Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 23/02/2012, 16h25
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Automne 1806

Le temps des grandes offensives est venu : il faut mettre l’ennemi à terre et faire exploser, une fois pour toute, la coalition menée par les Anglais.
Munich désormais solidement tenue par nos alliés, Rodo lance toute son armée sur les forces russes présentes à Stuttgart – on ne peut laisser un tel œdème au centre de l’Empire ! Dans les bagages français, on emporte également quelques troupes bavaroises, qui espérent que l’Empereur leur laissera le contrôle du Württemberg.

Dans le même temps, on lance 2 grandes offensives contre l’Autriche et la Prusse. L’armée de Murat lance l’assaut contre les dernières forces autrichiennes qui tiennent la Moravie, ce qui permettra de sécuriser définitivement Vienne au nord, de couper l’Autriche en 2 et d’isoler Prague. Quant au Maréchal Ney, il quitte Berlin et se dirige à l’est pour contrer les nouvelles incursions prussiennes dans la région. La rumeur enfle, on sait que derrière la déclaration de guerre de la Prusse, se tient une fois de plus en embuscade le général Herbert von Palpatine. « Ne craignez vous pas une embuscade ? » glisse t’on à Ney ? Le Maréchal est souriant : ceux qu’on a fessés une fois auront de nouveau le postérieur rougit par la raclée infligée par les Français, c’est sur !

Fin octobre, Rodo et Murat lancent leurs assauts respectifs …





Les pertes françaises sont minimes, les actes de courage ont été nombreux. On promet de l’avancement bientôt pour tous et, le premier, William Locke passe colonel au 5éme régiment de ligne. Stuttgart est libérée, les 10.000 russes en garnison sont liquidés, le Wurttemberg est rétabli dans ses frontières initiales, mais ce sera désormais un protectorat français.




Les Bavarois chouinent, mais on leur promet encore Prague et le Tyrol. Nos alliées continuent donc de nous suivre et les forces conjointes tombent sur le dos des dernières armées russes présentes dans la région. Prés de 15.000 hommes, encore, qui disparaissent en une petite journée dans un torrent de poudre et de sang.

A St Petersbourg, on s’inquiéte : le Tsar a perdu 4 de ses meilleurs généraux, et prés de 50.000 hommes en 8 semaines. Talleyrand manœuvre, et le Tsar propose un traité de paix avec la France. Magnanime, Rodo 1er accepte, non sans y mettre quelques conditions : le Tsar doit défaire toutes ses alliances avec la Coalition. Un jour, peut être, pourra t’on même s’en faire un allié contre l’Angleterre ?

Victoire éclair pour Murat également, la Moravie est annexé. Riri passe également colonel au 12éme de ligne, puisque tous ses supérieurs immédiats ont été tués. Le général de brigade Gladiatt l’assure, le prochain promu, ce sera lui ! L’annexion de la Moravie permet de conforter la cohérence du bloc impérial et de ses alliées



En blanc, les régions de l’Empire – en vert, les alliées. Et puis du rouge, bien sur, beaucoup …


Rodo nomme également un nouveau général, Jean Reynier, qui quitte Paris avec le gratin de ce qui peut marcher, galoper et rouler au sein de l’Empire : Le colonel d’Aspar et ses escadrons de gendarmes-lanciers, les Chasseurs à pied de la Garde Impériale (Capitaine Kara d’Iskan d’Ar, Capitaine Tahiti Bob), des Grenadiers-à-pied de la Garde Impériale (colonel Guerrand Amédée Thrawn, général de brigade Elvis Gérard), la Garde d’Honneur du lieutenant Gaspard Sentenza, et de l’artillerie lourde de 12 livres, avec le colonel Jean Hubert Bismarck. Et puis des Grenadiers de Ligne, des Flanqueurs-chasseurs, des Chasseurs de la Jeune Garde … Ne manque que le régiment de cuirassiers du colonel Sval, mais les recherches ne le permettent pas encore …

L’armée descend la vallée du Rhône – on leur adjoindra une puissante cavalerie à Marseille, et le général Reynier pourra traverser l’Espagne pour prendre Gibraltar. D’autres consignes, plus secrétes celles là, l’accompagnent pour une campagne qui ne sera certainement pas une partie de plaisir …





Une seule inquiétude tenaille Rodo : Ney sera-t-il de taille contre les Prussiens ? On le connait si bagarreur, impulsif, si vindicatif, et ne prenant pas soin de ses flancs …





Mi novembre, le quartier général, qui sans cesses bruissait d’éclats de voix et de rires, se tait alors que la rumeur enfle. Un pli, depuis la Silésie ! Le messager, crotté, hagard, livide, porte l’uniforme du 15éme régiment d’infanterie de ligne. On donne de l’eau au soldat, qui murmure son grade et son nom : Capitaine François-Léopold Dédé. Son unité ? Disparue.
Rodo vient s’enquérir lui-même auprès du Capitaine et lui tend la main pour lui prendre le message. Une question flotte. Ce pli, c’est le Maréchal Ney ? François Léopold Dédé acquiesce avant de s’effondrer au sol. On fait venir le Chirurgien Superchausette, qui s’exclame : une blessure aux vicéres ! Comment a-t-il pu tenir jusque là et faire le voyage ? L’homme est perdu, tout le monde le sait. Le capitaine Dédé rend son dernier souffle aux pieds de l’Empereur, qui, pour conjurer ce que chacun pressent, n’a toujours pas ouvert la missive.
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