Chapitre XVI. Dragon et géants
Après avoir fait le tour de mes informateurs, je repars héroïquement pour les Monts Galardrym, antique foyer du clan Poindanel, chassé de là par les géants du feu, qui ont pris au passage la ceinture Poindanel. Or, il faut posséder celle-ci et les gantelets Poindanels, que j’ai déjà, pour pouvoir soulever le marteau sacré des nains. Lumière-Céleste se met une fois encore sur mon chemin, pour un nouveau duel : elle doit aimer la défaite, je ne vois pas d’autre explication. Je lui fais à nouveau mordre la poussière
puis m’enfonce dans les montagnes, traquant sans merci tous les géants du feu que je rencontre, mais sans trouver leur repaire.
Finalement, je me perds complètement et me trompe de canyon
: celui où je pénètre n’est pas le repère des géants du feu que je cherche, mais celui de Tholapsyx, un vénérable dragon rouge vieux de plusieurs siècles qui se vautre sur un immense tas d’or large de plusieurs dizaines de mètres
.
Le bougre se montre bavard
Mes talents diplomatiques hors pairs me sauvent une fois de plus la mise : nous n’allons pas nous combattre, mais nous allier contre les géants du feu ! Avoir un bulldozer blindé qui crache le feu à mes côtés rajoutera à mon arrivée triomphale chez les géants de feu apeurés
. Décidemment très sympathique, Tholapsyx m’indique le chemin à suivre pour atteindre les géants et prend majestueusement son envol : « Retrouvons-nous là bas, je passerai à l’offensive juste après vous ! » rugit le colosse.
(Hallistra, souriante) « A tout de suite, très cher ! Nous allons gagner ! Bon vol ! »
: Fais de grands signes de la main : : regarde Tholapsyx s’éloigner et disparaître à l’horizon : :Plonge dans l’océan d’or en hurlant
:
(Hallistra, se roulant dans l’or) « De l’or, de l’or ! Et là, des diamants, des rubis, des… des… Un trésor digne d’une Reine ! Un trésor digne de moi ! »
(Neeshka) « Et là, des armes magiques, des bottes magiques, des… »
(Hallistra, passant d’un trésor à l’autre) « Ooooh, et regardez ceci, et encore cela ! »
(Khelgar, inquiet) « Euh, Hallistra, je… »
(Hallistra) « Gnihihihi, je suis riche, riche, riche
! »
(Khelgar) « Hallistra ! J’insiste ! »
(Hallistra) « De l’or, de l’or, de l’or ! »
(Khelgar) « Oh, je te parle ! Le dragon revient ! Et, il… il n’a pas l’air content
»
(Hallistra, bondissant sur ses pieds) « Kwaaaa ? Il en veut à MON or je parie
! Aux aaaarmes ! Pas me laisser faire, voleur, c’est mon or
»
Tholapsyx n’est en effet pas content
Le voleur est liquidé et, après avoir pris le maximum, je repars la mort dans l’âme, abandonnant une fortune colossale : j’enverrai mes troupes récupérer ce butin colossal et le ramener chez moi, pour mes bains d’or quotidiens
. Ni l’or ni la gloire ne me font cependant oublier que je dois encore sauver le monde. Grâce aux informations du dragon, je retrouve mon chemin (mais comme j’ai bien fais de m’égarer
) et finis par tomber sur le repère des géants de feu.
Leur Roi m’accorde audience, arborant fièrement la ceinture Poindanel.
(Hallistra) « Il me faut cette ceinture
! »
(Le Roi des géants du feu) « Elle me donne une force colossale… Tuez notre ennemi, Tholapsyx, et vous l’aurez »
(Hallistra) « Déjà fait, amène la ceinture »
(Le Roi des géants du feu) « Tholapsyx mort ? Mais alors, son trésor colossal… »
(Hallistra) « A moi, à moi, rien qu’à moi, ah ah ah ! Mon précieux, ils veulent voler mon précieux
! »
(Le Roi des géants du feu) « Tuez les tous, puis partons nous emparer du butin »
Ce petit problème résolu
, je retourne à la forteresse Poindanel et fais une entrée fracassante : grâce à la force surhumaine que me procure les gantelets et la ceinture sacrée des Poindanels, je défonce la lourde porte d’entrée d’un seul coup de poing puis plie la barre en fer qui la retenait fermée devant une foule de nains incrédules
.
(Hallistra, triomphante) « Place à Hallistra Montargent, Capitaine de Padhiver, Chevalier du Fort de la Croisé, Neuf de Padhiver, Reine des Lézards, Tueuse de Dragon et votre future Reine ! Bon, où est le marteau ? »
Noblement, avec mon seul petit doigt
, je soulève le marteau sacré des Poindanels puis le saisit fermement et le lève au-dessus de ma tête : les hurlements deviennent frénétiques !
« Hallistra, Reine ! Hallistra ! Hallistra
! »
(Hallistra, modeste comme à son habitude) « Peuple nain, je vous ai compris
! Ramassez vos armes et ralliez mon fief pour la future bataille contre le Roi d’Ombre ! Nous lutterons et nous vaincrons ! Vive moi ! Euh… Vive nous je voulais dire ! »
A la tête de mes fidèles sujets nains, je rallie mon fief, où Lumière-Céleste m’y attend tranquillement.
(Hallistra) « Encore toi ? Cette fois, y en a marre, finis de rire fillette
! »
Troisième duel contre Lumière-Céleste
Vaincue, la coquine me prête enfin serment de vassalité, je la nomme sergent et elle part recruter en mon nom des soldats supplémentaires. Tout se déroule à merveille et je décide de tourner mon vaste intellect sur un autre problème : reforger l’épée de Gith ( et comme personne ne comprend comment une telle épée surpuissante a pu être brisée, cela promet du plaisir
)
Photo de famille :
