[athax]

Deuxième partie : Guerre civile et morcellement

Heureusement, dans la tempête, le peuple prit l'initiative de me montrer son soutien : les révoltes paysannes de Gabes et Bizerte prirent fin ; Benghazi récupéra du pillage dont elle avait été victime.

Malheureusement, des bandes armées commençaient à se promener dans le royaume ; la scierie de Palerme fut détruite ainsi que d'autres bâtiments n'appartenant pas à l'état. Il ne s'agissait plus d'un risque de pillage, de rançon : il s'agissait de destruction. :boum:

J'étais cloué au sol par la maladie et ma blessure. Mes fils, les trois qui étaient restés auprès de moi prirent le commandement de mes armées afin de ramener de l'ordre dans le Royaume. :policier:

Le comte de Tarente fut rapidement mis au pas, ses terres furent annexées à la couronne : je pensais qu'il était grand temps de faire comprendre comment serait traités les traîtres !
100 milles ducats passèrent par la même occasion dans les caisses du trésor.

Mal m'en pris : mes vassaux rebelles semblaient n'attendre que cela pour me déclarer tyran !

En septembre 1130, le duc de calabre, mon cousin, Eudes de Hauteville se déclare indépendant: il ne fait plus partie du Royaume d'Afrique !

Afin d'éviter une accélération du morcellement de l'Etat et d'asseoir ma légitimité et celle des mes descendants, je prends alors une décision que je pensais prendre dans un moment plus glorieux.

Sur mon lit ... de mort selon tous, je me fait couronner Roi de Sicile, Duc de Constantine, Duc de Cyrenaique et Duc de Tripolitaine.
Même si ces royaume ou duchés sont partiellement perdus, mes héritiers pourront remettre la main dessus.

En quelques mois, la stabilité du royaume était passée de + 2 à -1 ! 50 années d'efforts sont mis à mal !

Lorsque j'ai donné ma fille aîné à Roger de Pouille, ce dernier m'a envoyé 1039 sacs de 1000 ducats d'or. Je ne le savais pas si riche. Je n'oublierai pas son soutien, et mes fils non plus.