[Antonius]

Si je te disais que j'ai une fois entendu les grenades lacrymo et les crs charger parce que l'ustke (un syndicat violent dirigé par un blanc à la fois anar truand et patron de société....)
occupait l'aeroport depuis plusieur mois. (et qu'ils avaient insulté un grand chef et qu'ils menacait de faire sauter les avions). C'est logique. L'université est presque en face de l'aeroport. D'ailleur on a été tout de suite évacué puisque la bataille s'est poursuivie dans l'université.


Dernière nouvelle:
Le ton monte. Philippe Gomès ( president du gouvernement démissionnaire) se dit plus déterminé que jamais à provoquer de nouvelles élections, et accuse Pierre Frogier d’avoir eu « la pire idée de ces dix dernières années ».
«J’irai jusqu’au bout de ma démarche qui consiste à redonner la parole au peuple pour qu’il arbitre les choix et les alliances politiques qui se trament dans son dos. » Philippe Gomès a redit hier sa détermination à provoquer une dissolution du Congrès afin que de nouvelles élections provinciales soient organisées « au plus vite ». Il s’est également dit confiant que l’Etat, qui seul peut décider de cette dissolution, finira par le faire, même si ce n’est pas son envie première.
Attaque. Le chef du gouvernement démissionnaire s’est surtout livré à une attaque en règle contre Pierre Frogier et l’Union calédonienne. Et a fait maintes fois référence à Jacques Lafleur qui jugeait « dangereuse et source de division » la proposition Frogier de faire flotter les deux drapeaux.
Philippe Gomès en remet une couche. « Mon sentiment est que cette idée est la pire qu’un leader politique ait eue depuis dix ans. On n’a pas fini d’en payer le prix ! »
« Pierre Frogier ne cesse de se contredire, tacle Philippe Gomès. Il vient de déclarer que j’aurais dû démissionner dès le mois de juin dernier, alors qu’il y a deux mois, il lançait un appel à l’unité de la famille loyaliste dont je fais partie », note le président démissionné en commentant les récentes déclarations de son ex-partenaire de l’entente républicaine.
«On passe de l’esprit de consensus à l’esprit de diktat.»

Collusion. Pour Philippe Gomès, la « collusion entre le RPCR et l’UC est un grand pas en arrière. Pierre Frogier et Charles Pidjot veulent aujourd’hui se comporter comme au temps ou le RPCR représentait plus de 80 % du camp non indépendantiste, et où le FLNKS avait le quasi-monopole de la revendication indépendantiste. Les choses ont changé. Le RPCR ne représente que 35 % des voix loyalistes. Le paysage indépendantiste s’est lui aussi diversifié. Les autres formations ne peuvent pas être exclues des choix d’avenir. À commencer par Calédonie ensemble qui pèse 30 % de l’électorat non indépendantiste. »
Autre argument : ces deux formations « portent atteinte à l’esprit de consensus qui doit primer en Calédonie, et qui est l’esprit de l’accord de Nouméa. Charles Pidjot a lancé un ultimatum aux communes qui ne hissaient pas le drapeau kanak. On passe de l’esprit de consensus à l’esprit de diktat. » Au final, Philippe Gomès estime salutaire de redonner la parole au peuple. Il va jusqu’à se dire, contre l’avis de nombreux juristes, convaincu que l’Etat prendra très vite la décision de dissoudre le Congrès.
(article tiré des nouvelles ca lédoniennes)


Comme vous le voyez l'ambiance politique est elle aussi au beau fixe. Le gouvernement tombe et l'instabilité risque de duré. L'affaire des drapeau: alors qu'un groupe de travail cherchait un drapeau pour la NC, le loyaliste Pierre Frogier proposa le drapeau du FLNKS comme drapeau calédonien. Les indépendantistes ont bien entendu sauté sur l'occasion. Gomez s'y est opposé mollement, puis un peu plus fermement ce qui a aboutit à la chute de son gouvernement. (et la calédoniens dans tout ça?... On s'en fout de leur avis.)
N'allez pas croire que Gomez est quelqu'un de sympathique: il est l'un des responsable de la restriction du droit de vote. Le météquat approuvé par la ligue des droits de l'homme....

Bon, une fois qu'on a compris que l'indépendance de la NC ne seras pas décidé par les Calédoniens mais bien par le gouvernement français, on se fait une raison: l'indépendance est inéluctable.