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Vieux 02/08/2005, 23h18
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La Der des Der?


The Battle Cry of Freedom


1. Our flag is proudly floating
on the land and on the main,
shout, shout, the battle cry of freedom;
beneath it oft we've conquered
and will conquer oft again,
shout, shout the battle cry of freedom.

Chorus
our dixie forever, she's never at a loss
down with the eagle and up with the cross.
we'll rally 'round the bonny flag, we'll rally once again.
shout, shout the battle cry of freedom.

2. Our gallant boys have marched
to the folling of the drums,
shout, shout the battle cry of freedom.
and the leadersn charge
cry, "come boys, come!"
shout, shout the battle cry of freedom.

3. They have laid down their lives
on the bloody battlefield,
shout, shout the battle cry of freedom.
their motto is resistance--
"to tyrants we'll not yield!'
shout, shout the battle cry of freedom.



La déclaration de guerre du mois de février 1914 avait été une surprise totale pour la Confédération. Discretement, l'Union avait accru ses forces au cours des années 1906-1914 et pouvait se targuer, en 1914, d'une parité numérique en ce qui concernait les effectifs de l'armée de métier. En effet, si l'Armée Sudiste était sur le papier plus nombreuse, dans les faits une partie non négligeable de celle-çi était basée en dehors du Dixie Land et surtout, afin de soutenir la formidable croissance de la fin de l'administration Beckinridge et du début des années Wilson, de sérieuses coupes budgétaires avaient été faites avec pour conséquence de nombreuses unités aux effectifs incomplets. Il fut longtemps reproché à Wilson son insouciance, mais ce serait oublier que pendant les neuf années précédant la guerre, les trois cuirassés -seulement- sortant des chantiers navals furent commandés par son administration. C'est aussi oublier que l'administration Beckinridge ne fit guère plus auparavant.
La Confédération vivait ces années d'Entre deux Guerres dans un esprit de total confiance en soi, et ce sentiment était partagé par l'ensemble de la société. Certes, quelques voix s'élevaient, demandant un intérêt plus grand envers les question militaires, s'inquiétant du réarmement du voisin. La raillerie était la réponse le plus courante à ces personnes, les vieux préjugés sur l'incapacité Yankee a faire la guerre étaient redevenus monnaie courante.
Au nord, au contraire, l'humiliation de 1905 avait provoquer un important mouvement militariste, une grande partie des efforts de l'Union étaient alors consacrés à la reconstitution d'une armée conséquente et d'une flotte correcte, tandis que le gouvernement de Washington était à l'affut de la moindre occasion de nuire au Sud.
Au début du mois de février, un incident de frontière minime dans le Kentucky, ne donnant même l'occasion de coups de feu, permi à l'Union de déclarer la guerre, prétextant de "violations répétées et agressives de la frontière de l'Union par les soi-disant Etats Confédérés":

"Mes chers compatriotes,

il y a 50 ans, notre grande nation, née de la révolte juste et légitime des colons de Boston contre l'arbitraire pouvoir hannovro-britannique, fut scindée par la plus atroce, la plus pénible, la plus inacceptable des guerres. Ceux qui étaient encore des frères, qui partageaint la même grande maison de la foi et de la liberté, qui priaient et travaillaient ensemble, ont commencé à se battre. De ce combat n'est sorti aucun vainqueur. Contrairement à ce que vous fait croire la propagande présidentielle du Tyran Wilson, de son pays dégénéré et abruti par les artifices du progrès, le sud n'est pas la patrie de la liberté, le sud n'est pas la patrie de la prospérité, le sud n'est pas la patrie du progrès. Le sud c'est la nation la plus sanguinaire de l'hémisphère américain! Le sud c'est l'alliance des esclavagistes terriens, des capitalistes avides, des chrétiens réactionnaires et des généraux impérialistes. Le sud c'est le visage de la tyrannie et de l'oppression.
Nous américains de Boston, New York ou Philadelphie, de Chicago, Detroit ou Buffalo, nous ne voulons pas de l'infâme bruit de bottes du sud dans nos campagnes! Mes frères, il est temps de mettre fin à la domination des monstres avides de sang qui vivent au sud. Les Etats-Unis ont leur dernière chance pour sauver l'Amérique et le monde! A l'assaut!

Vive la liberté! Que Dieu nous protège! God bless America!"
--- Cleveland, President Theodore Roosevelt, le jour de la déclaration de guerre. -transmis par le Lieutenant Dan :D des Confederate Intelligence Services

Au sud, la surprise était totale. Tant dans l'opinion que plus haut. Immédiatement, la mobilisation générale fut annoncée, un million et demi d'hommes de tous les Etats allaient revêtir l'uniforme. A la surprise succéda la résignation. Les Yankees attaquaient? Ils allaient voir ce qu'ils allaient voir! La situation était bien différente de 1905 où le Panama déclencha la crise. Cette fois-çi, l'Union était bel et bien l'agresseur. Cette fois-çi, c'était l'indépendance qui était en jeu. Il y eu de nombreuses scènes d'enthousiasme au passage des mobilisés ou à l'affichage des placards, mais c'était surtout un profond respect envers les soldats et un grand patriotisme qui s'exprimaient ainsi.

Par une tradition dorénavant bien ancrée, les combats commencèrent par une attaque Yankee sur la province de Manassas, véritable autoroute vers Richmond ultra connue par les deux Etat-majo, à peine une semaine après la déclaration de guerre. 50 000 hommes en bleu tâchèrent d'arracher le contrôle de la province au deux divisions chargées de défendre cette frontière, ils en furent empêchés par l'arrivée du corps du général Debray, qui les repoussa hors de la Confédération.



Pendant tout le temps que dura la mobilisation des deux camps, il n'y eut que quelques combats de frontière. L'Union s'empara sur un coup de main de Charleston, en Virginie Occidantale, les escarmouches entre divisions ensanglantaient le Kansas. Ce calme allait être brisé par l'entrée en scène des divisions mobilisées.


L'Union a mobilisé sérieusement et concentre ses forces à Washington.

L'Union concentrait ses forces autour de sa capitale, la Confédération en fit de même. Le 20 avril 1914, plus d'un million d'hommes étraient en action sur ce front, profitant d'un retrait mystérieux des Yankees vers le Nord Ouest, pendant ce temps là, le reste des conscrits était concentré dans le Missouri afin d'attaquer les Etats frontaliers (Illinois...) et dans l'ouest , afin de prémunir une offensive vers les centres industriels du Texas. Sans oublier que les mobilisés des Caraïbes et d'Amérique Centrale étaient alors amenés par bateaux (300 000 hommes) vers la Nouvelle Orléans. Ce fut l'occasion de premiers engagements navals, au large des côtes de Virginie. La flotte Confédérée battit les Yankee a plates coutures.



Début mai, les offensives Confédérés commencèrent. Partant du Kentucky, un premier Corps attaqua à travers Cairo vers
l'Illinois tandis qu'en Virginie, l'armée principale attaquait par Frederick, visant à envelopper Washington afin d'y détruire le plus de divisions ennemies possibles. La stratégie confédérée était la même que lors de la guerre du Panama: passer en force dans le Nord Est, s'emparer du plus de territoires possibles pour forcer l'Union a accepter la Paix. Le commandement Confédéré eut préféré que le million d'hommes repérés quelques semaines auparavant ne s'éloigne pas de la capitale fédérale, afin de l'y enfermer, mais ce ne fut pas le cas. Quoi qu'il en soit, à la fin du mois, Philadelphie était occupée et le 16 juin, Salisbury et sa province fut prise. Washington était encerclée, avec 60 000 défenseurs. Le 26 juin, l'assaut débuta.



La ville fut rapidement prise, une fois de plus, le Battle Flag flottait sur la Capitole, le Nord Est était à nouveau à la merci de l'Armée du Sud.

La guerre moderne s'accompagne de destructions civiles importantes.

L'Union avait mystérieusement envoyé ses troupes hors de Nouvelle Angleterre. Il s'avèra que celle-çi avait décidé de frapper là où la Confédération était traditionnellement faible: dans l'Ouest.



Immédiatement, le gros des forces Confédérées partit vers l'Ouest, où allait surement se jouer le sort de la guerre.



Pendant ce temps là, la progression Confédérée en Nouvelle Angleterre continuait, sans rencontrer de résistance organisée. L'Union avait commis une erreur majeures en faisant quitter ce théâtre d'opération à ses forces les plus nombreuses. Fin Aout, les troupes Confédérés s'en prenaient à New York, et la ville tombait rapidement, malgré l'héroîque défense des Yankees.



La progression Sudiste dans les Etats de la Nouvelle Angleterre été ralentie par le départ vers l'Ouest de la plupart des troupes, mais ca ne l'empêchait pas d'être particulièrement impressionnante.
Sur la frontière des Etats plus "centraux" tels que le Kentucky, la situation était calme, bien que le front soit particulièrement mouvant au Nord du Missouri, où les troupes Sudistes et Nordistes s'affrontaient dans un jeu de Yoyo.
Plus à l'ouest, les divisions du Texas et du Nouveau Mexique faisaient de leur mieux pour retenir les très nombreuses troupes de l'Union, jusqu'à la bataille d'Albuquerque: Enfin arrivées sur ce théâtre d'opération le gros des Forces Confédérées allait pouvoir défaire le gros des forces de l'Union.



Après quinze jours de combats particulièrement acharnés, les Confédérés réussirent à repousser l'armée du Nord qui se replia vers Phoenix.

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Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
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