Discussion: AAR Venise
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Vieux 08/09/2006, 12h12
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Danton Danton est déconnecté
Franconaute
 
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Vu que je suis en congé (et malade ), j'ai du temps pour continuer, le pacifisme continue plus vite que prévu


Chapitre 4.1453 – 1463. Chassez le naturel, il revient au galop



Le duel Marseillais/Danton s’était achevé sans réel vainqueur ni perdant, mais tel n’avait pas été le cas pour l’autre duel : Akmar et Coelio se retrouvaient tous deux terrassés… Par une violente indigestion ! « Eh eh, mais c’est le moment ! A nous le Doge, à nous la guerre ! » »Tu parles d’or, Frère, dépêchons-nous, Venise a justement un Casus Belli contre la Hongrie : tapons dessus, on verra après ce qu’on pourra en tirer ». En 1453, Venise, seule, entre en guerre contre l’alliance Hongrie/Croatie/Siebenburger.


Le général Danton écrase l’armée Hongroise en Slavonia



C’est en 1455, après de nouvelles grandes victoires, que surgit le diplomate Akmar : « Dites voir, les deux comiques, vous espérez quoi en fait ? » »Une vassalisation de la Croatie, c’est toujours bon à prendre ! » »Hu hu hu, la Croatie est déjà vassale de la Hongrie » »Mais… » »Il ne reste plus qu’à signer la paix » »Ah mais non alors ! La guerre ne fait que commencer et puisque nous ne pouvons pas vassaliser, dépeçons donc, c’est presque aussi amusant » »En tant que premier diplomate, je… » »Feu ! Aux mousquets ! Chargez ! ». Et Akmar prit a fuite, poursuivi par Marseillais et Danton .


En 1456, la Croatie vaincue par ces deux preux capitule et cède 93 ducats, le Kossovo et Slavonia, deux provinces slaves qui revenaient de droit à Venise . Mais Akmar, qui avait rallié Venise à la nage , était fort mécontent et, suivant en cela les conseils de son fourbe rivale, le sans scrupule Abbé Coelio , parvient à convaincre nos alliés… D’entrer à leur tour en guerre contre l’alliance Hongroise ! Voilà qui était plutôt embêtant pour nos deux preux qui, en signant trop tôt la paix avec Buda, allaient abandonner nos vassaux (Bosnie, Montenegro) à leur tragique destin : contraints et forcés , pour la paix et la stabilité dans les Balkans, ils sont ainsi obligés, malgré leur profonde volonté pacifique, de lancer l’invasion… De la Hongrie !


L’invasion de la Hongrie, conséquence des fourberies de l’Abbé



La Hongrie, écrasée, capitule et cède la Serbie, encore une province Slave : le domaine vénitien dans les Balkans ne cesse de grandir ! Mais le Doge était une fois encore fort mécontent : « L’Empire Ottoman a annexé le Teke et donc Byzance ! Mon sang de chrétien bout de fureur et pendant ce temps vous vous battiez contre des catholiques ! ». L’Abbé Coelio, sans aucun doute, était passé par là et avait su convaincre le Doge grâce à son immense fourberie, son absence totale de scrupules et son verbe habile. Les deux héros furent à nouveau mis à l’écart, eux qui venaient d’offrir un empire à Venise dans les Balkans et se retirèrent, vexés, en grommelant : « Ingrate patrie, tu n’auras pas mes os »

Pendant que l’Abbé ne cessait de murmurer à l’oreille du Doge pour devenir le seul et unique conseiller de la République, qui devait devenir une royauté selon lui, Akmar, inquiet devant cette dangereuse montée en puissance du Jésuite, décida d’abandonner temporairement ses pizzas et partit « arranger nos affaires dans les Balkans ». Les provinces nouvellement conquises étaient en effet isolées et il fallait passer par la Bosnie vassale pour y accéder : trop risqué. Grand succès de la diplomatie Akmarienne, la Bosnie accepta son annexion diplomatique afin d’offrir à Venise un empire compact et stable .

De retour à Venise, triomphant, il apprend le succès inattendu de son jeune disciple : l’éphèbe Leaz . Celui-ci n’avait cessé de poursuivre de ses assiduités les souverains de Gênes jusqu’à ce que ceux-ci, de guerre lasse, finissent par lui offrir le royaume de Gênes sur un plateau d’argent. Un centre de commerce en plus, voilà qui rendait ce jeune arriviste particulièrement fier… Et dangereux . Le rusé Baron Akmar comprit immédiatement qu’il avait désormais un rival de plus à surveiller et qu’il lui fallait réagir s’il voulait continuer à s’empiffrer de pizzas aux frais de la République : il prêta dès lors une oreille plus qu’attentive au projet grandiose qu’un trio de belliqueux venait de mettre sur pied et qui devait complètement couper l’herbe sous les pieds de l’Abbé Coelio, pris à son propre piège (si le projet réussit naturellement, je dois encore le mener à bien , EUII m’attends)


A suivre…


La situation de Venise en 1463


Dernière modification par Danton ; 08/09/2006 à 12h15.
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