La remontee des cotes atlantiques et les premieres batailles contre les Brittons (suite)
La conquete de Narbonna nous prit quelques annees. En effet, les chefs gaulois avaient decide de jouer le tout pour le tout a cet endroit.
Pourquoi cet acharnement ?
Tout d'abord, sans cette ville, leur "empire" ne serait plus connexe et les provinces isolees sont reelement moins dangeureuses. De plus, Narbonna ne se trouvant qu'a quelques jours de marche de Marseilla, cela presente un excellent point de ralliement pour leur troupe.
Ensuite, grace a l'aide des Brittons nouvellement entres en guerre, ils esperaient que ces derniers puissent reprendre Lugdunum - ou au moins mobiliser un maximum de force pour leur permettre de nous contrer en basse Gaule.
D'ou des envois repetes d'armees a Lugdunum et a Narbonna visant a detourner notre attention, a user nos hommes, a affaiblir notre economie. Mais il n'en fut rien. Mon cousin au troisieme degre reussit a tenir le siege de Narbonna et, avec les quelques hommes qui lui avait ete envoyes en renfort, put chasser le Gaulois de la province.
Pour ma part, la defense de Lugdunum et la remontee vers Alesia se fit tres lentement, devant sans cesse pourchasser une troupe adverse qui redescendait.
Ordre avait aussi ete donne a un de mes oncles, situe dans la peninsule italienne, de remonter vers le Nord pour prendre la province Gauloise la plus a l'ouest. Apres l'envoi d'un premier corps expeditionnaire d'"essai", le gros de l'armee fit le siege - victorieux, necessairement, car nous sommes Romains - de la cite qui menacait encore la province.
Des gaulois en Gaule, un mythe....
L'ancienne "puissance" gauloise n'etait plus
- Seules quatre provinces etaient encore sous dominien de ces barbares : une en Ibere, Alessia qui etait directement menacee, deux cites au bord de l'ocean (Nantes et .... Le Havre ?).
- Les principaux generaux gaulois - enfin disons "chef de guerre" - avaient peri et desormais, c'etait des sans-grades (
) ou des membres directs de la famille royale (
) qui venaient a la rencontre de mes armees.
- Les hommes connaissaient parfaitement l'ennemi et la strategie a appliquer contre eux - et ce malgre les "faibles" troupes dont nous disposions (toujours au legionnaire de base, au type avec un javelot et a la cavalerie legere).
- Nos generaux (enfin, mon cousin et moi-meme) etions fort et tres aggueris.
- l'or commencait
enfin a arriver (7.000po par tour, c'est pas le Perou mais c'est acceptable en construisant intelligemment).
Deux ombres cependant demeuraient :
- 4 fronts distincts existaient (les Pyrenees, la facade Atlantique, la vallee du Rhone, les Alpes Suisses)
- je ne connaissais rien des Brittons hormis ce que les rares espions avaient pu me devoiler et ce que j'avais appris a la guerre
- les tactiques contre les gaulois ne pouvaient s'appliquer aux Brittons de part leurs armees differentes et de part la configuration du terrain qui ne m'etaient plus benefiques (infanterie lourde et plus legere, char avec un tireur dessus et non plus type a pied + presence de foret et non plus de grandes plaines)