Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 11/01/2012, 16h10
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Au centre droit, le bataillon de Darthmath doit reculer sous la pression adverse. Le colonel Bebert fait avancer une partie du 6éme régiment d’infanterie pour éviter toute percée ennemie et que notre flanc droit soit isolé du gros de l’armée. Des chevau-légers autrichiens, qui n’attendaient que cela, foncent sur l’unité de Bébert, qui n’a pas le temps de se mettre en carré.
L’action du bataillon de Darthmath sera néanmoins déterminante : les pieux placés en début de bataille brisent net l’offensive de la cavalerie, hommes et chevaux vont s’empaler sur les perches en bois tandis que l’infanterie, à coup de baïonnettes, fait reculer les Autrichiens tentant de se faufiler entre les pièges. L’unité est anéantie et entame une piteuse retraite.





Centre gauche, c’est tout le 5éme régiment de ligne qui est aux prises avec l’infanterie autrichienne. Aux salves de mousquets, les Autrichiens rajoutent désormais tous les tirs de leur artillerie.
Ils ne se soucient désormais plus de notre flanc droit : le 1er régiment d’artillerie du colonel Boudi a été quasiment détruit, les hommes du 2éme régiment ont, eux, pris la fuite et seule la cavalerie de Jag continue d’y exercer une défense réelle face aux assauts des Autrichiens. L’infanterie française n’a, quant à elle, plus de munition et doit se contenter d’effrayer l’adversaire en poussant des hurlements et en agitant bien haut les baïonnettes. Mais l’ennemi ne peut pas vraiment y pousser son effort suite à ses pertes et concentre désormais tout au centre. Si les Français font bonne figure, le 5éme bataillon du lieutenant Urial commence à éprouver des pertes importantes.



Urial, locke et Druss d’Haran font front commun


Seule liaison entre eux et le centre droit de Bébert, l’unité de Darthmath remonte au front et fusille au tout venant les incursions de la soldatesque autrichienne.
Les pertes sont catastrophiques dans nos rangs, les hommes tombent les uns après les autres, mais l’infanterie autrichienne fuit devant ces Français enragés. Ivre de colére, l’un des deux généraux autrichien tente de passer en force … et y perd la vie. Lorsqu’on découvrira le corps, on s’apercevra qu’il s’agissait de Karl Mack von Leiberich, le commandant en chef de l’armée Autrichienne.

Beau succés, mais que les voltigeurs paient au prix fort : l’offensive autrichienne s’est épuisée à la jointure des 2 corps français, mais les voltigeurs auront été décimés. On ne compte que 28 survivants sur les 200 hommes engagés initialement. Le sergent Darthmath, qui était resté aux avant postes, git dans l’herbe, 3 balles dans le corps. Entre les dents, un reste de carton de la cartouche qu’il était en train de déchirer quand la dernière balle l’a atteint mortellement.

Sur notre flanc droit, belle charge du colonel Jag, qui finit de rompre les derniers espoirs autrichiens dans ce secteur.





Un général mort, l’armée autrichienne accuse le coup. Le flanc droit français a tenu, le centre également, ne reste principalement de la cavalerie qui fonce sur le 5éme d’infanterie. On forme les carrés à la hate, en attente du choc …



Le grand carré du 6éme de ligne de Bébert, les grenadiers de Druss et, à tout à droite, le 5éme bataillon d’Urial


Les salves déciment l’adversaire, les rares cavaliers gardant le contrôle de leurs montures viennent se fracasser sur les carrés. 5 escadrons y passent, prés de 700 hommes. La défaite autrichienne est consommée.

L’artillerie de Jmlo, qui a fait merveille depuis sa position surélevée, continue de pilonner l’Etat Major adverse. Les pièces d’artillerie autrichienne font chorus et rasent le village ou les Français étaient protégés. Une poutre lâche et un mur s’effondre sur une partie de l’Etat Major. Rodo 1er, qui était resté au plus prés de ses troupes, est blessé et ramené au campement.
La rage s’empare du cœur des Français. Le 2nd régiment de chasseurs (sans Maximus Ney, toujours en convalescence) fonce sur les pièces d’artillerie adverses, fusille les servants, et sabre ceux qui tentent de s’enfuir. Le Haut commandement tente de résister mais n’en a désormais plus les moyens. Charles Louis d’Autriche, cousin de l’Empereur et second général autrichien, est blessé et doit fuir également le terrain avec ce qui lui reste d’armée.




Ce qui aurait pu être une terrible défaite se transforme en victoire éclatante. Rodo 1er sera certes absent des combats quelques semaines, mais l’armée Autrichienne a été amputée de ses meilleures troupes. Nos espions quittent aussitôt Prague pour Vienne, pour voir si le chemin vers la capitale a été libéré. Masséna rejoint les troupes à Salzbourg afin d’en prendre momentanément le commandement, apportant avec lui ses recrues encore fraiches. Les restes de l’armée autrichienne se sont retiré à quelques kilométres et l’occasion est trop belle pour les laisser s’enfuir : pour prix du sang, la France réclame désormais la tête du cousin de l’Empereur d’Autriche.


Faits remarquables notés sur le journal de Rodo 1er :
- Le colonel Boudi a vaillamment défendu le flanc droit et décimé, avec les seules pièces de son régiment d’artillerie, prés de 950 Autrichiens. Le colonel Boudi est fait chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur et passe Général de brigade, prenant en charge les 1er et 2éme régiment d’artillerie. Nous espérons le retour rapide de Boudi « bras d’bois » et lui souhaitons un prompt rétablissement.
- Nous sommes très affectés par la mort du sergent DartMath, qui a combattu loyalement pour l’Empire et préféré donné sa vie plutôt que de lâcher prise. Envoyons regrets, fleurs et pension à sa femme. Et voyez si vous pouvez lui donner un titre quelconque aussi. Baronne de Salzburg, par exemple, ou un truc approchant …
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