[Danton]

Mars / Avril 1941. Reculer pour mieux frapper

6 impulses

Le front d’Egypte

L’Angleterre coupe une fois encore le ravitaillement Italien en Egypte puis bombarde avec succès Suez : les blindés Italiens, désorganisés, sont balayés et le canal de Suez est de nouveau libre d’accès pour les alliés. Quasi au même moment, les forces françaises libres s’emparent de Tunis. Le Duce, furieux, ordonne de rétablir à tout prix l’envoi des pâtes, mais le gros de la flotte a pris le large pour aller défier les britanniques devant Gibraltar ! Trop faiblement escortés, les convois sont massacrés par les torpilleurs anglais, qui enregistrent leur plus belle victoire : 200.000 tonnes de navires italiens sont envoyés par le fond. Le moral gonflé au maximum, Gort lance l’opération Crusader : le Bomber Command frappe, l’infanterie Indienne et sud africaine achève le boulot. Balbo est anéanti, il ne reste plus en Egypte que le général Graziani pour faire vivre le rêve Mussolinien. Signe qui ne trompe pas, Eclair, le cheval blanc du dictateur, sur lequel ce dernier voulait parader dans la capitale Cairote, est rembarqué direction l’Italie. En voilà un au moins qui ne succombera pas de faim.

La fin du rêve Mare Nostrum de Mussolini ?



Le front d’Espagne

Dans les ports du Maroc et de Gibraltar, les Anglais déversent quantité de troupes, de bombardiers et de chasseurs. Le général Alexander établit son centre de commandement sur le Rocher même : l’Angleterre ne cèdera jamais la clef de la méditerranée. Surtout pas après avoir récupéré Suez. Mais le Reich, lui, est bien décidé à faire sauter ce verrou. Les débris du corps expéditionnaire britannique d’Espagne sont enfin massacrés, le Portugal est envahi et Lisbonne tombe rapidement. Une excellente base navale pour la Kriegsmarine, qui surgit au large du Rocher : après une courte canonnade, l’Amiral Raeder ordonne le repli, le Karlsruhe a sombré. Il est vrai que le gros de la Luftwaffe se concentre plutôt sur la méditerranée, en soutien de la marine Italienne, qui décide de venger l’honneur du Duce, humilié par la perte de Suez. Une farouche bataille s’engage, les aviateurs de l’axe font des miracles et coupent le ravitaillement anglais (ce qui ne concerne en réalité que les troupes françaises présentes à Tunis, Alexander est toujours bien ravitaillé par l’atlantique). Le Guilio Cesare est certes perdu, mais Londres perd des centaines d’avions, le Kent et surtout le porte-avion Glorious !

L’étau se referme sur le Rocher