
07/11/2006, 18h34
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Honorable posteur
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Date d'inscription: décembre 2005
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Le chemin de Munich
Juin 37
"Les quatre premiers jours d'action militaire sont décisifs au point de vue politique. En l'absence de succès militaires marquants, une crise européenne ne peut manquer d'éclater. Les faits accomplis devront convaincre les puissances étrangères de l'inutilité absolue d'une intervention militaire.
De préférence, les opérations seront déclenchées par:
a) Après une période de difficulté diplomatiques et de tension croissante, s'accompagnant de préparatifs militaires, motifs qui seront exploités de manière à rejeter sur l'ennemi la responsabilité de la guerre.
b)Par une action-éclair, provoquée par un incident grave qui constituerait une provocation intolérable à l'égard de l'Allemagne et qui du moins aux yeux d'une partie de l'opinion publique mondiale, fournirait la justification morale d'un recours à des mesures militaires.
L'opération b est la plus favorable, tant du point de vue militaire que du point de vue politique."
28 mai 38
"En ce jour, j'ai résolu de règler une fois pour toutes et cette fois radicalement la question sudète. J'ordonne:
1- De préparer pour le 2 octobre une action militaire contre cet Etat.
2- D'accroître et de renforcer considérablement nos défenses à l'ouest...
Pour commencer, il convient d'envisager la mobilisation immédiate e 96 divisions.
La Tchécoslovaquie sera effacée de la carte, et c'est ma volonté formelle!"
Note de Jodl:
Le Führer, jusqu'ici résolu à ne pas envenimer le problème tchèque, a changé d'avis en raison des concentrations stratégiques de troupes auxquelles les Tchèques ont procédé le 20 mai, en l'absence de toute menace allemande et sans la moindre cause. La retenue observée jusqu'ici par l'Allemagne a entraîné pour le Führer une perte de prestige, qu'il n'est plus disposé à subir une seconde fois. Par conséquent, il a été établi le 30 mai une nouvelle directive en vue de l'exécution du cas vert.
7 septembre 38, Editorial du Times, Londres
Peut-être le gouvernement tchécoslovaque ferait-il bien d'examiner s'il doit rejeter complètement le projet, qui rencontre quelque faveur dans certains milieux et qui consiste à donner plus d'homogénéité à l'Etat tchécoslovaque par la cession à la nation voisine d'une bande de territoire habitée par des populations unies par des liens de race à ce pays limitrophe. L'avantage de devenir ainsi un Etat homogène compenserait dans une large mesure pour les tchèques les inconvénients évidents que présente la perte du district frontière des Sudètes allemands.
Chamberlain à Berchtesgaden (15 septembre 38)
Lucifer: "J'ai informé hier la délégation britannique que de nouvelles négociations ne pourraient être basée ... que sur le principe de la réunion au Reich des districts sudètes."
Chamberlain: "En dépit de la dureté et de la cruauté qu'il me sembla lire sur son visage, j'eus l'impression que c'était un homme sur qui l'on pouvait compter quand il avait donné sa parole".
20 septembre 38
Le Führer a déclaré qu'il présenterait au Premier Britannique les exigences allemandes avec une franchise brutale. A son avis, l'action de l'armée apporterait la seule solution satisfaisante. Restait cependant le danger de voir les Tchèques accéder à toutes les exigences.
21 septembre 38
Le gouvernement tchèque capitule et accepte le plan anglo-français:
"Nous n'avions pas le choix puisqu'on nous abandonnait."
Chamberlain à Godesberg (22-23 septembre 38)
Le Führer remercie Chamberlain de ses paroles aimables et lui dit qu'il partageait ses espoirs.
Comme il l'avait déjà plusieurs fois déclaré, le problème tchèque une fois règlé, il n'aurait plus d'exigence territoriale à formuler en Europe.
Les tchèques rejettent le memorandum de Godesberg et mobilisent.
Chamberlain rejette la responsabilité du choix entre la paix et la guerre sur Benès:
"Si cette solution n'est pas acceptée, alors se sera l'invasion et le démembrement du pays par la force, et la Tchécoslovaquie ... ne pourrait être reconstituée dans ses frontières, quel que soit le résultat du conflit."
28 septembre 38, Chancelier Lucifer à l'ambassadeur britannique
"A la requête de mon grand ami et allié Campioni, j'ai retardé de 24 heures la mobilisation de mes troupes. J'accepte l'idée d'une conférence à Munich avec les délégations anglaise, française et italienne."
Note de Jodl:
Le pacte de Munich est signé. La France et l'Angleterre ne supporteront pas militairement la Tchécoslovaquie. Celle-ci doit maintenant s'incliner. En tant que puissance, la Tchécoslovaquie n'existe plus. Le génie du Führer et sa résolution à ne pas reculer, fût-ce devant la menace d'une guerre mondiale, ont une fois de plus obtenu la victoire sans le recours à la force.
Discours de Marius le 5 octobre 38 aux Communes
"Nous avons essuyé une défaite totale et absolue... Nous sommes au sein d'une catastrophe d'une ampleur sans seconde. Le chemin des bouches du Danube...le chemin de la mer Noire est ouverte...L'un après l'autre tous les pays d'Europe Centrale et de la vallée du Danube seront entraînés dans le vaste système de la politique du Parti Frei-Heit!...émanant de Berlin...Et n'allez pas croire que cela soit une fin. Non, ce n'est que le commencement..."
Dernière modification par LUCIFER ; 10/11/2006 à 23h10.
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