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Vieux 10/01/2006, 12h44
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Perceval le Gaulois
 
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Rule Polonia !
Un feuilleton avec de la Pologne et aussi des boulets


LES STEPPES GLACEES DE LITHUANIE - EXTERIEUR JOUR

Images en noir et blanc. Une lande aride. Un chemin de mauvais cailloux. Sous la neige, deux hussards polonais chevauchent lentement. Dans la paysage, des corbeaux s'acharnent sur ce qu'on devine être le cadavre d'un vaillant soldat.


Le premier hussard :

- Il neige


Le second hussard ne répond pas. Le premier hussard semble vouloir dire quelque chose mais décide de se taire. Finalement, après un long silence :


Le second hussard :

- On est vaincus par sa conquête.


Les deux hommes chevauchent sans riend ire pendant quelques minutes. A la fin :


Le premier hussard :

- Pour la première fois, l'aigle polonais baisse la tête.


Le second hussard :

- "Pour une fois" ! Et encore, t'es gentil...


Les deux hommes avancent de plus en plus péniblement, serrant les dents. La caméra s'attarde sur chaque détail de leur visage contracté. Les regards qu'ils échangent expriment le désarroi devant le néant de leur existence. Enfin, après vingt bonnes minutes de silence :


Le premier hussard :

- Sombres jours... le roi est parti vivement, laissant pas brûler derrière lui Moscou pas fumant du tout du tout...


...


(BAILLE) C'est bon, Esperanza, vous pouvez couper. Retirez la bobine du projo, et ouvrez les rideaux, 'serez un chou. Quoi ? oui, je suis un peu déçu, un peu pouf-pouf, comme ça... Non, allez, franchement, c'était une bonne idée d'envoyer quelqu'un au front, afin d'apporter un témoignage bouleversant sur la vaillance et la fougue des généreux combattants polonais, non ? Je voulais, je sais pas, moi, des charges héroïques, des victoires, de la jugulaire, des dorures et de la furia polonasia... Et deux trois effets spéciaux par-ci par-là... Et je me retrouve avec ce machin-là... C'est imontrable... Je n'aurais peut-être pas dû demander à un sudéois... Dites à ce monsieur Bergman que je suis très déçu de son travail et que ça ne va pas arranger les relations entre nos deux pays... Qu'il recommence tout.


"... Krrrr !!! Mort aux Lithuaniens ! ... Krrrr... Mort aux Polonais !!!... Krrr !!! Pour une Russie forte et fière !!!... Krrrr.... "(galope galope)


Aaaaaaaaaaaargh !!! Je-ne-veux-plus-entendre-cette-absurde-poupée-russe !!!! Mais courez après, Esperanza, enfin ! Allez, on se bouge un peu !


...


LES STEPPES JOYEUSES DE LITHUANIE - EXTERIEUR JOUR

Deux hussards polonais en uniforme de parade sont en train de donner à boire à une petite fille, dont on devine aisément à son air chafouin qu'elle ne peut être que russe. Un des deux hommes sacrifie son manteau pour confectionner un amusant ours en peluche afin de dérider la pauvre enfant. Soudain, une horde de trappeurs, repoussants de crasse et habillés de peaux de bêtes, déboulent sur des rennes.


Le premier hussard :

Mon Dieu, Ladislas ! Les Russes arrivent ! Ils sont au moins huit cents mille ! Doit-on fuir ?


Le second hussard :

Jamais, Andreï ! Un soldat polonais ne fuit jamais devant l'ennemi ! Nous allons nous battre vaillamment, inspirés par l'amour de notre mère-patrie, au service de notre Roy Chazimir et du bon et vaillant fidèle curTis, que son nom soit sanctifié !


Le premier hussard :

Maizenfin, Ladislas ! Je ne peux me résoudre à me battre, au risque de tuer un être humain, voire un renne. Voire un Russe. Mon Dieu, je suis déchiré entre ma grandeur d'âme de fier polonais et la défense de ma patrie adorée qui m'a donné le jour et dont les paysages ont bercé mes rêves d'enfant.


Le second hussard :

Andreï... Un soldat polonais ne tue jamais son adversaire. Nous allons nous contenter de les blesser à l'épaule.


Une terrible mêlée genre Seigneur des Anneaux s'engage. Au bout de quelques minutes, il est évident que les Russes vont perdre. Ils se débandent en hurlant des obscénités, en tenant leur épaule blessée, en pleurant et en gémissant. Un Russe un peu plus blessé que les autres (il a été touché aux deux épaules) gît sur le sol. Nos deux vaillants héros s'en approchent.


Le premier hussard :

Je vais lui donner à boire. Ces pauvres gens, nés de l'union contre-nature d'un homme et d'un renne méritent notre pitié : ils sont manipulés par leur chef, un terrible mangeur d'enfant, dépuceleur de vierges et qui n'est même pas catholique.


Le hussard s'approche du blessé. Mais celui-ci a caché un pistolet dans sa poche : il fait feu sur notre héros, avant de retourner l'arme contre lui, hurlant dans un dernier sursaut "Vooooodka!" avant de s'effondrer


Le second hussard :

Andreï, tu n'as rien ?


Le premier hussard :

Grâce à Dieu, non, Ladislas. Je porte toujours en pendentif le portrait de notre bien-aimé et très éclairé curTis, dont les sages avis guident sereinement notre beau royaume. La balle a ricoché dessus et... oh vois ! ... à son contact, elle se change en colombe !


Le second hussard :

C'est un signe divin ! Notre très-bon et très-glorieux bien-aimé curTis oeuvre à nous amener la paix ! A genoux, Andreï, et prions ! Puis, nous nous occuperons du cadavre de ce pauvre diable de Russe.


Le premier hussard :

Qu'en ferons-nous, ô mon ami ?


Le second hussard :

Eh bien, je propose que nous pissions dessus, que nous le mutilions allègrement, avant de nous en servir comme canapé pour violer la fillette, à tour de rôle. Nan, je déconne. Nous ne pouvons lui en vouloir d'être félon, lâche et porté à la trahison : il est Russe, après tout. Nous l'enterrerons sous la glorieuse croix du Christ, notre deuxième seigneur et maître avec le bon curTis.

...

Ah ben voilà, j'aime beaucoup beaucoup mieux ! (applaudit) Roooh, allez, monsieur Bergman, je vous assure que c'est bien meilleur comme ça ! Mais non, mais non, ça ne manque pas de silences. De paraboles non plus. Bon, Dulcinea, vous faites de copies et vous les envoyez dans toutes les villes de garnison. Un titre ? Il faut un titre ? Ah ben oui, c'est vrai, ça... Vous dites, Monsieur Bergman ? "Scènes de cris et chuchotements de la vie conjugale polonaise après l'automne des fraises sauvages" ? Mmmh, c'est un chouïa long, je trouve... "Bulletin officiel de la Grande Armée Polonaise", ça sonne mieux, non ? Mais si, mais si, allez, au plaisir, Monsieur Bergman !

Bon, et maintenant, à Dantzig !


SUR LE CHEMIN DE DANTZIG

Iciblabla, vous notez, je vais dicter... "A tous les généraux de brigades. Je vous prierai de remplacer dans vos communiqués les termes suivants par les termes suivant les termes suivants précités. Désormais ne dites plus "fuite désordonnée" mais "repli avisée". Idem, "retraite" devient "mouvement stratégique de reflux". Idem, "fiasco catastrophique" devient "léger contretemps dû aux conditions climatiques exécrables". Idem "moral bas dû aux soldats en demi-solde" devient "moral joyeux dû à la saine gestion financière du pays". Idem, "demi-tour improvisé de toutes les armées stationnées en Lithuanie afin de les faire confluer vers Dantzig, même si ça laisse nos alliés-et-amis dans une sale situation face à l'ogre russe" devient "habile manoeuvre tactique". Idem, "folie temporaire du monarque" devient "escapade royale de quelques jours dans un sanatorium en Suisse"... euh non... "...dans les riantes vallées vaudoises." Idem, "bordel généralisé" devient "Opération Tournebroche".
Comment ça, ça ne veut rien dire, "Tournebroche" ? Ben oui, mais c'est voulu, comme ça nos ennemis ne devineront jamais ce que c'est, comme opération, ah ah ah ! Et c'est quoi, comme opération ? Euh... je n'en sais rien. Pour l'instant. Mais j'y réfléchis.


DANTZIG

Ah ah, la gueule des boches ! Ouuuuh ils sont pas contents. Oui, estafette ? Un message ? (décachète décachète)... Voyons... "New Leader ! My lord Duke, the general Walesa await for your orders in Dantzig"... Le petit gros ? Dites-moi, Esmeralda, quand sommes-nous ? Non, ça je sais qu'on est le soir, je le vois bien... Je vous demande l'année... Tiens, je ne pensais pas qu'il arrivait si tôt... Passez-moi le guide EU2, Esmeralda... Alors.... Walesa : movement 0 - shock 0 - fire 0 - siege 0... mouais bof bof tout ça... Ah mais il a des trucs en plus : contestation 5 - leadership 8 - moustache 9... AHaaaa ! Tremeblez, vils Prussiens ! SI nous ne triomphons pas par le fer, nous triompherons par la moustache ! (vous notez ça, hein, Esmeralda)


DANTZIG, DIX MILLE ANS PLUS TARD

Bon, ben alors, elle tombe, cette ville ?


DANTZIG, UN MILLION D'ANNEES PLUS TARD

Cordelia, regardez, j'ai fait une grenouille en papier ! Elle est rigolote, non, quand on appuie sur son cul, elle avance en sautillant... Oh, pardon, messieurs, je ne vous avais pas vus... Vous désirez ?

- Da da vodkatovitch vodkastaïka !

Cordelia ! Des Russes ! Gardes, gardes, emparez-vous de ces hommes !! Comment ? Le Tsar Vassili et son vice-régent Cyphovitch ? Bon, ben gardes, relâchez ces hommes...

- Vodkov vodka vodkostaïka da da !
- Le Tsar dit qu'il souhaiterait vous entretenir.
- Financièrement ? Ah ben moi je veux bien. Ah, "parler" ? De paix ? Moui, pourquoi pas, voici mes conditions : qu'il nous cède la Moscovie, six millions de ducats, et qu'il nous révèle la recette secrète de la vodka.
- Niet vodka da da !
- Le Tsar trouve ces conditions inacceptables et vous propose une paix blanche, suivi d'un partage de la Lithuanie, envisagé comme suit : la Lithuanie pour la Russie, les Lithuaniens pour les Polonais.
- Et si je refuse ?
- Vodkastovski pan pan !
- Le Tsar dit "extermination totale"
- Euh... bon ben présenté comme ça... allez, j'accepte.
- Vodkov !
- Le Tsar dit "Parfait!". Voilà, vous signez là là et là. Un paraphe ici. Voilà. Et puis vous signez là.
- Messieurs, ce fut un plaisir ! Vous prendrez bien un rafraîchissement ? de la vodka polonaise, nous la distillons nous même avec du persil et du white spirit. Cordelia, mon chou, la bouteille marquée "Ne pas toucher - Danger de mort". Merci.
...
(glou glou hips hips)
...
Allez, Messieurs, au plaisir ! Oui oui, vous pouvez emporter la bouteille... Cordelia, Cordelia ! La guerre est finie ! Nous avons gagné ! Transmettez à toutes les unités : "Polonais, je suis fier de vous ! Les Russes, confrontés à leur débâcle et à la suprématie polonaise, ont accepté nos généreuses conditions de paix. L'aigle polonais, de clocher en clocher, bla bla bla, enfin, la formule habituelle."

PENDANT CE TEMPS, A DANTZIG...

Bon, Walesa, il va falloir penser à me la prendre, cette ville. Ben oui, parce que là, écoutez, je ne veux pas vous froisser, mais vos armées, là, on dirait vraiment des cavaliers autrichiens, excusez du peu. Bon, allez, je vais emprunter pour grossir votre contingent, mais il me faut des résultats.


CRACOVIE, QUELQUES JOURS PLUS TARD

Cordelia, vous n'avez pas vu la bouteille de vodka ? la fosse septique du petit salon est bouchée et je voudr... Ah fichtre, c'est vrai, je l'ai laissée aux mains du Tsar. Bah, j'espère qu'il en a fait bon usage. Comment ? Non, je n'ai pas lu la presse, ce matin... Quoi ? Montrez-moi ça... "De notre envoyé spécial à Vilinus. Le Tsar a accepté ce matin de conclure une paix sans compensations. Après être tombé de cheval, zigzagué jusqu'à la table des plénipotentiaires et vomi sur les ambassadeurs, le Tsar, manifestement dans un état second, a déclaré (je cite) "Youkaïdi, youkaïda, le paix pour mes amis et on va niquer plein de feeeeemmmes". Ce coup de théâtre diplomatique a été immédiatement suivi d'une démonstration de danse folklorique sur la table des négociations. Son Altesse, visiblement très enjouée, après avoir exécuté une série de cumulets arrière et s'être retrouvé empêtré dans son manteau, a déclaré sa flamme au lévrier du roi de Lithuanie, en même temps que la guerre à la Suède. Le vice-régent s'est contenté d'un sobre "Pas de commentaires"."


DANTZIG, AU MEME INSTANT

Ah, j'aime bien les entrées triomphales, comme ça. Libérer une ville du joug de son oppresseur, ça me rend heureux pour la journée. Et puis, vous avez vu le beau cadeau que m'ont remis les autorités ? Moi je l'attendais à un banal bouquet de fleurs, ou aux clefs de la ville. Eh ben non, ils m'ont offert un corridor. Il paraît que c'est la spécialité de la ville. Mais je sais pas où je vais le mettre, moi, j'en ai déjà plein, des corridors.


CRACOVIE, QUELQUES SEMAINES PLUS TARD

Ben oui, j'ai entendu que ça bardait du côté des Baltes. Mais bon, mes amies, après nos triomphes successsifs, je vous propose de passer à la phase finale de l'opération Tourneborche. Oui, j'ai eu le temps d'y penser (étale une carte). Voilà, nous on est làààà. Et juste là, en bas, c'est la Moldavie, en guerre contre la Hongrie. Le but de l'opération Tournebroche : occuper la Transylvanie et la chouraver à ces chiens de Moldaves. Sous quel prétexte ? Eh ben, vous ne savez pas quoi ? Ya l'ambassadeur moldave qui vient, ce matin, tranquille, et voilà-ty-pas qu'il me fait des réflexions sur mon beau corridor tout neuf du genre "Ouiii-euh, moi je ne l'aurais pas peint en vert, parce que c'est quand même pas très joli." "Ah oui (que j'lui dit) comme ça, eh ben, casus belli dans ta djeule, d'abord, toi-même !" et je lui fait "J'tai casssssssssus"
:brice:



TRANSYLVANIE, QUELQUES SECONDES PLUS TARD

Ayé, la province est occupée. Bon, ben Mathias Corvin tient leur capitale, que je ne sais même pas comment elle s'appelle, mais c'est pas grave, parce que c'est la Transylvanie qui nous intéresse. Oui, estafette ? Un messager ? Qu'il entre. Hein ? Un collier d'ail ? Mais enfin, qu'est-ce que vous voulez que je foute avec ça ? Oui, ben la coutume locale, on verra ça un autre jour. Non non, je n'ai pas besoin de crucifix non plus.

Monsieur ?
- C'est mon maîtrrrre qui m'envoie.
- Tiens, c'est marrant, comment vous arrivez à vous déplacer comme ça, sans bouger les pieds ? Oh, pardon, vous disiez ?
- J'ai une communication à vous transmettrrrrrrrre sur un sujet délicat...
- Allez-y, vous pouvez m'empaler... euh, m'en parler... Je vous écoute...
- Mon maîtrrrrrre préfèrrrrrrrre s'exprrrrrimer lui-même. Tenez.
- Mertci. Vous voulez quelque chose à boire pendant que je suis en ligne ? Martini ? Gin ? Vodka ? Du... ? sang de cheval frais? Ah ça je ne sais pas si on a... Vous préférez pas un Martini ? Bon, ben, je sais pas, chipotez dans le bar, vous trouverez bien quelque chose...

Allloôôô ? Ah, votre Majesté ? Comment allez-vous ? Parfait. Moi de même. Comment ? Oui en effet, j'occupe la Transylv... Oui, je compte m'en empar... Ah, oui, mais on nage en plein quiproquo, la Transylavnie appartient à la Moldavie, pas à la Hongr... Ah bon ? Ah d'accord. Oui, mais moi je pensais... Ah non non, je ne cherche pas à vous contrarier, moi... Oui, oui, je connais l'étendue et les conséquences de votre courroux comme vous dites... Ah... "évacuer la Transylvanie", vous êtes sûr... Catégorique ? Et pour ce qui est des compens... Aucune ? Ah non non, je n'ergote pas... Il serait fait selon votre désir... Très bien... Comment ? Ah, je ne sais pas, attendez... (Cordelia, le "côté obscur de la Force", ça vous dit quelque chose ? C'est un club, quelque chose de ce genre ? Parce qu'on me propose de m'y affilier, là...) Ben non, écoutez, pas pour le moment, mais envoyez-moi un prospectus, et je réfléchirai... Moi de même... Au plaisir... Bien sûr, votre Majesté... Et bonjour chez vous..."

Bon, ben, Cordelia, on pille un peu pour dire de ne pas être venus pour rien et on repart. Passez-moi le dictionnaire, j'ai un truc à vérifier...



SUR LA ROUTE DE CRACOVIE, LE MEME JOUR...

Alors... Saint-Elme... Saint-Eloi... Ah, "Saint-Empire Romain Germanique (le)"... Bla bla bla... "Le SERG est une institution politique assez complexe, dirigée de façon occulte par le holding "Austria and Affiliates""... bla bla bla... "Le SERG n'a jamais eu de limites clairement définies. Selon l'érudit et alchimiste du XVè siècle, Paolo Coelio, le Saint-Empire s'arrête où s'arrête la volonté de Dieu et de l'Empereur, autrement dit, nulle part.. Une jurisprudence récente établit les droit sdu SERG sur l'île de Manhattan, le Triangle des Bermudes, la cité disparue de Mu (au cas où elle viendrait à réapparaître), la fosse des Mariannes, et sur toute terre, île ou continent, découvert ou à découvrir. Il est à noter qu'en ancien autrichien, "Saint-Empire" est synonyme de "ensemble des galaxies, et même au-delà". Une traduction appropriée pour l'ancienne forme juridique "de par la volonté et les droits légitimes de l'Empereur" serait "parce que je le vaux bien". Dans la croyance populaire, il est établi que la toute-puissance du Saint-Empire prendra fin lors de l'avènement de l'Antéchrist, un certain Lukas Sternfußgänger, appelé aussi "Luc Marcheur des Etoiles".


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"Violer la grammaire rend le langage bâtard." (Ar Sparfell)


Dernière modification par curTis newTon ; 10/01/2006 à 15h29.
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