03/02/2009, 21h56
|
|
Franconaute
|
|
Date d'inscription: septembre 2005
Localisation: Asgard, monde des Ases
Messages: 4 627
|
|
Merci Danton pour ces explications claires et surtout concises
Mars / Avril 1942. Gros préparatifs et avis de tempête
Les Alliés gagnent l’initiative, à la grande déception du Japon, et les porte-avions américains quittent hâtivement Pearl Harbourg.
Front de l’est
Un violent blizzard s’abat sur l’URSS, qui empêche tout mouvement offensif ou redéploiement, mais une éclaircie finit par apparaître timidement et les soldats allemands, après avoir secoué la neige qui leur pendait aux yeux, sont ébahis : l’armée rouge a profité de cette accalmie pour entamer un prudent mouvement de repli, derrière les lignes Orel-Bryansk, Tula et Vornonesh. Le Reich, qui sent déjà la victoire proche, s’empare sans combat de Koursk et de ses ressources puis lance une offensive de grande ampleur avec le GAC, renforcé par une partie du GAS : une poche se forme autour de Smolensk et l’armée rouge, pour éviter l’encerclement et l’anéantissement, n’a d’autre solution que de se replier encore et toujours, mais Pskov résiste encore et toujours .
Le petit père des peuples, dans un discours très remarqué, affirme cependant qu’il s’agit là du dernier repli autorisé : « Plus moyen de reculer désormais, Moscou est juste derrière nous ! ». Le repositionnement massif de la Luftwaffe en avant du front augure un été meurtrier… Pour sanctionner d’avance cela, l’aviation russe mène un raid sur les puits de pétrole de Ploesti, sans résultat cependant.
Front occidental et méditerranéen
Afin de calmer un peu Staline, de plus en plus excité, les Anglais décident de passer à l’offensive généralisée : Wavell s’empare d’Oran, mettant fin à la présence Italienne en Afrique du nord, le Bomber Command rase les usines de Lille et Paris (« Français, nous sommes vos alliés et nous vous aimons » rappelle Churchill, espérant contrebalancer l’effet désastreux de ces bombardements en France alors que l’Allemagne ne reçoit pas une bombe).
Mais le plus impressionnant, c’est le rassemblement en méditerranée des moyens de transport et de la flotte : Mussolini panique et envoi rapidement des renforts en Sardaigne puis expédie un télégramme à Adolf : « Afrique perdue, Italie menacée, besoin urgent renforts. Invasion de l’Angleterre retardée pour le moment, attendons retour au calme en méditerranée ». La réponse de Berlin fuse « Troupes mobilisées capture de Moscou, envoyons u-boat et Angleterre affamée capitulera ». 150.000 tonnes de convois sont envoyés par le fond, cela suffira t-il vraiment pour faire fléchir la volonté britannique ?
Conclusion du tour
Pertes en URSS : 0 BP pour le Reich (oui, je sais, cela fait six mois que cela dure, mais patience ) contre 10 BP pour l’URSS (dérisoire, la victoire est proche). A l’évidence, Moscou est l’objectif allemand, il s’agira de tenir. Un assaut se prépare en méditerranée, le ventre mou de l’axe. Le Japon, lui, attend son heure pour frapper et piaffe d’impatience.
A suivre : le Reich lance l’opération Typhon, le Japon l’opération Tigre.
|