Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 17/01/2012, 14h20
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Le Tyrol étant devenu une impasse stratégique tant que d’autres forces françaises n’y auront pas été dévolues, la percée sera donc initiée en Prusse.
Michel Ney franchit l’Elbe avec ses troupes tandis que le climat se réchauffe doucement. L’hiver se termine et les initiatives doivent reprendre. Las, à peine les soldats ont installé le bivouac sur la partie orientale du fleuve que le gouverneur de Berlin, Herbert von Palpatine, envoie l’avant-garde du général Edmund Frommel dans les pattes des Français.

Von Palpat n’a qu’un seul but déterminé : ralentir le plus possible la progression française pour sauver Berlin, le temps que les Prussiens s’emparent du Tyrol et de la personne de Rodo 1er, qui y est toujours assiégé.

5.000 prussiens poussés par leur peur atavique du gouverneur de Berlin, ça n’en fait pas de très bans soldats. On en tue 4.000, mais les pertes françaises ne sont pas des plus rassurantes, 1/5éme de l'armée est déjà amputée. Le capitaine Flump, temporairement détaché dans les ballons d’observation, ne peut cependant décrire précisément la bataille « le ballon était orienté dans le mauvais sens » On lui annonce qu'il aurait suffit qu'il se retourne. L'officier reste interloqué.

Certes…



Voilà ce qui arrive lorsque les Historiens oublient d'enregistrer la vidéo d'une bataille ...


Après cette bataille sanglante, une journée s’écoule avant qu’un nouveau général prussien ne débouche en travers des lignes françaises. 10.000 hommes cette fois, et à la fin de la journée on redescendra Flump de son ballon, qui avance, penaud : « Je me suis endormi »
Aucun enregistrement des 2 batailles, mais le bilan est là :





Les Prussiens, de nouveau vaincus, se retirent aux alentours de Postdam, fermant ainsi – malgré leurs pertes gigantesques – la route de Berlin. Prés de 2.500 hommes qu’il faudra de nouveau culbuter avant d’attaquer la capitale, mais l’armée de Ney est désormais exsangue pour seulement poursuivre les fuyards.

Les batailles de l’Elbe ont fait bien plus qu’émousser le potentiel offensif français : 5.000 morts de plus, à rajouter aux 2.000 précédentes victimes, et Ney ne dispose plus que de 3.000 soldats, 40 cavaliers et une douzaine de canons. La garnison de Postdam (on n’ose encore imaginer celle de Berlin) aligne 3 fois plus d’artillerie, et sans possibilité d’user de forces de cavalerie et de contournement, cela signifierait un massacre de nos lignes d’infanterie.

Von Palpat a temporairement gagné, les troupes de Ney abandonnent le territoire prussien pour se ravitailler à Hanovre, en attendant d’être relevé par les forces de Murat, en approche.

Quand au Tyrol, pas le choix, Rodo 1er doit effectuer une sortie avant que la place ne soit enlevée faute de vivres. On fonce donc sur la première armée prussienne assiégeante, mais lors de la sortie, les bataillons sont pris en partie par une 2nde armée positionnée à couvert.
Cette fois, c’est logiquement plus de 22.000 hommes que nous auront à affronter alors que les Français sont en colonnes de progression, que l’artillerie est toujours attelée et que Rodo n’a pas pu imposer à ses ennemis le lieu de l’engagement …


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