[Danton]

1511 -1520. Nouvelle chute de Vienne



D’ignobles manœuvres Mars… diaboliques amèneront à un brutal retour en arrière : l’année 1511 revient, le pire moment pour l’Empire Ottoman , qui déferle sans attendre sur l’Empire Mamelouk, une fois encore, entièrement annexé en 1512. Les fourbes Habsbourgs attaquent alors sournoisement la brebis française, profitant de la situation difficile de l’empire ottoman, dont les armées sont toutes en orient, fait qui était connu du monde entier suite à ce retour en arrière. On raconte que Vienne a poussé la duplicité jusqu’à obtenir la parole du Sultan de ne rien tenter à l’ouest avant 1513… Naturellement, le ducaillon avait omis de préciser qu’il allait perfidement attaqué à l’ouest durant cette trêve . Mal lui en prit, le Sultan ne badine pas avec la sécurité de son allié de France : attaquer Paris, c’est aussi attaquer Constantinople.

Nos troupes d’élite reviennent à l’ouest à marche forcée tandis que la France fait face avec une bravoure qui tient du sublime : luttant à un contre 5, Paris fait feu de tous bois et repousse les Autrichiens perfides, pourtant superbement commandée par le génie du mal Von Frunsberg. Au sud, les Espagnols, commandés par un autre génie du mal, El Gran Capitan, percent plus facilement : la lutte est inégale, injuste, ignoble aux yeux du monde tout entier . Les Janissaires apparaissent alors très clairement comme l’ultime rempart du monde libre : seule leur charge héroïque peut encore sauver la France indomptable. Partout on applaudit le moindre succès Ottoman, partout on prie en espérant que le Sultan arrivera à temps : le Pape décrète publiquement que le bon Sultan est le Sauveur de la Chrétienté, menacé par les manœuvres diaboliques Mars… Viennoises .

Avec l’appui de tous les bons musulmans et d’une immense majorité des catholiques, le miracle était inévitable : le 26 octobre 1513, Vienne, la capitale impériale, tombe sous les redoutables coups de butoirs ottomans .








Et les miracles vont continuer : la France merveilleuse, qui lutte toujours à un contre 5, va recevoir la bénédiction directe du Très Haut. Von Frunsberg est tué, puis El Grand Capitan ! La preuve est désormais faite que les Habsbourgs ont été maudits, Allah les punira pour leur arrogance et le monde libre relèvera la tête !

En attendant, l’axe maléfique tente d’imposer la paix à l’innocent agneau français car ils ont senti que le vent de la guerre avait basculé : 50.000 Janissaires viennent de forcer l’implacable blocus naval espagnol et les précipitent au combat. Un premier combat, une armée Ibérique entièrement anéantie . Les Habsbourgs n’ont plus le choix, ils doivent traiter et vont imposer la paix à une France battue pour le moment… Mais en oubliant un peu vite la situation désespérée de l’Autriche à l’est.








L’alliance Franco-Ottomane, juste et noble, dupée, trompée, poignardée dans le dos, accepte de céder le Hainaut à l’Autriche, mais jure de se venger : les méthodes Habsbourgs ont fait naître à Paris et à Constantinople une colère froide, légitime, implacable . La guerre s’achève, mais la vengeance se prépare déjà : elle sera terrible, ah ah ah (rire diabolique )