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Vieux 02/08/2005, 23h08
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Pour quelques coups de feu...



Le 28 juin 1914, en visite a Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine récemment annexée à la Monarchie Danubienne, l'héritier au trône Austro-Hongrois, François Ferdinand, est assassiné (après deux tentatives ratées) par un jeune activiste serbe, Gavrilo Prinzip, du groupe terroriste "Main noire".
L'événement, pour dramatique qu'il soit, aurait pu ne pas avoir de conséquences aussi dramatiques si l'interrogatoire des complices de Prinzip n'avait pas rapidement révèlé que l'attentat avait été soutenu par les services secrets serbes. Même si une partie de l'establishment Austro-hongrois ne pleure pas l'Archiduc, dont les idées fédéralistes et démocratiques dérangeaient, l'occasion est trop bonne pour l'Etat-Major.
Depuis 1901 et l'arrivée des Kaganovic sur le trôbe de Serbie, l'allié fidèle s'est mué en ennemi mortel, agitateur des Slaves de l'Empire. Belgrade se voit en effet bien capitale d'un grand Royaume des Slaves du sud. Une telle Yougoslavie se ferait évidement contre Vienne, qui tempête autant qu'elle le peut contre la propagande Yougoslave de son petit voisin.
Maintenant que Vienne a son casus-belli, l'Empire se doit néanmoins d'assurer ses arrières.


Guillaume II s'en voulant de ne pas avoir soutenu l'Autriche-Hongrie lors des deux guerres Balkaniques (Vienne aurait aimé intervenir afin de corriger les Serbes et de contrer l'influence Russe) ne peut pas à nouveau "trahir" son allié. Malgrès les risques de guerre européenne (Moscou soutiendra sûrement Belgrade... ) , l'Allemagne accorde son soutient inconditionnel au vieil Empire.



L'Autriche Hongrie rédige alors un ultimatum associant la police Austro-Hongroise à l'enquête Serbe, mais assorti de clauses insultantes pour la souveraineté du petit royaume Slave. Belgrade accepte l'ultimatum, à l'exception de ces clauses insultantes; mais pour Vienne, c'est tout ou rien. Le 28 aout, la guerre est déclarée, les obus Autrichiens tombent de l'autre côté du Danube, sur Belgrade.



Moscou ne peut rester impassible et mobilise, envoyant a Vienne un Ultimatum enjoignant de cesser les hostilité. Pour l'OKH, un entrée en guerre Russe contre l'Autriche est inacceptable. A son tour, Berlin mobilise et proclame "l'état de risque de guerre". L'OKH est certaine que la guerre va éclater. Les Allemands savent les Français alliés aux Russes. Le 1er août, un ultimatum est envoyé a Paris: la France doit cesser ses propres préparatifs et livrer, en gage, plusieurs places de l'Est pour la durée des prévisibles hostilité contre la Russie. Hors de question pour l'opinion, même si une partie d'entre elle est secouée par l'assassinat de Jaurès. Le gouvernement et Poincaré pouvaient-ils agir autrement?



Le 2 aout, le Reich déclare la guerre à la France et à la Russie... Le jeu des alliances a plongé le continent dans la guerre.



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Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
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