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Vieux 12/10/2006, 09h58
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Affiché devant la tente du Prétoire :
"Attendu que l'ex tribun Massalia a été convaincu de s'être mis nu en public dans le temple du daimon de l'empereur, et dans un état visiblement attribuable à la consommation de substances illicites, d'avoir uriné sur la statue de notre divin césar Mordiccus en répétant à plusieurs reprises "Tiens connard, tu mérites bien une libation".
Attendu que par les faits susdits, ledit Massalia a commis un attentat capital contre Rome et la maiestas de notre divin césar.
Attendu que ledit Massalia n'a pas respecté la dignitas propre à un officier supérieur romain.
Ledit Massalia a été dégradé et condamné à mort.
Le divin césar, dans sa grande clémence, a commué sa peine en une réduction au statut d'esclave public".


Le divin Mordiccus

Deux soldats se sont arrêtés devant l'affiche.
"Dis, Petrus, on se demande bien ce qu'il lui a pris, à Massalia. Surtout, que c'était le chef de la PM "
"Oh, il a sans doute forcé sur l'herbe de Tingitane "
"Et tu sais ce qu'il est devenu..."
"Je crois qu'on lui a préparé une agréable villégiature dans les mines de soufre de l'Etna, avec un sympathique compagnon de chaîne, un géant nordique homosexuel... et anthropophage à ses heures".


Petrus le sournois...


Vilus Dantonus, faisant de la lèche à un sénateur...

[Plus tard... ]
"Ave, ô tribun"
"Salve, Petrus. Alors, maintenant, te voila décurion"
"Eh oui, tribun. Un bien triste accident... L'ancien décurion est tombé dans la fosse juste au moment où le centurion passait à côté des feuillées avec sa cuirasse n°1 . Il allait à une réunion d'état-major, et il se trouve que j'avais le nécessaire pour le nettoyer. Alors, il a dégradé le décurion et m'a nommé à sa place... "
"Un bien triste accident, comme tu dis... "
"Bien, je t'ai convoqué parce que je viens de passer tribun. Tu sais dans quelles circonstances... . Le légat, qui ne peut rien me refuser à cause de quelques petits écarts qui ne doivent pas parvenir aux oreilles de sa femme, une aristo trés jalouse, m' a nommé à ce poste. J'ai besoin d'un ordonnance de confiance (et avec ta tête de faux jeton, je suis sûr de ta fidélité... tant que je te donne de l'argent et du pouvoir) et ce sera toi".
"Merci, tribun (ru peux compter sur ma fidélité tant que je n'aurais pas trouvé le moyen de prendre ta place :evilfume: )".


Le légat et sa charmante épouse...
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Ce sont les événements qui commandent aux hommes et non les hommes aux événements.
Hérodote

Rien n'arrête le progrès. Il s'arrête tout seul.
Alexandre Vialatte

Dernière modification par Otto Granpieds ; 14/10/2006 à 13h48.
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