Chronique des Duchés de Brabant et de Limbourg
(1419 - 1429)
CHAPITRE PREMIER
La nomination de Ludwig Van Arhen Sparfelboeck comme Chancelier.
En l’an IV du règne de son Altesse Jean de Bourgogne, Duc de Brabant et Duc de Limbourg, la situation était des plus difficiles pour les Duchés. Le Duc, fils du regretté Antoine de Brabant et Limbourg, décédé en 1415, était à peine majeur, et facilement manipulable par son entourage perfide, et la politique des Duchés Souverains était manifestement dirigée en sous-main par l’oncle de son Altesse Jean, le Duc de Bourgogne Philippe de Bourgogne. Seuls les intérêts de ce dernier comptaient. C’est pourquoi, afin de préserver les Droits et Coutumes du Brabant et du Limbourg, les Grands s’assemblèrent à la Noël 1418 en la bonne ville de Bruxelles, et décidèrent d’élire un Conseil de Régence à la tête duquel serait placé le Comte Ludwig Van Arhen Sparfelboeck.
La généalogie des Ducs de Brabant et Limbourg.
Le Duc Jean IV de Brabant, un être faible, manipulable, rachitique, et mauvais. Heureusement que le Chancelier Van Arhen Sparfelboeck était là pour redresser la situation !!
Le Brabant en 1419 : un pays pays dans une situation difficile, engoncé entre plusieurs grandes puissances.
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CHAPITRE DEUXIEME
La guerre de Hollande
Cette décision mécontenta vivement le Bourgogne, qui a peine un mois plus tard, profitant de la faiblesse des Duchés Souverains, tenta d’y rétablir son gouvernement étranger irrespectueux des Doits Locaux. En juillet, après à peine quatre mois de dures batailles, la situation était déjà désespérée. Les armées Ducales, fortes de seulement 3 000 hommes avaient dû effectuer une audacieuse retraite stratégique en Utrecht, hors de portée de la furie des 11 000 bourguignons à pieds, accompagnés de 3 000 nobles bourguignons à cheval, qui tuaient les maisons brabançonnes, pillaient leurs femmes, et violaient leurs chevaux.
Les armées bourguignonnes surclassent les armées brabançonnes à 3 contre 1.
Devant la déferlante, le Brabant était rapidement obligé de signer une paix humiliante. Néanmoins, les Grands renouvelèrent leur confiance à Ludwig Van Arhen Sparfelboeck à la Noël 1419, après une année qui avait était catastrophique.
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CHAPITRE TROISIEME
La politique matrimoniale
Pendant les cinq années qui suivirent, le Brabant tenta de se remettre de ses blessures. Le Brabant, malgré ses faibles ressources en hommes, put monter une armée de 6 000 hommes et 2 000 cavaliers, en prévision d’une nouvelle guerre avec la Bourgogne que tous savaient imminente.
Le deuxième volet de cette politique fut une habile politique matrimoniale. Le Duc disposait de quatre sœurs : Isabelle, Marie, Anne, et Aglaé.
La plus belle, Anne à la croupe d’airain, fut mariée à notre beau cousin Charles de Bourges, héritier du trône de France, afin de renforcer les liens entre les deux branches de notre famille.
La plus maligne, Isabelle à la bouche de velours, fut offerte en mariage au Duc de Bavière.
La plus jeune, Marie aux seins de soie, fut offerte en mariage au frère de notre bel ami l’Empereur de Bohème.
Enfin, Aglaé au foie résistant ne pouvait trouver de prétendant, malgré de nombreuses demandes dans toutes les cours d’Europe. Elle fut de nombreuses fois proposée à la Bourgogne, dans l’espoir de sceller la paix entre nos deux nations, mais elle fut à chaque fois vilement repoussée. Elle fut finalement donnée en mariage au Prince Héritier de Milan, qui en fut fort content car il ne pouvait espérer mieux.
La belle Anne de Brabant, future Reine de France !!
Sa sœur, Isabelle de Bavière.
Marie de Bohème, sœur de notre bon Duc.
Aglaé de Milan, mère des futurs héritiers de Milan.
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CHAPITRE QUATRIEME
La Grande Révolte Flamande
En 1425, 5 ans presque jour pour jour après la signature de l’accord de paix en la Bourgogne et le Brabant, la Bourgogne nous attaquait à nouveau, dans la but perfide de chasser le Grand Chancelier Van Arhen Sparfelboeck et de s’emparer des plus riches régions de nos Etats. Mal leur en prit, car aussi après, plusieurs dizaines de milliers d’homme se soulevaient en Flandres, en Picardie, en Artois, à Cambai et Valenciennes. Ils réclamaient tous d’être mis sous la sage et juste autorité de notre bon Duc de Brabant. En à peine deux ans, les armées bourguignonnes étaient battues, et la Bourgogne devait céder les Flandres, Bruges, et Gand. Le peuple Flamand, quand a lui, rejetait les usurpateurs, et s’en remettait à leur Duc légitime !! En octobre 1428, une grande assemblée des Flandres, comprenant les principaux représentants des trois Etats en Artois et en Hainaut, proclamait l’Indépendance du Duché des Flandres, et en remettait la couronne au Duc Jean. Dans le même temps, la ville de liège décidait également de s’en remettre à la sagesse légendaire du Comte Van Arhen Sparfelboeck, et choisissait d’entrer dans une union pleine et entière avec le Brabant. En quatre ans, la situation s’était retournée grâce à une campagne rapide, qui lui avait offert les Flrandres, et à la clairvoyance des populations des Flandres. Le Brabant s’augmentait alors de trois provinces sans qu’elle n’ait à entreprendre d’action !!
Vive le Duc, vive le Comte Van Arhen Sparfelboeck !!!
La situation du Brabant en 1429.
En dix ans, le Brabant a gagné une province, et s'est agrandi naturellement de trois provinces. Au Nord, il ne reste de Bourguignon qu'Anvers, où il se murmure que des évènements pourraient arriver et que les échevins remettraient d'eux-mêmes les clefs de la ville au Duc du Brabant, dans un avenir proche.
Au Sud, la France Révolutionnaire est une proie de choix, car le Duc ne saurait accepter une telle présence politique en plein XVième siècle.
Au Nord, il est bien évident que les autres États devront tôt ou tard entrer dans le système politique Brabançon...