Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 01/02/2012, 16h05
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Juillet 1806

Après avoir traversé la moitié de la France, les capitaines Homére J. Bartimeus, Jean Robert Patrick de Whatman et Bob Terrius prennent le commandement de leurs navires en rade de Toulon : Frégates pour les deux premiers, une corvette pour Bob Terrius, avec une mission étalée sur 2 à 3 mois, le temps que les trois-ponts sont fin prêts à Nantes. On espère libérer la Méditerranée des fregates adverses qui rançonnent les bateaux de commerces français. Les Ottomans assurent avoir vu quelques navires anglais au large de la Grèce, nos 3 capitaines donnent plein est … et un beau matin, au large de la Créte, une voile ennemie est enfin à portée de vue ! Les Anglais ! Enfin !

On ouvre tous les sabords, la tension monte, puis une légère déception : c’est un navire de guerre autrichien, et non pas anglais ! Enfin l’occasion est trop belle de se faire la main sur ce bateau, un premier essai avant de s’en prendre à la marine la plus puissante du globe …
Whatman et Bartimeus prennent le navire sur chaque flanc, tandis que Bob Terrius décoche des boulets enchainés pour briser les mats de la frégate autrichienne.





A bout portant, la mitraille de Bartimeus fauche une partie de l’équipage autrichien s’activant sur le pont. Le capitaine succombe et le navire tente de prendre la fuite, mais ralenti par las canonnades de Bob Terrius, il ne peut prendre le vent comme il le souhaiterait et est rapidement rattrapé par la frégate de Jean Robert Patrick de Whatman. Le navire est abordé, l’équipage encadré par des soldats français et la frégate est ainsi rajoutée à la flotte française. A 3 contre 1, l’Autrichien n’avait aucune chance, il faudra voir face à un adversaire coriace comme les Anglais …

Dans le Tyrol, nouvel assaut autrichien contre la forteresse d’Innsbruck, 10.000 Autrichiens contre 10.000 Français dans un brouillard à couper au couteau …





L’artillerie est difficilement utilisable côté français, dans la cuvette entourant la forteresse, et on la positionne comme on peu sur les côtés, ne tablant pas spécialement dessus. Une puissante charge de cavalerie côté autrichien enfonce une de nos ailes avant de tomber sur une partie de l’artillerie… Carnage de notre côté, le colonel Jmlo n’a même pas le temps de passer à la mitraille avant d’être bousculé par des hussards adverses. C’est u miracle s’il s’en sort, alors que 90% de son unité est décimée, mais le chirurgien Major Superchaussette est formel : avec cette blessure au ventre, Jmlo ne reviendra pas sur le champ de bataille avant 6 mois. Le médecin est bougon : « Et encore, estimez vous heureux que, de par l’amitié qu’à l’Empereur pour lui, je m’en sois personnellement occupé : sinon c’était direct la fosse commune au bout d’une heure »

Le 5éme de ligne, avec Druss d’Haran et Locke, est séverement étrillé même s’il arrive à juguler l’avance ennemie. Surtout, ce sont les 80 canons adverses (là ou l’on ne peut presque pas en utiliser dans les rangs français) qui font mouche. Tout un pan de la forteresse s’effondre sur l’unité de la Garde qu’a récemment rejoint le lieutenant Urial, pierres et madriers se révélent être un piége mortel.
Superchaussette ampute à tour de bras, mais fait preuve de grand talent en sauvant le lieutenant Urial : le dos défoncé par une poutre, c’est 4 mois de convalescence minimum. On s’inquiéte : et si Urial avait été touché à la colonne vertébral ? « J’aurais amputé la colonne, tout simplement »

Toute la cavalerie française entre alors en scéne, allant sabrer de artilleur autrichien avant de s’en prendre à l’infanterie. A la tête des dragons d’Auvergne, le Capitaine Otto Amable Grandpieds s’illustre – c’est décidé, l’Empereur le fera colonel. Jag, Maximus et Griffon sabrent à tout va, mais ne peuvent porter plus loin leurs efforts – les Autrichiens ont planté des piques en bois sur tout le terrain et une partie de l’escadron des dragons de Griffon en fait les frais. On cesse la poursuite, les Autrichiens refluent dans le brouillard qui couvre leur retraite.

Bilan mitigé : 7.000 morts côté autrichien, mais une retraite réussie et des pillards qui passent désormais derrière les lignes française, entre Tyrol et Vénitie. Du côté de l’Empereur, plus de 2.000 morts et on sait que d’autres adversaires remontent le corridor jusqu’au Tyrol …
Pas le choix, on doit éliminer toute menace sur nos arrières … Rodo sort d‘Innsbruck, éclate les fuyards autrichiens (en laissant encore 800 morts sur le terrain) avant de reprendre position au sein de la forteresse.
A Venise, des compagnies autrichiennes s’en prennent là aussi à la ville, mais en petit nombre et face aux défenses mises en place …





Elles sont décimées et le danger est écarté. Le plus gros problème, c’est toujours Vienne et ses alentours … la révolte explose par bouffées violentes, et 10.000 soldats autrichiens apparaissent de nulle part en plein milieu de la province. Super … heureusement les pions français sont doucement posés. L’armée de Murat enfonce le prussiens et fait tomber la Silésie au sein de l’Empire. Le Capitaine Riri est le premier à défiler dans la ville avec son régiment, marque de faveur de Murat.

L’Etat Major prussien est divisé. Certains, comme Herbert von Palpatine, sont prêts à mettre le pays à feu et à sang plutôt que de céder face aux Français. Mais les défaites successives ont usé le pays, et la période faste de Fréderic semble si loin... La Prusse négocie la paix le 14 juillet 1806, après avoir perdu prés de la moitié de son territoire. Dans la foulée, Naples (pour laquelle on n’avait pas spécialement d’inquiétude) prend le carrosse en marche et concède la victoire française. Magnanime, Rodo ne décide d’aucune sanction contre la cité-Etat.
La Coalition éclate doucement. Autriche, Russie, Angleterre sont des ennemis valeureux, mais la première a déjà tellement perdu d’hommes … Encore une bonne bataille, une bonne victoire stratégique, et l’Autriche tombera comme un fruit mûr …

A Innsbruck, Rodo fait publier ce qui sera le code civil français. Et comme il faut éviter trop de troubles dans l'Empire en extension, on concéde de nombreuses libertés au peuple - promettant ainsi que, d'ici moins d'un mois, les syndicats seront autorisés. Une bouffée d'air, il y en a bien besoin, car les capitales comme Vienne et Berlin se laissent difficilement dompter...


petit bilan sur l'armée :
Jmlo, blessé et absent 6 mois
Urial, blessé et absent 4 mois

Armée de Rodo (Innsbruck) : Bravlyon, Boudi, Druss, Bébert, Locke, Otto, Jag, Maximus, Griffon
Armée de Davout/Masséna (Vienne) : Lionel
Armée de Ney (Poméranie) : Dédé, Lilan
Armée de Murat (Silésie) : Riri

Flotte au large de la Grèce : Bob Terrius, Bartimeus, Whatman

Tout juste sortis des casernes parisiennes : ArSparfell, Thrawn, Kara Iskandar, Elvis, Tahiti Bob
En création : Bismarck (artillerie 12 livres), Sentenza (Garde d'Honneur) - Sval : à suivre pour les Cuirassiers

Les planqués : Amaris, Superchaussette, Flump

Les ennemis : Coelio, Leaz, Aheuc, Palpat, Reborn

les morts : Darthmath, Loda

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