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Vieux 15/08/2007, 18h02
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
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I. Les magistrats


Les questeurs : ils seront présents hors du cursus honorum, en tant que conseillers et gardiens du Trésor. Ce rôle sera dévolu au personnage le plus doué en gestion. Toujours est-il que ce ne sera pas un rôle important, il n'y aura qu'un seul questeur qui sera plus un fonctionnaire qu'un magistrat. En somme le poste sera occupé tant qu'un personnage doué en gestion existera, bref pas d'égibilité.

Les édiles : ils ne seront pas présents dans le récit.

Les préteurs : au début il y en aura deux, détenteurs de l'Imperium ils peuvent commander éventuellement une armée, armée qui sera en général assez réduite sauf cas exceptionnel ou s'ils viennent à assister un consul lors de grands conflits (ils ne font que l'assister, ils n'ont pas de supérieur hiérarchique sur le terrain). L'un d'entre eux (si ce n'est un Consul, mais ça sera plutôt rare) devra rester obligatoirement à Rome pour procéder ainsi aux convocations des assemblées et Sénat.
Conditions pour être préteur : minimum 20 ans, 2 points en influence, 1 point en militaire.
Avec le temps il pourra y avoir plus que 2 préteurs, mais pas tant que ça, les propréteurs prendront le pas.

Les propréteurs : il y en aura aussi, notamment lorsque la partie sera à un stade avancé. Leur mission principale sera de chasser les rebelles dans une province donnée (province à ne pas entendre comme une seule province dans RTW, mais un groupe de provinces) et éventuellement de petites armées ennemies (ils ne peuvent donc pas quitter la province qui leur a été assigné avec les troupes, sauf si le Sénat en décide autrement). Ils auront en général sous leur commandement une armée asssez réduite (2 légions maximum sauf crise (N.B.: 1 légion = 5 unités dans RTW))
Conditions pour être propréteur : avoir été préteur, 2 points en influence, 2 points en militaire.

Les consuls : il y en aura toujours que deux. Ils seront chargés de commander les plus grands armées lors des grands conflits.
Conditions pour être consul : avoir été préteur, âge minimum 30 ans, 4 points en influence, 3 points en militaire.

Les proconsuls : alors que les propréteurs sont tenus de maintenir l'ordre dans des régions relativement calmes, les proconsuls auront soit à charge des provinces frontalières agitées, soit de conquérir de nouvelles provinces. En somme ils sont un peu comme les consuls, sauf qu'ils sont limités géographiquement aux provinces qui leur auront été assignées.
Conditions pour être proconsul : avoir été préteur ou consul, 3 points en influence, 2 points en militaire.

Les censeurs : il n'y en aura qu'un, ce sera tout simplement le plus vieux personnage sans magistrature. Il n'aura qu'un rôle très limité... en fait il ne sera là que symboliquement, afin d'étabir la liste sénatoriale (voir la partie sur le Sénat plus bas).

Les dictateurs : il peut y en avoir en cas de grave crise. Il sera nommé par les deux consuls sur accord du Sénat (logiquement ce rôle sera dévolu au personnage le plus doué à ne pas être consul).
Conditions pour être dictateur : avoir été au moins préteur (la logique voudrait que ce soit un ancien consul, mais je doute qu'il y en aura beaucoup dans le jeu donc ancien préteur suffira ici). Il nommera à sa guise son maître de cavalerie.
Comme les charges durent 10 fois plus longtemps que dans la réalité, le dictateur sera nommé pour 5 ans. Il fera un peu ce qu'il veut...

Les tribuns de la plèbe : en théorie il n'y en aura pas vu qu'ils ne peuvent utiliser l'intercessio en temps de guerre... et comme dans le jeu on est tout le temps en guerre En plus, à part en faire un empêcheur de tourner en rond, je ne vois pas trop quel rôle il pourrait avoir dans le récit vu qu'il portera plus sur l'aspect militaire que sur d'éventuels conflits plèbe/patriciens. Mais qui sait, si jamais un jour je suis en temps de paix il pourrait bien y avoir un tribun de la plèbe qui fera irruption

De la collégialité et de la hiérarchie : vu qu'en principe le récit sera surtout porté sur la guerre, il ne devrait pas y avoir utilisation importante de l'intercessio ou de la prohibitio. Et si cela devrait arriver, ce serait en cas de propositions d'ordre militaire devant le Sénat.
Les consuls étant les commandants suprêmes, et les préteurs n'ayant malgré tout pas de supérieurs hiérarchiques sur le terrain, chaque magistrat devrait jouir d'une relative indépendance l'un de l'autre, se contentant peut être d'appuyer militairement un autre (mais tout en veillant à récolter eux mêmes la gloire ). Ils se limiteront souvent aux missions confiées par le Sénat (d'ailleurs ils ont intérêt à ne pas dépasser le cadre de leur mission, dépasser l'autorité conférée par le Sénat pouvait relever de la trahison).
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
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