutuzov, l’arrivée de 3 armées prussiennes – pas loin de 45.000 soldats qui ont traversé la Prusse pour faire copains comme cochons avec les Habsbourg.
Toute idée de percée est désormais retardée sur ce front, et Rodo 1er doit en prendre son parti. Des forteresses sont rapidement érigées à Innsbruck et à Venise pour endiguer les assauts ennemis, le temps que le printemps et l’initiative revienne au camp français.

L’initiative viendra donc du nord. Le Maréchal Ney quitte Cléves avec ses troupes et arrive à proximité de Hanovre, ou Bernadotte donna sa vie pour l’Empire. On donne aussitôt l’assaut sur les positions anglaises malgré les conditions climatiques désastreuses, pour laver l’affront. Ce n’est plus le Duc de Wellington qui tient la place mais Alexander Cavalié Mercer, un jeune général d’artillerie de 23 ans.
Quant au Coldstream Guards de sir Coelio ou les Scot Greys de Sir Aheuc, ils semblent être rentrés depuis longtemps à Londres. Tout au plus peut on trouver des dragons de la King’s German legion, et différents régiments arborant fièrement les couleurs de l’Angleterre : les Tigrres du Leceistershire, les Tailleurs du North Gloucestershire, et d’autres régions chamarées.





Sous une neige drue, l’offensive est ralentie des 2 côtés. Le tout se transformera en élégant échange d’artillerie de part et d’autre. Du raffinement et de l’audace, n’est il pas ?




« C’est dans le silence qu’on entend le plus souvent les boulets »


Rapidement dévasté, le camp anglais adopte une attitude étonnante : tourner le dos à l’adversaire pour ne pas voir la défaite de face. Alors que les boulets écrasent l’Etat Major britannique et que les armées françaises s’ébranlent, la cavalerie anglaise nous tournera ostensiblement le dos pendant la majeur partie de la bataille …



Mouais ...


Le flegme anglais est d’une indécence rare. « Mais battez vous ! » rugit Ney, mais son cri est étouffé par les espaces enneigés.
« Nous ne prêterons pas le flanc à vos critiques ! » répondent les Anglais, continuant à éviter notre regard. Très bien, on les fusille donc de dos.

Le général Cavalier Mercé meurt ainsi bêtement, sans donner pleine mesure de ce qu’est la puissance anglaise. Cela fera tout de même un général anglais de moins à Waterloo …

La piétaille anglaise, elle, se comporte bien mieux, et nombre des bataillons français sont mis en difficulté par l’adversaire. La pugnacité et le désir de vengeance côté français domine néanmoins et Hanovre tombe finalement, même si le résultat n’est pas spécialement glorieux : 8.000 morts côté britanniques, mais plus de 4.000 pertes côté français.
Ney prend tout juste le temps de se poser à Hanovre pour y restaurer l’ordre, et soigner en partie ses troupes, avant de marcher au cœur de la Prusse : de l’autre côté du fleuve, c’est la région de Berlin, et la possibilité de mettre à bas cet adversaire coriace.

Les ordres sont pressants : Rodo 1er est assiégé à Innsbruck par 24.000 prussiens . Une autre armée autrichienne vient tout juste d’y être éliminée, rendant l’Empire autrichien flageolant : déjà la Roumanie vient de tomber dans l’escarcelle ottomane, signe que l’Empire a tout envoyé au Tyrol et à Vienne. D’autres Autrichiens se sont également frotté à nos alliés du Wurttenberg, alors en reconnaissance prés d’Innsbruck.





Mais le Wurtenberg a été étrillé, c’est Rodo qui a du sortir pour repousser les Autrichiens.
8.000 victimes de plus dans leur camp, un autre général en déroute, et déjà les Prussiens qui sont en approche en vue du siége. Une armée, puis deux, une troisième plus très loin … On les laissera continuer le siége durant la fin de l’hiver, afin qu’ils s’affaiblissent, et la sortie française sera lancée à la fonte des neiges.
A moins, donc, que Ney ne s’empare de Berlin et fasse capituler ces maudits Allemands…

On commence à s’inquiéter en haut lieu, la capitale est bien gardée et son gouverneur, le Général Herbert von Palpatine, un homme inflexible et qui n’hésitera pas à faire mourir tous les siens plutôt que d’abandonner la ville aux Français.

Murat quitte donc Paris avec les troupes fraichement levées (dont le12éme de ligne du capitaine Riri). Gibraltar attendra, l’important, c’est Berlin. Le jusque-boutisme de Von Palpat est rapidement révélé quand, sitôt Ney entré dans la province de Berlin, une première armée est jetée en travers de la route du Maréchal pour ralentir sa progression …
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