Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 16/01/2012, 13h52
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Le froid s’empare de l’Europe continentale, l’automne s’écoule puis les premières neiges arrivent déjà au loin.
Charles Louis d’Autriche, avec plus de 12.000 hommes, tente de reprendre le Tyrol face à l’Empereur français. Cette fois cependant, Rodo dispose de troupes au nombre égalant son adversaire : un peu plus de 10.000 hommes, et la meilleure artillerie qu’on puisse trouver en Europe – certains, comme le colonel Jmlo, ont beau maugréer, le retour du général de brigade Boudi Bras d’bois éclipse en partie la renommée des autres unités.
On compte également de la cavalerie, enfin en nombre. Si la guérilla pourra se poursuivre avec les chasseurs à cheval de Jag et Maximus, on dispose enfin de cavalerie de choc : les dragons d’Auvergne du Capitaine Otto ont pris leur position, et le colonel Griffon plastronne dans son uniforme. Rodo s’est surtout adjoint une unité d’élite avec les Grenadiers à cheval de la Garde Impériale du colonel-major Bravlyon.





On bascule toute la cavalerie sur notre flanc gauche. On y installe l’artillerie la plus puissante, les brigades de Boudi et Jmlo. Ce saillant avancé sera confié au 6éme d’infanterie de ligne de Bébert, auquel on adjoint les grenadiers de Druss d’haran. Le reste du 5éme d’infanterie (Locke & Urial) lui, reste en arriére, sur notre flanc gauche, à l’orée de la ville, en réserve. Le reste de l’artillerie y est également positionnée. La canonnade débute, les Autrichiens s’élancent et se ramassent sur le saillant français.





Les artilleurs doivent reculer sous la pression autrichienne, ils passent derrière nos lignes d’infanterie. La compagnie de grenadiers de Druss d’Haran reçoit les troupes de l’Empereur d’Autriche comme il se doit, dans le feu et dans le sang. Les hommes passeront par la suite à la baïonnette afin de rougir le sol du Tyrol du sang de l’ennemi.





Les Autrichiens désormais au corps à corps, Rodo fait donner toute la cavalerie en débordant les Autrichiens sur leur droite. Attaquer par les flancs et à revers, l’armée se délite à une vitesse impressionnante.



L’escadron Bravlyon, soutenu par le 9ème Dragons de Griffon, perçant les lignes ennemies


Le coup de grâce vient du Capitaine Otto Amable Grandpieds, qui s’empare de toutes les piéces d’artillerie ennemie avant d’aller défier l’Etat Major autrichien et de blesser leur général. La retraite est donnée, piteuse, et l’ordre est lancé côté français : pas de prisonniers ! Toute la cavalerie est lancée sur les traces des Autrichiens et les régiments sont méthodiquement anéantis.
On comptera 11.700 morts du côté autrichien, et seulement 500 survivants, tandis que les pertes, côté français, restent minimes : seulement 2.000 morts, qui devraient facilement être remplacés. Le plus important étant que l’Autriche perde petit à petit tout renfort pour qu’enfin, l’assaut puisse être lancé sur Vienne.



Au nord de l’Europe, Ney donne, lui, l’assaut aux forces prussiennes établies aux environs de Clèves. Ombres et brouillards, voilà qui pourrait résumer la bataille qui se joue principalement dans l’obscurité. Les Prussiens, surs d’eux, font donner leur avant-garde, qui est reçue par les mousquets français.





Les premières offensives sont un échec. L’Etat major prussien s’entête et fait donner la totalité de sa cavalerie. Les hussards s’élancent, et se brisent en partie sur nos lignes. Un régiment français finit par lâcher, le bataillon voisin semble également craquer, lorsque le Capitaine François-Léopold Dédé, du 15éme d’Infanterie de ligne, colmate la brèche.





L’offensive prussienne est un échec patent, une fois toute sa cavalerie brisée. Les lignes françaises s’élancent, les deux ailes se rabattent sur les Prussiens, ces derniers abandonnent. Quelques unités éparses tenteront encore d’empêcher la chute de la province, mais rien n’y fait, Ney s’empare de la ville – et désormais, la route est ouverte pour reprendre Hanovre aux Anglais. 3.000 pertes côté français, Ney passera donc le nouvel An à Clèves pour restaurer ses troupes avant de s’attaquer enfin aux Tuniques Rouge …

A Paris, Murat lève des armées en masse pour, selon toute logique, traverser l’Espagne et prendre Gibraltar. Voilà qui devrait affaiblir l’adversaire de toujours ! Surtout, les technologies ayant progressé, on peut enfin construire une grande caserne dans les villes les plus importantes, ce qui débouchera à terme sur la création d’unités plus puissantes : Grenadiers de la garde, Cuirassiers, Mammelouks, Gendarmes-lanciers, les options seront enfin démultipliées.

L’économie en forte croissance permet ces investissements, soutenue par le commerce en Méditerranée devenu florissant, même si une escadre anglaise coule certains de nos navires de commerce. La Royale, amarrée à Nantes tant que l’escadre de Nelson opére dans l’Atlantique, se rassure comme elle peu ; l’arsenal de la ville est quasiment fini et celui de Brest est en cours de travaux. D’ici la fin du printemps, selon toute vraisemblance, nos premiers navires de ligne, alignant chacun plus de 120 canons, devraient sortir de la rade et permettre de défier les Anglais sur mer.
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