Discussion: AAR 1936 DoomsDay
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Vieux 17/11/2006, 13h34
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Goering: 17 décembre 1936

La bataille que nous n'allons pas tarder à livrer exige une capacité de prodution colossale. Aucune limitation du réarmement ne peut être envisagée. Il n'y a d'autres perspectives que la victoire ou la destruction...Nous vivons en un temps où la bataille finale est en vue. Nous sommes déjà au seuil de la mobilisation, déjà en guerre. La seule différence, c'est que les coups de feu n'ont pas encore été tirés.

La Tchéco-Slovaquie cesse d'exister.

10 octobre 1938: Message urgent et ultra-secret: Chancelier Lucifer à Général Keitel, chef de l'OKW

1-Quels renforts seraient nécessaires, dans la situation actuelle, pour briser toute résistance tchèque en Moravie et en Bohême?
2-Combien de temps faudrait-il actuellement pour regrouper ou transporter de nouvelles forces?
3-Combien de temps faudrait-il pour réaliser cette même opération si elle était éxécutée après la démobilisation prévue et les mesures de retour?
4-Combien de temps faudrait-il pour que ces renforts soient prêts comme l'étaient nos forces au 1er octobre?




Berlin, 21 octobre 1938
Ultra-secret
Les tâches futures des forces armées et les préparatifs de guerre impliqués par ces tâches seront exposés par moi dans une directive ultérieure.
Jusqu'à ce que cette directive entre en vigueur, les forces armées devront être prêtes, à tout moment, à faire face aux éventualités suivantes:
1-La protection des frontières de l'Allemagne.
2-La liquidation du reste de la Tchéco-slovaquie.
3-L'occupation du district de Memel.
...
Il doit être possible d'écraser à tout moment ce qui reste de la Tchéco-slovaquie, au cas où elle adopterait une politique hostile à l'égard de l'Allemagne.
Les préparatifs que devront faire les forces armées seront considérablement moins importants que pour le cas vert; ils devront cependant être beaucoup plus poussés, puisque les mesures de mobilisation habituelles ont été supprimées. L'organisation, l'ordre de bataille et l'état de préparation des unités affectés à ces opérations doivent être assurés en temps de paix,en vue d'une attaque brusquée, de manière à priver la Tchéco-slovaquie de toute possibilité de résistance organisée.Les opérations auront pour objectifs l'occupation rapide de la Bohême et de la Moravie, à la suite de quoi la Slovaquie sera détachée du reste du pays.


7 octobre 1938: Docteur Ernst Woermann, directeur du Département Politique des Affaires Étrangères
Une Slovaquie indépendante serait d'une constitution faible, et par conséquent favoriserait mieux le besoin allemand de pénétration et d'installation à l'Est.



13 Mars 1939 : Réunion entre d'une part le Chancelier Lucifer, les généraux Brauchtisch et Keitel, et d'autres part Mgr Tiso et Durcansky, représentants slovaques

Lucifer: Je vous ai convoqué pour règler cette affaire (l'indépendance slovaque voulue par l'Allemagne) dans un délai très bref... La question se pose ainsi: la Slovaquie désire t-elle ou non avoir une existence indépendante? ...C'est une question non pas de jours, mais d'heures. Si la Slovaquie souhaite devenir indépendante, l'Allemagne vous y aidera et vous apportera sa garantie. Si elle hésite ou refuse d'être séparée de Prague, l'Allemagne l'abandonnera à son destin: elle deviendra le jouet d'évènements dont je ne serais pas responsable.
Entrée de Ribbentrop
-Lucifer: Oui, Ribbentrop?
-Ribbentrop: Mr le Chancelier, nous venons de recevoir un rapport selon lequel des mouvements de troupes hongroises ont actuellement lieu sur la frontière slovaque.
-Lucifer: Mr Tiso, j'exprime ici l'espoir que la Slovaquie prendra bientôt une décision.


14 mars 1939: Chamberlain à la Chambre des Communes: "Aucun acte d'agression ne s'est encore produit."


14 mars 1939: visite du Président tchèque Hacha à Berlin

Lucifer: A l'automne, je n'avais pas voulu tirer la conclusion finale, croyant encore à la possibilité d'une coexistence, mais j'avais fait comprendre sans équivoque que si, les conceptions chères au gouvernement Benès ne disparaissaient pas tout à fait, alors je détruirais entièrement l'État Tchèco-slovaque. Or ces conceptions n'ont pas disparu. C'est pourquoi j'ai donné ordre aux troupes allemandes d'envahir le pays et décidé d'incorporer la Tchéco-slovaquie dans le Reich allemand. Si l'on venait à se battre, au bout de deux jours l'armée tchèque aura cessé d'exister. Naturellement, il y aurait des victimes du côté allemand, ce qui engendrerait une haine qui me contraindrait par souci d'autoconservation à ne pas accorder d'autonomie. Si l'entrée des troupes allemandes se fait de façon pacifique, alors j'accorderai à la Tchéco-slovaquie un régime qui lui soit propre. C'est pourquoi je vous ai demandé de venir. C'est le dernier service que vous pourrez rendre au peuple tchèque. A la suite de votre visite, peut-être le pire pourra t-il être évité.


14 mars 1939: La ruthénie, qui formait l'extrêmité orientale de l'Etat tchéco-slovaque déclare son indépendance sous le nom de République d'Ukraine Subcarpatique. Lucifer lui refuse la protection qu'elle lui demandait. L'indépendance ne dure que 24h, les troupes hongroises occupant aussitôt le territoire.


Communiqué Germano-Tchéco-slovaque

Berlin, 15 mar 1939

"A leur requête, le Führer a reçu aujourd'hui à Berlin le Docteur Hacha, président de la Tchéco-slovaquie, et le Docteur chValkovsky, ministre des Affaires Ëtrangères de Tchéco-slovaquie, en présence de M. Von Ribbentrop, Ministre des Affaires Ëtrangères. Au cours de cette réunion, la grave situation créée par les évènements des dernières semaines dans l'actuel territoire tchéco-slovaque a été examinée avec une complète franchise.
Les deux parties se sont déclarées l'une et l'autre convaincue que tous les efforts devaient être faits pour maintenir le calme, l'ordre et la paix dans cette partie de l'Europe centrale. Le président de l'État tchéco-slovaque a déclaré que, pour atteindre ce but et pour parvenir à la pacification définitive, il a remis avec confiance le destin du pays et du peuple tchèque entre les mains du Führer du Reich allemand. Le Führer a enregistré cette déclaration; il a exprimé son intention de placer le peuple tchèque sous la protection du Reich allemand et de lui garantir le développement et la vie autonome de sa vie ethnique, tel qu'il convient à son caractère propre."

Londres, 15 mars 1939: "La proclamation d'indépendance de la Slovaquie met fin par une rupture intérieure à l'existence de l'Etat dont nous garantissions les frontières. Le gouvernement de Sa Majesté ne se considère donc plus comme tenu par cette obligation."


16 mars 1939: la Slovaquie se place à son tour sous la bienveillante protection du Reich allemand

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