Discussion: Artemis de Kosigan
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Vieux 31/12/2006, 12h02
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Franconaute
 
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Suite à la pression de plus en plus irrésistible de mes nombreux fans , voici la suite, en exclusivité pour Franconaute !



Acte IV. Des morts-vivants en cascade



Courageusement, nous partons venger notre honneur et, accessoirement, chercher la main de Zorn, indispensable pour obtenir la fausse tête de Reginald . Le squelette vicieux nous attendait toujours, le temps ne signifie plus rien pour lui, et nous le réduisons en poudre : c’est bon, notre dague magique fonctionne remarquablement bien. Nous pouvons dès lors nous avancer dans les longs couloirs de la maison du nécromancien, avec un piège tous les 5 mètres minimum, ce qui nous laisse de marbre tant est grande notre habileté pour les désamorcer . Plus nous avançons, plus l’ennemi se renforce et jaillit de partout : d’abord de simples squelettes, puis des mages et prêtres squelettes, enfin des goules et des ombres, qui nous injectent une puissante maladie. Le nettoyage terminé, nous partons nous faire soigner à l’église de Saint Augustin et revenons de fort méchante humeur : nous n’aimons pas devoir faire appel aux services de l’église , cela va se payer et le responsable sera exécuté dans d’atroces souffrances .


Nous descendons dans les caves et arrivons alors au sommet d’une pyramide : en bas, des sectateurs de la mort et une horde de squelettes , mais nous parvenons habilement à rester cachés de ceux-ci et commençons un tir aux lapins contre les sectateurs, qui ripostent avec force magie (boule de feu, flèche acide de Melf, projectiles magiques etc etc, tout y est passé). Nos flèches habiles et notre agilité naturelle ont rapidement raison de ces suppôts de Satan et nous passons alors aux tirs contre les squelettes. Manque de chance, ceux-ci, commandés par d’abjectes rats-garoux, se montrent plus entreprenant et se précipitent vers nous : héroïquement, nous faisons alors face au sommet de la pyramide, arrêtant à nous seul les cohortes ennemies fort dérangées il est vrai par l’excellence de notre position (au risque de nous répéter, nous ne sommes pas un grand combattant, mais quel formidable tacticien nous sommes par contre ).


Cependant, même le plus puissant des rochers ne peut stopper la marée montante et nous sommes contraint de céder de plus en plus de terrain : il est temps d’effectuer un repli stratégique décidons-nous, mais toujours avec la plus grande dignité naturellement . C’est promptement et habilement réalisé, nous remontons à l’étage et laissons les squelettes en bas, pauvres sots. Mais mais mais ? Qu’est ce donc cette chose ? Deux immondes créatures avec des pinces d’un mètre de long, capables d’éventrer un humain en moins de trois seçondes , ont eu l’aberrante idée de nous pourchasser, voilà qui n’était pas prévu : ce sont des crochorreurs. Il est à noter, c’est très important, que nous ne les avions jamais aperçues en bas et l’idée nous effleure que l’auteur de la campagne, qui est un vrai pervers, les a mises là rien que pour nous faire ce sale coup justement .


Comme nous sommes plutôt salement amochés, nous nous en remettons entièrement à notre deuxième plus grande arme (la première étant notre cerveau ingénieux ) : nos jambes robustes et agiles. Nous courrons, dignement naturellement, à travers toute la maison, qui est heureusement fort grande, et récupérons de plus en plus vigueur et santé, grâce à notre amulette familiale qui nous régénère. Mieux, nous parvenons une fois encore à dissocier l’ennemi et pouvons dès lors massacrer un crochorreur puis l’autre : le duel fut épique, les pinces de ces sales bêtes font des dégâts vraiment terrifiants.


Une fois complètement rétablis, nous retournons dans les caves et finissons le travail : le nettoyage terminé, nous découvrons le corps torturé de Zoltan, sacrifié par ces fanatiques , et nous entretenons brièvement avec son spectre, auquel nous jurons de transmettre ses dernières volontés à sa fille bien aimée (si elle est jeune et jolie, nous rajouterons peut-être une dernière volonté de notre cru ). Une fouille complète nous laisse dépité : certes, Zoltan a été retrouvé, ou plutôt ce qu’il en restait, mais pas de traces du nécromant Théolonius et encore moins de sa troisième main.


Nous décidons alors de nous asseoir calmement et de réfléchir sereinement aux événements, chose que nous faisons par ailleurs fort bien : il y a justement un trône qui n’attend que notre royal postérieur . A peine l’avons-nous honoré de notre douce présente qu’il commence à vibrer… Et nous sommes téléportés dans un endroit mystérieux et sans aucune issue apparente : si maintenant on ne peut même plus s’asseoir tranquillement sans se retrouver dans une prison atemporelle, où va-t-on ?


Ah, mais nous ne sommes pas seul : il y a là, enfermé entre des panneaux runiques, un sympathique individu qui nous fait des signes. Il se montre d’ailleurs fort bavard : à l’écouter parler, cela fait 500 ans qu’il est coincé ici, enfermé par ses rivaux de jadis, mais maintenant il a gagné assez de puissance pour s’échapper. Il ne lui manque plus qu’un corps vivant à dévorer et il pourra retourner là haut, pour semer le chaos et la mort : nous arrivons donc juste à temps semblerait-il (en tout cas, c’était son avis ). C’est une liche et elle nous attaque avec hargne et férocité.


Fidèle à nos vieilles habitudes, nous effectuons un repli stratégique , tout en nous demandant où nous allons bien pouvoir aller vu qu’il n’y a pas d’issue : oh, mais tiens donc, Arzad (c’est son nom) ne nous suit pas. Comme c’est triste, il peut juste frapper à un mètre au-delà des parois runiques. L’œil mauvais et le sourire sadique , nous rangeons calmement notre dague et saisissons notre arc, en prenant tout notre temps puis le tir au dindon commence (et dire qu’un gros guerrier serait resté à combattre au corps à corps, sans jamais réaliser peut-être la bienvenue vulnérabilité de la liche ). Le carnage terminé, nous démolissons les parois runiques, dérobons le trésor d’Arzad et repartons via le portail magique qui vient d’apparaître.


Encore un triomphe pour Artemis Kosigan ! Seul problème, nous avons beau chercher, nulle trace de la fameuse main, ni du nécromancien d’ailleurs .


A suivre: la maison de l'Enfer


PS. Cet épisode est déjà joué. Pour la suite, j'essayerai de faire quelques screens de temps en temps pour permettre à mes nombreux fans de mieux visualiser la situation (un screen du repère de l'Archonte de la Mort aurait été du plus bel effet, mais je n'y ai pas pensé )
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