DEPART DE MIDWAY
Le 08 Mars, nous quittons Midway pour notre zone de patrouille.
Je fais tracer le cap pour longer les cotes orientales du Japon et ainsi élever nos chances de rencontrer des navires japonais.
Distance jusque notre zone de patrouille, distance 4000 miles nautiques.
J'espere que le temps de notre voyage, mes opérateurs radars pourront se mettre d'accord sur le fonctionnement de nos systemes
En effet, les matelots Tahiti Bob, Danton et Von Manstein passent des heures à discuter sur le mode opératoire de notre radar.
'Il fat appuyer sur ce bouton quand ca fait bing'
'Non, le fil rouge va sur le bouton rouge'
'Et qu'est ce qui se passe si on tourne ce bouton...'
Je préfère les laisser dans leurs interminables discussions....
Le 17 Mars dans la nuit, l'officer de quart à la vigie,l'Enseigne Ulysses Marius, vient me reveiller pour me signaler un contact.
Je m'extirpe difficilement de ma couchette pour me rendre sur la passerelle
(faudra quitter cette sale habitude de repérér les navires japonais en pleine nuit, si je n ai pas mes 10 heures de sommeil, je suis bon à rien moi)
Arrivé sur la passerelle, l'Enseigne Marius tend le bras pour me montrer la direction du contact...
(Marrant, j'avais jamais remarqué qu'il a les yeux bridé ce Marius.. Il n'aurait pas du sang japonais celui là... faudra que je m'en méfie...)
'Enseigne Marius, pourquoi le radar ne nous a pas signalé ce contact'
'Ben..., en fait.., c'est à dire que....'
'OK, laissez tomber.....
Bon, on va se la jouer prudente... J'ordonne la plongée en profondeur périscopique.
Les moteurs électrique en avant toute....
Arrivé à proximité, j'observe la silhouette du japonais à travers le périscope et la compare au guide d'identification...
En fait, je repere il s'agit d'une petite flotille de pecheur qui rentre vers le japon
Bon, celui là et inoffensif, je rabat le périscope et j'ordonne de faire surface...
M'adressant à l'offcier de quart, l'enseigne Ar Sparfell :
'Demandez à Pipo et Molo de monter sur le pont !'
'Pipo et Molo mon commandant ?'
'Oui, les 2 guignols qui nous servent d'artilleurs....'
A quelques centaines de metre, les marins japonais, ignorant notre présence, sont inconscients de leur sort qui se joue, admirant le résultat de leur pêche qui s'entasse sur le pont.
A peine attelés à leur canon, les offciers mariniers Griffon et Jmlo font preuve de dextérité.
Les premiers obus font mouche...
Rapidement, les bateau de peche s'embrasent grâce aux obus explosifs utilisés par nos canoniers.
L'un après l'autre, les navires japonais sont coulés.
Au moins, la formation d'artillerie à Peral n'aura pas été inutile. C'est pas comme ces bras cassés d'opérateurs radar.
L'ensemble de la flotille est coulée, je fais redescendre les servants dans l'entrepont et ordonne à l USS Grampus de s'éloigner de la zone, alors que dans la nuit, les flammes finissent de consumer les navires japonais
Nous transmettons notre rapport de contact alors que nous remettons le cap sur Okinawa.
