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Vieux 16/12/2006, 15h19
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Franconaute
 
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1596 – 1606. La Grande Guerre Coloniale



L’expansionnisme incessant de l’Angleterre, qui partout établit comptoirs et colonies, sans jamais les développer, le but premier étant de bloquer honteusement les terres aux autres puissances mondiales , inquiétait de plus en plus les autres pays coloniaux, qui se demandaient où ils allaient encore pouvoir s’installer avec un tel blocage systématique.

La jeune République de Hollande prit la tête du mouvement contestataire et organisa, à Amsterdam, une grande conférence : la première réaction du Roi de France, en apercevant son homologue Ibérique, fut de dégainer son sabre et de décapiter séance tenante l’impudent , mais son bras vengeur fut stoppé… Et, comme il était civilisé, il écouta avec attention les Hollandais bavards puis le Roi d’Espagne lui-même, qui finit par nous convaincre qu’il regrettait beaucoup son geste de jadis et qu’il était devenu nécessaire de faire table rase du passé pour offrir un front commun contre la menace Anglaise qui pesait désormais sur le monde . Paris décida finalement d’accorder une fois encore sa confiance à Madrid, en soulignant bien que ce serait la dernière fois si nous étions une fois encore trahis, mais, cette fois, nous n’allions pas le regretter : l’Espagne allait tenir parole et c’est en alliés loyaux que nous allions combattre .

De cette conférence sortit des plans de guerre bien précis : dans moins de trois ans, les hostilités devaient commencer et il fallait s’y préparer de toute urgence. La France renforça ainsi sa flotte, son empire colonial et, surtout, mobilisa plus de 90.000 soldats en Louisiane. De même, malgré les risques immenses que cela comportait, l’on décida d’accorder l’accès militaire à notre allié d’Espagne : il fallait soit lui faire totalement confiance soit faire la guerre sans lui, mais il n’y avait pas de solution médiane entre ces deux choix.

En 1599, comme prévu, la guerre éclata et, très vite, les armées françaises s’enfoncèrent en territoire ennemi sans rencontrer vraiment de résistance. Puis commencèrent les difficultés : pour poursuivre l’offensive, il fallait d’abord découvrir les provinces inconnues, ce qui prenait un temps fou… Pire, quand l’objectif était enfin atteint, nous avions souvent la mauvaise surprise de tomber sur une armée Anglaise qui nous attendait en embuscade , chose contre laquelle nous ne pouvions hélas rien faire.

L’embuscade de Santee



Encore plus grave, l’attrition était vraiment terrible et il fallait sans cesse recruter pour combler nos pertes, mais les renforts, pour arriver sur la ligne de front, devaient traverser des provinces encore non colonisées, où l’attrition était encore plus forte : en pleine guerre, Paris décida ainsi de lancer massivement la colonisation de ses terres vierges, c’était vraiment une priorité militaire de toute première importance ! Nos colons étaient comme nos soldats : ils gagnaient du terrain sur l’adversaire et facilitaient grandement nos opérations militaires.

Malheureusement, les difficultés subsistaient, innombrables . Ainsi, chaque fois que nos armées se trouvaient sur la même province que nos alliés d’Espagne, un combat éclatait et nous ne pouvions rien y faire pour changer cela ! Un terrain difficile, souvent encore inconnu, l’impossibilité de coordonner nos efforts avec ceux de notre allié d’Espagne, le renforcement incessants de l’Angleterre, tout cela rendait la lutte de plus en plus difficile.

Pire, la domination des mers permit au brillant conquistador Anglais Raleigh de débarquer sur nos arrières et de massacrer des armées entières : l’offensive s’essoufflait et l’on se battait désormais non pour avancer encore, mais bien pour conserver nos acquis . Nos alliés d’Espagne, dont les armées avaient un retard technologique, subirent le gros de la contre-offensive Anglaise, mais résistèrent bien mieux que Londres ne devait l’avoir prévu : les Tercios Espagnols refusaient tout simplement de se rendre et luttaient jusqu’à la mort . Ce fanatisme porta ses fruits et Raleigh du reculer peu à peu.

Mieux, ce répit nous avait permis de recruter à nouveau et nos renforts surgirent afin de repousser pour du bon les Anglais : les Franco-Espagnols, unis comme deux frères, avaient tenus bons, malgré le génie de Raleigh, magnifié par la domination totale des mers Anglaise, que la Hollande ne cessait de tenter de mettre à mal.

Et, en 1603, les admirables efforts d’Amsterdam finirent par porter leurs fruits : la Royal Navy était vaincue, la Manche était libre ! Les hordes Françaises, qui attendaient ce moment depuis des années, se précipitèrent en hurlant et, comme les Normands de Guillaume le Conquérant jadis, déferlèrent en Angleterre . En juin 1603, après avoir tout bousculé sur leur passage, Londres, la capitale Anglaise, était en vue et assiégée !


Le Siège de Londres



Et, sans attendre, un furieux assaut fut lancé : vaincre ou mourir ! Vive la France !


Assaut contre Londres



Et ce fut un succès ! Le monde émerveillé apprit la grandiose nouvelle : le drapeau Français flottait fièrement au-dessus de la capitale Anglaise ! Ainsi, le colosse n’était pas (encore) invincible ? Mais il n’avait pas encore dit son dernier mot : ses armées se précipitèrent à notre rencontre, sa flotte se jeta dans la Manche avec fureur et passion.


La contre-offensive Anglaise



Les flottes Franco-Hollandaises, contre toute attente, réussirent une fois encore à tenir bon, mais il restait à faire aussi bien sur terre…


La bataille de Londres



Et, là aussi, ce fut la victoire ! Nos armées victorieuses engagèrent aussitôt une furieuse poursuite, mais l’Angleterre puisa alors dans ses immenses forces, sans rivales dans le monde, pour renverser la situation : sa flotte reprit le contrôle de la Manche, ce qui condamnait à court terme notre petit mais valeureux corps expéditionnaire , privé de tout renfort malgré les succès Espagnols en Cornwall, et recruta en masse des mercenaires pour nous écraser sous le nombre. La bataille de Midlands marqua ainsi l’apogée de l’offensive Française en Angleterre même.

La bataille de Midland



Cette grande victoire fut aussi la dernière et nos armées allaient désormais lutter à un contre 4, une lente mais inexorable agonie qui s’acheva avec la reprise de Londres, mais la gloire restait, éternelle : Londres était tombée sous nos coups !


Le théâtre des opérations changea alors et retourna en Amérique. L’Espagne, essoufflée par cette guerre qu’elle avait menée avec la plus grande énergie, était en proie à des révoltes de plus en plus nombreuses et ses armées quittèrent la ligne de front . L’Anglais Raleigh tenta naturellement d’en profiter pour récupérer les territoires perdus, mais il se heurta aux armées Françaises, qui avaient mises à profit ce nouveau répit pour se renforcer une fois encore.

Coweta, 1605



Raleigh repoussé, les troupes Françaises, épaulées par nos alliés Hollandais, reprirent l’offensive, bien décidées à offrir enfin à la coalition cette victoire qui lui échappait depluis maintenant 7 longues années : Amsterdam n’avait pas exagéré la menace Anglaise, c’était vraiment un colosse que nous affrontions et nous tremblons rien que de penser à ce qui serait arriver si Amsterdam, Madrid et Paris n’avaient pas eu le courage et la lucidité de s’allier pour rabaisser enfin quelque peu la toute puissance de l’ogre . L’offensive Franco-Hollandaise culmina avec la bataille de Cherokke, qui fut malheureusement une lourde défaite (Marseillais, comment se fait-il que TU commandais ?)

La bataille de Cherokee



C’est à ce moment que, miracle, la flotte Hollandaise, survoltée , réalisa à nouveau l’exploit incroyable : vaincre la Royal Navy ! Des hordes Françaises se précipitèrent aussitôt : Londres, nous revoilà !

Invasion 1606



Au même moment, en Amérique, une furieuse bataille commencait…

Coweta 1606



Mais des négociations de paix commencèrent et la paix fut signée. 8 ans de guerre et toute la bravoure des Franco-Hollando-Espagnols pour arriver enfin à ce résultat : faire plier l’Angleterre. Celle-ci s’est d’ailleurs battue avec une grande bravoure et un courage indomptable, le Roi de France rend hommage à la ténacité Anglaise .

Dernière modification par Danton ; 16/12/2006 à 15h29.
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