Chapitre VIII. Le retour des peaux-vertes
Mon uniforme de la milice bien visible, je pars pour le Font à l’effraie, avant-poste de Padhiver qui garde une route commerciale et un des seuls points d’eau disponibles à des kilomètres de distance sur celle-ci. A peine arrivé, je prends par revers des bataillons orques puis, la victoire obtenue, sympathise avec Callum, le commandant du fort qui me met au parfum :
-L’émissaire d’Eauprofonde n’a jamais atteint le fort, il faut le chercher dans les montagnes et chez les orques plus particulièrement.
-Les tribus des peaux-vertes ont été unifiées par une brute meurtrière, Logram Arrachoeil, qui est bien décidé à s’emparer du Font à l’effraie
. Son repaire est inconnu.
-Un combattant mystérieux, le Katalmach, décime les orques mais évite la garnison.
-Le seul point de départ est la tribu des Brisecrâne : son chef, Yaisog, est un orque vicieux et pervers qui, une lame sous le nez, aura peut-être des informations intéressantes à nous donner
.
Bon, allons y, pas de temps à perdre. L’accueil est chaleureux, nos amis les peaux-vertes sont fidèles au poste.
Tiens, ils semblent avoir des ennuis avec des trolls… Résultat, ils ont provoqué un éboulement qui bloque l’accès à leur repaire. Les affreux
. La chasse aux trolls commence, impitoyable et sans merci.
Finalement, au fin fond de la caverne des trolls, je découvre des globes explosifs : niark, niark, niark, je vais tout faire sauter moi
.
BOUM. Ok, la voie est dégagée, on fonce. Agréable surprise, je tombe sur l’émissaire recherché, éperdu de reconnaissance. Mais est-ce vraiment lui ? Un doute subsiste et, pour le lever, je décide d’aller quand même remettre mes salutations à Yaisog Brisecrâne 
. Un chemin sanglant est tracé jusqu’à lui et le poltron, vaincu, passe aux aveux : lui, il n’y est pour rien, naturellement, c’est Logram Arrachoeil qui lui a donné des ordres. L’émissaire est chez ce big boss et non, il ne connaît pas son repaire. Pfff, menteur 
.
Bon, ce n’est pas grave, je repars arpenter les montagnes : le prochain orque qui me tombe dessus, je le fais frire à petit feu et il parlera.
Il ne faut pas attendre longtemps, les peaux-vertes me tendent une habile embuscade…
Comme si on avait besoin de lui, le Katalmach vient nous aider : c’est un Paladin humain du nom de Cassalvir. Il est en froid avec Padhiver, mais connaît le repère de Logram. Seul problème, il insiste pour venir avec moi… Tant pis, je dois me résoudre à me séparer (temporairement) d’Elanee
. Ses sorts de soin nous manqueront… Le repère de Logram est bien protégé par ses guerriers et une meute de sales bêtes à pattes
Dans les cavernes, le combat est impitoyable, mais pas trop difficile au final : la puissance de mes pouvoirs ne cessent d’augmenter et si mes compagnons succombent une fois ou l’autre, ce n’est jamais mon cas
. Mes décharges enflammées frappent désormais jusqu’à trois ennemis en même temps, mais c’est ma résistance formidable qui impressionne le plus : les flèches sont déviées, la force des coups qui me touchent est considérablement amoindrie et quand la situation devient vraiment mauvaise, je fais appel aux sombres puissances qui sont en moi et mes blessures disparaissent en quelques minutes… (régénération du fiélon
). Mes compagnons me regardent avec de plus en plus de respect… Et de crainte
.
(Voix intérieure mystérieuse) « Vois tout ce que nous pouvons t’apporter ! Satisfait nous et tes pouvoirs vont encore grandir ! »
(Hallistra) « Mes pouvoirs sont innés et ne vous doivent rien
»
(Voix intérieure interloquée et froide) « Prend garde à ce que tu dis, à ce que tu fais… Grand est notre courroux et puissants sont nos moyens
! »
Pas moyen d’être tranquille ici
Bon, je passe finalement ma rage sur Logram Arrachoeil, qui nous attendait : Yosaig Brisecrâne nous a en effet menti et trahi. Il connaissait le repère de Logram et est venu le prévenir de notre arrivée
. Des sbires au services de Lorn sont également présent et, naturellement, ils ne nous aiment pas
. Un violent combat s’ensuit et nous ne laissons derrière nous que cadavres sanguinolents et démantibulés. Logram est décapité, sa tête fera plaisir à Callum. Ah, voilà l’émissaire recherché.
« Tout se passe bien ici ? Ben quoi, on vous laissait en quasi liberté on dirait ? »
« Merci à vous de m’avoir libéré, ils me gardaient en permanence à l’œil et allaient me torturer » « Bon, je vous raccompagne » « Non, non, inutile, j’irai plus vite seul » « Je viens avec j’ai dis » « Nan, veux pas
» « Ingrat ! Malpoli ! Escroc ! Et ma récompense alors
??? » « Je m’en moque
»
Bon, Callum s’en chargera. Je file bide à terre au Font à l’effraie, à peine retardé par une embuscade de tueurs envoyés par Lorn ( toujours aussi rancunier celui là, il va falloir lui régler son compte une fois pour toute un jour
). Là, rien.
(Hallistra)« Comment cela, je dois d’abord libérer l’émissaire d’Eauprofonde ? Mais c’est fait ! J’en ai même libéré deux en fait, maintenant que j’y pense
»
(Callum) » Rien vu, pas au courant, repartez »
(Hallistra) »Mais puisque je vous dis… »
(Callum)« Veux pas le savoir
»
Bon, l’ingrat a du partir directement pour Padhiver… Je parie qu’il va affirmer s’être libéré tout seul pour me priver de ma légitime récompense : l’escroc
! Ulcéré, je fonce, marchant nuit et jour, vers Padhiver, où je déboule chez Brélaina, chef de la milice :
(Hallistra) « J’ai tout fait, n’écoutez pas ce sale petit escroc ! Sans moi, il y serait toujours ! Bon, et ma récompense
? »
(Brélaina, suprise et de mauvaise humeur) « Vous n’avez toujours pas sauvé l’émissaire ? Dépêchez-vous enfin ! »
(Hallistra) « Mais
? J’en ai même sauvé deux ! Où est ma récompense ? »
(Brélaina, glaciale) « Un milicien accomplit ses missions par devoir, pas pour obtenir une récompense et l’émissaire n’est toujours pas libéré »
(Hallistra, encore plus glaciale) « Je vous dis que j’en ai même sauvé deux, j’exige donc une double récompense
et un droit d’entrée pour le quartier de Lacnoir »
(Brélaina, plus froide qu’un tombeau) « Pas d’émissaire, donc pas de récompense et pas de droit d’entrée »
(Hallistra, enflammée) « Petite morveuse, reprend cet uniforme pourri de la milice alors et… « : entraînée de force à l’extérieur par ses compagnons :
(Hallistra) « J’aurais du rallier le crime organisé, je le savaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis »
…
(Hallistra) « Je suis parfaitement calme
, vous pouvez me lâcher. Bon, qui a une idée ? Si je trouve cet émissaire, je le fais bouillir vivant puis je le fais manger par Brélaina
»
A suivre
Si mes fans ont une idée pour retrouver ce putride émissaire, je suis coincé là.