[La_sangre_de_la_mariposa]

Chroniques de la Sainte Mère Russie


1680 - 1690 : L'émergeance économique :


A partir de 1680, un nouveau décret du Tzar écarte l'Etat de toute politique commerciale, en effet, même après des années d'investissement et de luttes commerciales, il convient de remarquer qu'au sein même de notre Empire, il nous est difficile d'assurer le maintient de nos établissements commerciaux et ce même à Moscow . En somme, entre les aides aux négociants et les investissements sur notre politique économique, le budget dédié au Commerce pèse plus qu'il ne rapporte. Dès lors, les fonds autrefois dirigés vers cette filière de notre économie sont redirigés principalement au bénéfice de notre politique Coloniale. Durant la décénie 80, ce choix politique portera rapidement ses fruits puisque nos recettes finiront par augmenter de 30 %. Ces bons résultats sont aussi à mettre sur le compte du protectionisme et de l'appuie apporté à la production nationale. En 1690 donc, la Sainte Mère Russie n'a jamais été aussi riche, si riche que les recettes de cette décénies permettront de financier au delà des 10 premières années de la Grande Guerre de Scandinavie sans que nous n'ayons jamais à devoir faire appel aux banquiers Moscovites ou à devoir puiser dans le trésor.


1690 : La Grande Guerre


Depuis déjà plusieurs décénie le projet d'une Grande Alliance était à l'étude à Moscow et à Vienne, la vanité et l'orgueil des Suédois et principalement de leur dirigeants criant à la lâcheté et à la pitié lorsqu'ils se trouvaient en position de faiblesse, et vomissant le pêché d'orgueil dès qu'ils se retrouvaient en position de force, cette orgueil et cette vanité étaient devenues insupportables tant pour les Autrichiens que pour les Russes. D'autant plus que nos deux Empires s'étaient vus raffler des territoires qui leur étaient chèrs au moyen de guerres que les Rois Suédois étaient bien prompts à mener mais sur lesquelles ( j'ai lutté pour traduire ça j'espère que c'est bon ) ils étaient les premiers à pleurer et à menacer de suicide si de telles guerres leur étaient menées. Le Tzar prêt à sacrifier l'ensemble de la Russie mais incapable de supporter la responsabilité du suicide d'un Prince de Sang noble était donc bien prêt à mener une guerre impitoyable contre la Suède mais il ne put jamais être question de faire appels à d'autres alliers que les Autrichiens. Cependant, si Moscow était encore animé de noble chevalerie, nous savions pertinament que certains de nos voisins n'attendaient que cette guerre pour nous sauter à la gorge. Après cette décénie de prospérité nous nous préparions donc à jouir de la décénie suivante pour consolider nos appuis et nos amitiés à l'Est, notamment avec la Pologne et l'Empire Ottoman.

Cependant, dès Janvier 1690, Vienne nous pousse à la guerre avant la fin de l'année. Selon les Autrichiens, il faut profiter du calme rélatif de l'Ouest pour s'attaquer aux Suédois et ce avant que leur Grande Réforme de l'Armée ne soit mise en place. Moscow accepte donc de se mettre en guerre avant la fin de l'année mais doit accélérer ses entreprises diplomatiques. Des négociations en cours avec l'Empire ottoman concernant des provinces du caucases sont remises en question auprès d'Istanbul que la Russie presse les Ottomans d'achever afin de leur arracher la neutralité dans le conflit qui s'annonce. Malgré des siècles de bonnes relations avec la Sublime porte, cette dernière semble faire traîner volontairement en longueur ces négociations. Dans le même temps, via une suite d'importantes ambassades en Pologne, une nouvelle et subite amitié finit par liés nos deux pays , un mariage royal est meme contracté. Enfin, de nombreuses troupes sont mobilisés en urgence, et notamment dans le sud et dans le Caucase pour faire peser d'avantage notre pression sur Istanbul. Cependant, nous ne parvenons pas à arracher la neutralité Ottomane avant le début de la guerre...