31/12/2008, 12h26
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Franconaute
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Date d'inscription: septembre 2005
Localisation: Asgard, monde des Ases
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Le front chinois
Les troupes du Mikado avancent encore, gagnant un hexagone de plus adjacent à Chung King, puis Umezu ordonne l’assaut : banzai ! La capitale nationaliste résiste cependant farouchement aux bombardements aériens tout d’abord, à l’assaut de l’infanterie nippone ensuite, qui reflue avec de lourdes pertes. Un intrépide projet de contre-attaque voit alors le jour : c’est de la folie, certes, mais attendre serait pire encore, il ne peut pas y avoir de seçond Paris. Cette fois, ce ne sont plus les rivalités Franco-Anglaises qui perturbent ces plans hardis, mais la quasi guerre que se livrent les chinois nationalistes et communistes , en dépit de l’ennemi commun, l’empire du soleil levant. Sur ordre de Mao, les troupes communistes s’enterrent et assistent sans broncher à la contre-offensive nationaliste.
Surprise, les nippons sont bousculés et contraints de reculer : l’étau sur Chung King s’est quelque peu amenuisé, mais la capitale reste menacée. Cette inattendue victoire chinoise, alors que l’allié allemand se couvre de gloire en mettant la France à terre, ulcère l’Empereur, qui ordonne à Yamamoto de lancer un grand assaut contre Kwei-Yang, la grande ville chinoise, première étape vers la vitale route de Birmanie. Galvanisés par leur récente victoire, les nationalistes, malgré les pertes, résistent et repoussent l’assaut : c’est le premier coup d’arrêt infligé au bélier nippon .
La situation en Chine fin août 1940
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