Discussion: Spore
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Vieux 04/08/2006, 15h23
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Voilà la dernière préview en date , Captain-cookies le traducteur a eut pas mal de difficultées pour la faire aussi vous avez le lien de référence.

Nouvelle préview de Spore par KiKIZO pc games
Lien = http://games.kikizo.com/news/200607/141_p1.asp

TRaduction de Captain-Cookies
Nous allons présentement jeter un coup d’œil détaillé sur Spore dans une visite guidée en compagnie de W.W, afin de découvrir la raison pour laquelle c’est un jeu si envoûtant, alors que chacun semble déjà absorbé avant même qu’il ne soit paru…

Dans un monde dans lequel les grands noms du jeu-vidéo tentent constamment d’offrir le plus de liberté, de choix de mouvements ainsi que des scénarios plus originaux que jamais, il n’est que très peu surprenant de constater que Will Whright, - le créateur du plus gros best-seller vidéo ludique de la galaxie, les Sims- est le premier a nous dévoiler de véritables innovations en la matière en un jeu qui ne se révèle pas être une simple ambition folle, mais un concept d’un profondeur impressionnante qui risque fort de donner un bon coup de pied aux postérieurs d’autres studios de développement pour ne pas pense à lui-même.

D’entrée Spore se révèle à la fois simple et fun, un style de jeu qui ne sera pas uniquement joué par les enfants en bas âge, mais le contexte du jeu – l’évolution d’un humble microbe en une civilisation évoluée voyageant à travers un univers composé de millions de planètes– devrait offrir non seulement une valeur éducative à notre apprentissage de l’alphabet, mais également donner naissance à un certain engouement chez les vieux gamers de la vieille.
« Nous avons essayé de développer ces éditeurs de manière à ce qu’ils soient aussi simple et efficace que possible » nous concède Will Wright. « Pour chaque étape du jeu il y a un éditeur qui s’y associe. TOUT ce que vous aurez l’occasion de voir dans ce jeu, tout son contenu, sera personnalisable par le joueur en personne, et automatiquement distribué aux autres joueur pendant que vous jouez, sans même que vous ne vous en rendiez compte, et c’est là l’un des concept les plus importants de Spore. »
L’un des tout premier éditeur que vous testerez sera celui disponible à la phase « créature », le deuxième des six niveaux d’évolution du jeu. Vous commencez avec un simple thorax, le joueur peut étirer ou élargir la colonne vertébrale, obtenant ainsi la genèse de la créature. Puis vous pourrez y ajouter d’autres parties du corps dans une grande sélection de membres tels que les pieds et autres, puis les transformer de manière à créer l’animal dont vous rêvez ! Ensuis viendra le moment ou vous devrez choisir le régime alimentaire de votre créature, carnivore, herbivore ou omnivore , puis ajouter toutes sortes d’ornements faciaux, textures de peaux, ainsi que les finitions, vous menant à la création d’un animal unique.

Les joueurs seront essentiellement en compétition avec les créations d’autres joueurs

« Toute la puissance de l’éditeur est au service du joueur moyen, il est possible de faire en quelques cliques ce que voudrait créer un artiste de Pixar avec un travail bien plus considérable », nous confie mr. Wright. « Typiquement , afin d’ajouter des textures ou autres nous aurions besoin d’un graphiste, mais nous avons appris à l’Intelligence Artificielle à le faire à notre place. Chacune des options que vous avez à disposition représente un script de texturation procédural différent, qui comprend les choses telles que « d’où vient la lumière ?, et où, par conséquent, doivent être dessinées les ombres ? » , « Comment doivent être dessinées les rayures de manière à ce qu’elle soit en cohésion avec le reste de corps ? », et tout ceci qui prendrait plusieurs jours à un artiste ne prend que quelques micro-secondes à notre éditeur. »
La prochaine étape, c’est l’animation de votre créature. L’ordinateur va analyser ce que vous avez crée auparavant et calculer la manière avec laquelle votre créature devrait se mouvoir tout autour du monde, se comporter et agir, ainsi que comment elle va combattre et se défendre où alors faire percevoir au joueur ses émotions et sentiments. Un rapport très étroit subsiste entre le style très « cartoon » et l’univers de Spore, émotions et communications sont montrées avec extravagance et humour, ce qui les rend très facile à comprendre. « Les joueurs ont une énorme diversité de choses qu’ils peuvent construire et modifier », conclut Wright.
Maintenant que votre créature est terminée, vous être prêt pour entrer dans l’éblouissante profondeur de Spore et jouer la partie « évolution » du jeu. « Il n’y a jamais eu de véritables « bons » jeux sur l’évolution, car la plupart d’entres eux ne laissent pas le choix aux joueurs et ne donnent qu’une seule possibilité d’évolution. », dit Will. « On n’est jamais complètement libre de concevoir. C’est pourquoi un éditeur comme celui-ci est nécessaire afin de livrer aux joueurs un jeu d’évolution décent. »
Les joueurs seront essentiellement en compétition avec les espèces crées par d’autres joueurs, et seront donc TOUJOURS uniques et différentes. Contrôlant votre créature à la première personne où à la troisième personne avec les boutons de la souris ou le clavier, les premières étapes du jeu consisteront pour le joueur à trouver de quoi manger afin d’amasser des points de nourriture, l’un des points les plus essentiels permettant à la créature de développer ses capacités musculaires.

Car comme vous pouviez le prévoir, la survie est la clef ; vous n’aurez pas à vous inquiétez de vous faire dévorer par une créature herbivore, par exemple, bien qu’elles se défendront si vous vous en approchez trop. De même vos efforts de reproduction seront importants ; si vous apercevez dans votre champ de vision un membre de votre espèce avec de petits cœurs flottants autour de lui, cela signifie qu’il est près a se reproduire. Un clique plus tard, et il est presque aussi facile de le faire que dans notre vie à nous, l’on voit une animation à la « E for Everyone » apparaître avant la venue au monde de votre progéniture. « Nous ne savons pas encore si l’ESRB va prendre ce facteur en compte », considère Will.
Lorsque l’œuf est sur le point d’éclore, le joueur sélectionne l’onglet « éditeur » et disdtibue les points d’ADN acquis par la dernière génération. « C’est comme l’Evolution », explique Wright. « Je peux acheter de meilleurs pattes parce que je souhaite qu’il courre un peu plus vite, ainsi qu’un super set de bras de manière à ce que ma créature ait huit bras, où les changer pour les rendre plus esthétiques, je peux également échanger ces yeux globuleux contre quelque chose de plus sérieux, avec lesquels je peux donner un look radicalement différent en un changement très subtil. »
« Certaines personnes passeront un temps considérable devant cet éditeur, mais nous avons découvert que seuls 10% des joueurs resteront devant l’éditeur à faire des choses vraiment cool, tandis que les 90% restants téléchargeront directement depuis les site de fans, et nous prenons en compte ces différents points. Ainsi les gens qui souhaitent construire eux-mêmes leur créature seront automatiquement connectés au serveur et partageront avec le reste de la communauté leurs créations qui seront redistribuées à chaque joueur. Nous essayons au maximum de faire de cette créativité un avantage. »
Revenons à présent au jeu et à la version « évoluée » de votre créature, vous apparaissez dans le jeu en tant que bébé, vous pouvez interagir avec vos semblables, et si cela est réciproque, une affinité naîtra entre les protagonistes. Ils commenceront alors à vous suivre et vous imiter dans vos action, ce qui est très utiles lorsque vous désirez réunir un gros paquet de créatures. Puis les joueurs devront effectuer une phase intermédiaire durant laquelle il faudra contrôler votre tribu, jusqu’à l’érection par ces derniers d’un village.
« Nous avons crée de nombreux éditeurs tels l’éditeur de village, ou encore l’éditeur de bâtiment. A un certain point du jeu vous pourrez même créer la faune de votre planète. Explique Will Wright. « Ce sera un peu comme dans un Sim City dans lequel il faut construire des bâtiment et gérer certains paramètres socioculturels. Vous aurez la possibilité d’ouvrir un éditeur de bâtiment, ou vous pourrez modifier chaque infrastructure dans ses moindres détails. Et le fait est que lorsque vous aurez appris et assimiler le fonctionnement d’un éditeur, tous fonctionnent selon le même schéma, donc vous en comprenez un, vous les comprenez tous… C’est ainsi que vous progressez, à la fois économiquement, culturellement et militairement. »
Plus tard dans le jeu, et par conséquent dans l’évolution, les joueurs comprendront d’eux-mêmes qu’ils seront entrés dans la phase « civilisation » du jeu. « Nous avons des espèces, des véhicules ainsi que des bâtiments uniques qui ont tous été dessinés dans les éditeurs, par le joueur ou par quelqu’un d’autre ; Il (l’ordinateur ou le jeu) peuple automatiquement et selon des critères définis la planète. Certaines cités auront un look plus traditionnels, plus organiques, tandis que d’autres seront très modernes , des cités industrielles. A ce stade du jeu, j’ai évolué à l’échelle de la planète et je suis prêt à passer à la phase suivante : la phase spatiale ! »
« Le jeu va regarder ce que j’achète et ce que je construis à travers le gameplay, construisant un modèle selon mes goûts personnels, ou il peut donner des conseils, il verra ainsi le genre architectural qui me plaît et cherchera quelque chose de similaire dans la base de données afin de me procurer ce qu’il jugera appréciable. » nous lance Wright en sautant dans un de ses nouveaux vaisseau farfelu. « L’OVNI est un outils primordial dans ce jeu ; Il est très mobile et a un nombre énorme d’améliorations que je peux utiliser plus tard. A présent je vais créer un nouvel écosystème sur une autres planète, alors je peux si je le désire prélever des échantillons sur ma propre planète J’ai un rayon d’abduction (téléportation) sur mon OVNI qui me permet de prendre certaines choses dans mon vaisseau. »
Dans notre vaisseau spatial, ou pour le dire selon l’élégante manière de Spore, dans l’OVNI, nous pouvons enfin avoir une vue plus globale de la planète sur laquelle nous évoluions précédemment. « Pour la première fois que vous décollerez de la surface terrestre, et aurez une vue d’ensemble, vous pouvez observer diverses choses telles la météo, la lumière…Nous pouvons alors admirer le système solaire dans son intégralité, son étoile, notre monde et quelques autres planètes… » Certaines planètes du jeu de Wright sont tout près de l’état primitif, et si le joueur le désire il peut atterrir sur l’une d’entre-elles et l’explorer, mais il peut tout autant larguer une créature de sa propre espèce et voir si elle arrive à survivre dans cet environnement. Certaines planètes respectent un schéma de réalisme de manière très stricte tandis que d’autres sont un peu plus extraordinaires et créatives. « Il vous sera possible de créer une planète totalement personnalisée ! » Ajoute Will.
Plus intéressant encore, lorsque vous jouez dans cet univers littéralement sans limites, votre « Sporepedia » personnelle recense chaque espèce que vous aurez rencontrées et chaque endroit que vous aurez visités. Nous avons une base de données contenant tout ce que vous rencontrerez dans le jeu, c’est métaphoriquement une sorte de carte d’échange (référence aux cartes à collectionner)– chaque créature/objet/plante/etc… a une carte à collectionner. Il sera possible d’échanger ces cartes, vous pourrez même les imprimer, il y aura également un éditeur pour personnaliser chaque carte et deck. Je peux ainsi peupler mon univers avec le contenu créer par mon ami, ou alors disperser le contenu que j’aurai créer dans l’univers de quelqu’un d’autre- je peux voir la popularité de mes créations , et je peux utiliser ce système de classement pour mes recherches ; Je peux me connecter avec d’autres créatures que j’ai jadis rencontrées afin de mener à bien certaines missions dans le vide sidéral. »
Dans l’univers de Spore se trouvent des centaines d’étoiles, des objets tels que des trous noirs, ainsi que tout ce que vous aurez pu admirer depuis les images capturées par le télescope Hubble. Tôt ou tard vous ressentirez l’envi de coloniser d’autres mondes, mais dans ce type d’activités, la sélection de la planète est la clef ; certaines planètes se retrouveront trop près d’une étoile et se verront être de ce fait trop chaude pour y abriter la vie. La planète que vous aurez sélectionnées pourrait être crée par un autre joueur et donc abriter les créations de ce dernier, mais ce peut être également l’ordinateur qui commande cette planète de manière totalement différent, comme un NPC. Mais cependant, si le joueur a choisi de rendre la population de cette planète agressive, pacifique ou je ne sais trop quoi d’autre, tout cela sera respecté par le jeu et ce dernier réagira en conséquence.
En bleu, les zones sur lesquelles je suis encore indécis quant à la bonne traduction.
Comme nous avons pu le constater dans « La Guerre des Mondes » (H.G Wells), un scénario de guerre en terre étrangère ne donne pas vraiment l’occasion de faire preuve de politesse, mais les joueurs ont à leur disposition différentes options concernant la colonisation. En effet, certaines civilisations primitives vont vous forcer à faire preuve d’imagination, car elle pourrait par exemple commencer à vous adorer en tant que divinité, mais vous pouvez passer outre cette façon de faire et directement désintégrer leur village à coup de blaster et de rayon à Plasma à la manière des martiens de Mr Wells.
« Il y a des centaines de mondes, certaines crées par les joueurs, d’autres générés par l’ordinateur, mais chacun est unique » nous dit Will, « Mais même cette section de l’univers n’est en fait qu’une toute petite partie de la Galaxie ; Dans Spore nous avons à faire à des millions de mondes tous plus uniques les uns que les autres , and the way we can do that is we can have millions of players automatically building these worlds as they play, transparently." *
Il sera certainement très intéressant de voir comment se répercutera l’appel de Spore à travers le monde et si la communauté survivra, ou éviter, des assauts contre les autres. En effet, comment le jeu peut évoluer lorsque ce sont les joueurs qui créent leur propre contenu. Mais il est difficile de se poser des questions sur le potentiel du jeu avec autant de promesses à tenir. (Ndtraducteur : Je ne suis pas vraiment certain de ma traduction sur ce passage, c’est assez ambigu, toutefois voici le passage en anglais, pour vous faire une idée : But it is diffcult to ask questions about the game's potential with so much already coded in.) . Commencer en tant que bactérie, à la phase dite « microbe », puis la phase « créature, « tribale », « cité », « civilisation » pour finir au stade spatial, phase à l’échelle sans précédent dans l’histoire vidéo ludique, et cataloguer l’expérience de jeu de chaque joueur dans une encyclopédie appelée « Sporepedia » nous donne déjà tant de choses sur quoi baver…
Et maintenant, avec les Sims dont 60'000'000 d’exemplaires ont été vendus, Spore est l’univers qui est le plus susceptible de grandir très rapidement et d’atteindre les plafonds. Si seulement quitter notre planète était aussi facile, peut être devrait-il y avoir plus de jeu tel que Spore pour nous faire rêver…
La sortie de Spore est programmée pour 2007
Adam Doree
Directeur, Kikizo
* Cette partie-ci devrait être traduites tout bientôt.

By Captain-Cookies
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