Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 13/03/2012, 16h06
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Printemps 1807


Tandis que le conflit européen s’est momentanément calmé sur le continent depuis que la Russie, la Prusse et l’Autriche gardent un silence consterné devant les avancées de Rodo 1er, l’Etat-Major décide de définitivement sanctuariser la Méditerranée. L’escadre de Villeneuve, désormais capable de rivaliser (espére-t’on !) avec n’importe quelle flotte ennemie, franchit le détroit de Gibraltar tandis que sur terre le Prince d’Aspar, désormais maitre du Rocher, fait regrouper tous les navires anglais, espagnols et français qui peuvent être trouvés afin d’embarquer les troupes : On marchera sur la Sicile et le Piémont-Sardaigne puis on remontera toute la botte pour rejoindre Masséna qui, depuis le Nord, devra de son côté réduire toute opposition du Royaume du Vatican.

Cependant l’armée doute, tant la Royale n’a pas su démontrer une réelle maitrise des Mers depuis plusieurs années … Villeneuve fait taire les dissensions en lançant toute la flotte au large des Baléares, et la confiance semble renaitre du côté français : les marins ont enfin à disposition les meilleurs navires qui soient !

Les capitaines Bob Terrius et Jean Robert Patrick de Whatman ont pris récemment le commandement de leurs navires respectifs, le Triomphant et le Pompée, tandis que Homère J. Bartimeus, tout juste revenu du rivage grec, fait ses premiers pas sur le Terrible. 122 canons chacun, tandis que 4 autres trois-ponts identiques complètent le dispositif. Deux deux-ponts sont en seconde ligne (74 canons chacun) tandis que 4 frégates (38 canons) pourront user de leur vitesse pour rattraper d’eventuels fuyards.





Début avril, c’est sur une mer démontée que l’escadre de 13 navires français s’attaque aux maigres forces anglaises qui avaient jusque là pu tranquillement arraisonner nos navires de commerce : 3 frégates, ainsi que 3 navires bourrés de marchandises chargées en Egypte et à destination de Londres. Le brouillard camoufle temporairement nos propres forces tandis que la petite escadre anglaise avance en confiance, ignorant que Gibraltar est tombée depuis prés d’un mois.

Arrivé à portée, alors qu’on entend déjà les cloches sonner sur le pont anglais, le Pompée fait feu de tous ses canons, aussitôt repris par le Triomphant et le Terrible.





Les salves encadrent la frégate Endeavour, qui tente de manœuvrer au plus juste pour eviter les boulets français. Le bois craque, les voiles perdent leurs attaches, un homme tombe de la hune avant dans un grand cri avant de s’écraser sur une eau aussi dense qu’un mur.





Panique du côté britannique, maintenant qu’ils perçoivent pleinement la menace française. Tandis que l’Endeavour est sévérement pris à partie, le reste de la flotte tente de changer de cap mais c’est pour trouver, alentours, d’autres navires français.





Dans les entrailles des vaisseaux français, on s’affaire et les salves partent régulièrement. Quand un bateau anglais est touché ou qu’il démâte, des cris de joie éclatent dans les cales. Même contre un ennemi certes modeste, la Royale tient sa revanche et sa renaissance.





Bob Terrius prend en chasse une des frégates ennemies, déjà ralentie par les avaries qu’elle a subies, tandis que Bartmeus se rabat au dernier moment devant la proue du navire. On laisse le choix aux Anglais de se rendre, mais seuls nous parviennent des jurons...





Une terrible bordée s’abat alors sur la frégate anglaise, qui commence à s’enfoncer dans les flots. Ailleurs aussi, les Anglais font pâle figure, et c’est toute l’escadre qui semble faire naufrage, tandis que les matelots français continuent d’ouvrir des brêches dans les barcasses ennemies.





L’amiral anglais ayant été écrasé par la chute d’un mat, c’est son second qui donne l’ordre d’abandonner les navires. La canonnade se tait tandis qu’on ramasse les matelots anglais qui n’ont pas été emportés par les vagues et la mitraille, ou qui ne sont pas prisonniers des colosses brisés qui disparaissent dans les profondeurs.
Villeneuve peut faire demi-tour pour aller se battre contre Nelson dans l’Atlantique, tandis que 12.000 Français débarquent à l’ouest de la Sicile. Les Italiens attendent à proximité des plages et attaquent sitôt les Français débarqués, espérant briser dans l’œuf la conquête de l'île.





Mais ce sont les victorieuses armées d’Espagne qui sont là : le Prince d’Aspar, le colonel Thrawn, le capitaine Kara, le général Elvis, mais aussi Tahiti Bob, Bismarck, et Sentenza … Du côté italien, on frissonne, comment résister à des bougres qui ont chatié l’armée anglaise ?

On arme alors les mousquets, s’en remettant à Dieu, un allié de poids depuis peu pour la Coalition : il y a quelques heures, au moment où les artilleurs de Masséna, depuis leur position sur le versant nord du Janicule, pointaient leurs pièces sur le dôme de la basilique St-Pierre, le Pape Pie VII rendait publique la bulle excommuniant Rodo 1er.
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