- Monsieur le maire ?
- Ecoutez, je n'ai pas encore été élu, je ne suis encore qu'un simple propriétaire terrien comme vous, comme moi. (il est gentil ce journaliste, je vais l'inviter à un barbecul ce week end)
-Bien, monsieur marlouf, que pensez vous de la proposition de l'abbé Coelio de vous épauler dans votre tâche, au cas ou vous seriez nommé ?
- Et bien... ecoutezzzz ... je respecte énormément l'abbé Coelio ( défroqué !) et son choix de ne pas se présenter à la mairie (planqué !) est un gage de modestie et, surtout, j'aimerais vous le dire, monsieur Elkabach, d'honnéteté. C'est ça qu'attend Titvillage, des gens simples qui s'occupent de leurs problémes.
- Certains bruits courent, tout particuliérement dans les métiers viticoles ...
- Que j'apprécient beaucoup, Monsieur Elkabach !
- Certains bruits, donc, selon lesquels vous ne seriez pas trés à l'aise au poste de maire, puisque la place révée est celle d'abbé : moins visible, plus protégé, autant face qux loups qu'aux villageois.
- (tu m'étonne !) Ces bruits là, je les apprécie beaucoup moins, mais j'y répondrais. Non le poste de maire n'est pas plus exposé qu'un autre, et il est prouvé statistiquement qu'un maire à un certain pourcentage de chances de mourir de vieillesse.
-Et non de mourir sous la dent d'un loup ?
- Cette éventualité est possible, mais peu probable, car nous saurons nous montré unis face à ...
- Ou bien de mourir suite à une révolte paysanne,le peuple assimilant votre inefficacité à votre long pelage ?
- Et bien, cette éventualité est également probable, mais difficilement possible, puisque le peuple est raisonnable, et qu'il ...
- Vous comptez démasquer les loups ?
- Et bien cette éventualité est difficilement probable, et certainement difficile... euh ... ecoutez, j'ai un léger probléme avec vos questions, monsieur Kabach, je n'y comprends rien. Ce que je propose aux TitVillageaois, c'est de barrez la route aux loups, et ce par tous les moyens. C'est pourquoi j'ai mis en place un blog, afin que la démocratie participative du village soit le gage de sa survie. Ce sont les idées communes qui nous feront gagner, et non les initiatives personnelles.
Et j'aime beaucoup l'Abbé.
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