Chapitre XVIII. La bataille du Fort de la Croisé
Après avoir médité, je décide d’aller détruire les ponts de la rivière que les armées du Roi d’Ombre vont devoir emprunter : cela les ralentira toujours un peu. Khelgar, Casalvir et un détachement d’archer m’accompagnent, Daeghun part en éclaireur. Son incompétence est telle
que nous tombons dans une embuscade.
Le terrain nettoyé, je fais exploser les ponts avec les globes explosifs découverts il y a très longtemps dans les cavernes des trolls. Retour triomphal dans mon fief. Là, ému, le Paladin Casalvir m’invite à mener une ronde en amoureux sur le chemin de garde et, sous les étoiles, m’avoue qu’il donnerait sa vie pour moi
.
(Voix intérieure déchaînée) « Un Paladin attiré par tes charmes démoniaque, ghihihi, c’est trop beau ! Vas y, Hallistra, nous allons en rire pendant des décennies
! »
(Hallistra, regardant de plus près Casavlir, 21 en charisme
) « Hmmm, pourquoi pas, beau mec, musclé, vaillant, loyal et fou amoureux de moi. Allez, coco, cessons de nous geler ici, mon lit nous attend »
L’auteur lève un voile pudique sur la suite de cette histoire
.
Des gardes viennent de toute façon nous interrompre dans nos ébats : l’armée du Roi d’Ombre est déjà là et ses tours de siège sont en marche !
(Hallsitra, bondissant hors du lit) « Aux armes ! Gardes, sonnez l’alerte ! Dites, que regardez-vous ainsi ? Dehors, malappris
! Je vous ferai pendre pour être entré ainsi dans ma chambre sans même frapper ! Casalvir, mes vêtements, vite ! Non, non, toi reste ici, je ne voudrais pas que tu te fasses abîmer. Je reviens ! J’écrase l’armée ennemie, je terrasse son chef et nous reprenons où nous étions arrêtés. Et fais moi déjà couler un bain d’or
! »
Je bondis sur les remparts, entraînant Khelgar et Sand avec moi. Les malotrus n’avaient pas mentis : les tours de siège sont en marche
.
J’avais pris Sand pour qu’ils détruisent les tours à coups de boule de feu, mais cet incapable n’arrive à rien et l’ennemi prend pied sur les remparts
. La boucherie commence, les hordes déferlent sans arrêt. Finalement, l’ennemi est repoussé, les tours sont détruites. C’est à ce moment qu’un grand bruit se fait entendre : les portes principales viennent de s’ouvrir en grand
!
(Hallistra, courrant dans la cour) « Les portes, bande d’inutiles, refermez les portes ! Et pendez l’idiot qui les a ouverte
! »
(Bishop, le compagnon rôdeur de mon groupe) « Inutile, elles ont été sabotées… Et bien. Il m’a fallu beaucoup d’efforts pour y arriver d’ailleurs, mais plus rien ne peut désormais empêcher l’inéluctable »
(Hallistra, suffoquée) « Que ? Maudit traître ! Qu’on le pende !
»
Mais Bishop parvient à s’enfuir par la porte qu’il vient de saboter : un régiment part à sa poursuite, mais l’arrivée des hordes ennemies oblige à un brusque retour en arrière.
(Hallistra, héroïque) « Repliez-vous, bande de singes ! Je m’occupe de tout
»
(Cara) « Dites, à quoi bon se replier à l’intérieur du château puisque les portes d’entrées sont grandes ouvertes ? »
(Hallistra) « Défendez la cour, bande de singes, quiconque entrera ici en repartira les peids devants ! Dès que le soleil fera son apparition, les morts-vivants tomberont en poussière, si si puisque je vous le dis
»
Les ennemis chargent vague après vague, et sans cesse se font laminer. Le soleil commence à pointer son nez, et c’est à ce moment que Garius le Ténébreux et ses laquais se décident à venir porter l’estocade finale.
En hurlant, j’enfonce profondément mon épée magique dans la poitrine de Garius le Ténébreux, qui pousse un hurlement encore plus strident et disparaît dans une tornade d’ombres et de ténèbres : « Nous nous reverrons, stupide mortelle, rien n’est encore terminé »
Sa fuite entraîne l’affaiblissement immédiat de ses hordes de morts-vivants, pulvérisés par le soleil naissant :
victoire !
Hallistra ! Hallistra ! Hallistra !
(Hallsitra, future Reine du monde
) « Les ténèbres sont vaincus ! Cette victoire est avant tout la mienne ! Euh la votre, voulais-je dire, fidèles soldats ! Ensembles, nous allons conquérir le monde ! Euh, ensembles nous allons repousser le Mal, voulais-je dire ! Nous lutterons et nous vaincrons ! Vive moi ! Pardon, vive nous ! »
(Voix intérieures déchaînées) « Liquide Nasher et fais le passer pour une victime de la bataille ! Prend sa place ! »
(Hallistra) « C’est pas bientôt fini, oui, vous me déconcentrez
! De plus, je dois encore sauver le monde, ce n’est pas terminé. D’abord le sauver, puis le conquérir, faisons les choses dans l’ordre
»