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Vieux 23/08/2007, 18h17
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
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I. La fin de la Grande Grèce




C'est ainsi que les consuls partirent tout deux avec leurs légions vers Rhegium, en vue d'un long et pénible siège.

Avec moins de soldats, Trawnus est plus rapide que son homologue et arrive en premier à Rhegium avec son jeune protégé : Manius Aemilius Lafritus.






Plus tard Granpiedus le rejoignit. La république disposait là de toute son armée, la cité n'avait aucune chance de résister. Pourtant aucun assaut n'a été tenté, la cité était très bien défendue et un assaut aurait coûté la vie à trop de soldats. Les consuls combattants à nouveau ensemble, ou presque, s'installèrent pour un long siège.



Alors que Leazus et Trawnus se promettaient une parfaite neutralité l'un envers l'autre, la chance allait sourire au consul qui va indirectement profiter de l'aide apportée par son rival d'antant : Curtisus.
En effet Curtisus n'avait aucune magistrature, et de plus ne combattait pas sur le champ de bataille, Trawnus ne voulant pas d'un commandant aussi doué que lui, capable d'éclipser le consul. De ce fait pour Curtisus il ne restait plus qu'un moyen de gagner en notoriété : aller à Rome.
Alors qu'il n'était connu que d'une poignée de sénateur il parvient à acquérir très rapidement une notoriété importante... notamment par l'intermédiaire de sa femme qui jouissait d'une réputation sans faille dans la cité.





Petit à petit, mais sûrement il éclipsa le prestige de Leazus, ce qui arrangeait bien les choses de Trawnus puisqu'il constituait sa principale menace en vue des prochaines élections... Mais gare à Curtisus : sa notoriété grandit, et elle pourrait bien faire de l'ombre au consul lui-même !
Hoaxus, bien qu'un adversaire moins dangereux, est relégué au second plan, Curtisus reprend la place qui était la sienne avant la loose de Trawnus : dans l'esprit de tous les romains.



Pendant ce temps une nouvelle tombe : Carthage attaque la dernière cité grecque de la Grande Grèce : Syracuse. Alors que rien ne laissait présager cette guerre, Carthage s'empare aisément de la ville et contrôle maintenant toute la Sicile... Les grecs en embuscade au sud de Rhegium, prêts à nous tomber dessus dès que possible sont contraints de venir au secours de la cité. Bien qu'assez nombreux les grecs échoueront aux portes de Syracuse, c'en est définitivement fini de la Grande Grèce.
Aux prises avec les égyptiens, les grecs abandonnent leurs ambitions et n'iront plus à l'ouest de leur terre d'origine, ils acceptent la paix avec Rome !


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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
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