Discussion: AAR Venise
Afficher un message
  #35  
Vieux 10/09/2006, 20h08
Avatar de Danton
Danton Danton est déconnecté
Franconaute
 
Date d'inscription: septembre 2005
Localisation: Asgard, monde des Ases
Messages: 4 627
Par défaut

N'hésite plus, tu ne le regretteras pas

Perso, je suis conquis par cette nouvelle carte... Et je le prouve avec l'épisode suivant: la qualité est peut-être médiocre mais niveau quantité et rapidité, je suis vraiment imbattable (prend exemple, Akmar, on attend la suite de ton AAR Franconaute )


1555 – 1572. Guerre sur guerre !



L’Empire Ottoman allait secouer le nid de crabes vénitiens : il attaqua brutalement, une fois encore, notre allié et vassal le Montenegro . L’Abbé Coelio, dont l’orgueil était démesuré , décidé alors de prendre le commandement des armées… Un pirate sanguinaire et brutal, le terrible Dragut décida de profiter de l’inexpérience du jésuite pour surgir devant Venise… L’inconscient avait juste oublié un détail : l’Amiral Marseillais, lui, avait conservé son poste et il savait que le meilleur moyen de le garder était d’apporter des victoires à la République…

Marseillais contre Dragut



Le pirate tenta bien de fuir et il avait une chance : la flotte vénitienne convoyait vers Byzance la fameuse réserve stratégique qui stationnait à Venise. Manque de chance pour lui, la flotte qu’il avait croisé, et qui l’avait décimé, ne représentait qu’une ‘infime’ partie de l’armada vénitienne .

Marseillais tombe sur Dragut avec le gros de la flotte



Les renforts arrivés à bon port, l’on prit l’offensive mais, conscient de ses limites, l’Abbé Coelio se contenta, sournoisement, d’appliquer les plans bien établis d’un maître en la matière : le fameux général De Danton . L’Amiral Marseillais reçut ainsi pour instruction de bloquer les détroits du Bosphore, tandis que l’armée se lançait en Thrace, pour enlever la capitale ennemie.

La bataille de Thrace



Le Sultan fut rapidement battu et forcé de céder la Macédoine à notre vassal du Monténégro. Mais, au sein de l’armée, le mécontentement s’amplifiait : la guerre avait été conduite avec un amateurisme évident et à Venise aussi l’on se posait des questions sur l’absence totale de gain pour la Sérénissime. L’Abbé Coelio, cependant, s’accrochait au pouvoir comme un poivrot à un luminaire de rue et il refusait d’en céder la plus petite miette.

Plus pragmatique, le Baron Akmar comprit qu’il fallait, pour affermir son pouvoir, continuer ce qu’ils faisaient si bien et qui les avaient amené au pouvoir : trouver de nouveaux marchés pour nos négociants. Il offrit 100 pizzas à celui qui pourrait lui apporter la connaissance de centres de commerces supplémentaires et il eu la surprise d’être contacté par l’Amiral Marseillais : celui-ci proposait non pas de la diplomatie, mais un raid brutal et efficace, qui aurait l’avantage d’ouvrir l’aventure colonial à la Sérénissime .

Le conseil était bon et Akmar envoya un déluge de marchands à Lisbonne et à Madrid : Venise se retrouva finalement seule et encaissait 100% des revenus de ces deux centres de commerce… Mais les Ibériques, qui tremblaient de peur devant notre toute puissance, n’osèrent pas réagir et n’émirent pas la moindre protestation… Voilà qui ne faisait pas nos affaires , Akmar subissait le même échec que son disciple Leaz à Alexandrie. Le Grand Inquisiteur Marlouf, qui avait jadis bien analysé les causes ce cet échec, fut consulté et il trouva une solution originale : le Royaume Musulman de Grenade était en rébellion ouverte contre son ancien maître Portugais… Venise allait discrètement lui apporter de colossales sommes de ducats puis le Grand Inquisiteur partit discrètement officialiser l’alliance qui devait permettre à Venise d’entrer dans la danse (pour protéger le Musulman, la politique n’a pas d’état d’âme ) : il essuya une rebuffade ferme et définitive. En désespoir de cause, l’on garantit l’indépendance du Califat et l’on attendit patiemment : le Portugal tomba sottement dans le piège et annexa Grenade, ce qui offrait à la Sérénissime le casus belli qu’elle attendait.

Et l’armada très chrétienne partit châtier le Portugal Très Chrétien qui avait osé annexer Grenade la Musulmane : pour la première fois, la flotte vénitienne s’aventurait en dehors de la méditerranée et la longueur du trajet nous coûta quelques galères , mais l’armée parvient à bon port. Et c’est à ce moment que l’Empire Ottoman déclara une fois de plus la guerre à notre allié du Montenegro : le Doge était furieux. Mais il fallait faire face et l’on décida d’aller jusqu’au bout : la guerre fut déclarée et Venise commençait, pour la première fois de son histoire, une guerre sur deux fronts .

L’assaut contre Lisbonne



La chute de la capitale Lusitanienne offrit les cartes tant convoitées : des premiers colons partirent aussitôt pour l’Indonésie, l’Amérique du nord et du sud . Trois centres de commerce américains étaient en outre désormais ouverts à nos avides marchands, qui apportaient à la Sérénissime des revenus colossaux (les 300 ducats par mois ont déjà été atteints). La marine de guerre Portugaise tenta de se replier, espérant que ses fiers navires auraient raison de nos galères… Folie naturellement .

L’Amiral Marseillais écrase la flotte Portugaise



Le Portugal n’insista pas et offrit sa capitulation : l’armée repartit aussitôt vers l’est, où nos garnisons luttaient vaillamment contre les Janissaires. L’Abbé Coelio, cependant, était clairement dépassé par les événements et l’on supplia bien vite les généraux De Vincel et De Danton d’accepter un retour hâtif à la tête des armées. Ceux-ci acceptèrent car ils étaient nobles et purs : leur patrie avait besoin d’eux, pas question de la décevoir. L’armée retrouva aussitôt son moral et la lutte devient plus acharnée : le Sultan avait mobilisé des hordes innombrables, bien supérieur à tout ce qu’il avait jadis aligné. Contre cela, seuls des vétérans comme De Vincel et De Danton avaient une chance et ces deux héros n’hésitèrent pas un seul instant à porter le fer chez l’ennemi : la bataille de Thrace fut titanesque, jamais des effectifs aussi immenses n’avaient été engagé. L’on comptait en effet pas moins de 100.000 soldats… De chaque côté !

La titanesque bataille de Thrace



Ce fut une sublime victoire et, alors que Marseillais bloquait les détroits, vieille tactique éprouvée, les deux généraux déferlèrent : pas question de laisser l’ottoman s’en sortir avec une nouvelle pirouette, cette fois il allait payer et cher. La menace permanente qu’il faisait peser sur le monde occidental et sur notre allié du Montenegro en particulier devait et allait être diminuée considérablement . Vaincu, le Sultan capitula et offrit en dédommagement à la Sérénissime les provinces slaves de Thessalie, Nice et Epirus. Venise fêta comme il se devait le nouvel exploit de ses généraux et l’Abbé Coelio, fou de jalousie, tenta de rappeler ses propres succès en envoyant de nouveaux marchands dans les centres de commerce nouvellement découvert en Amérique… La France montra alors qu’elle n’était pas vraiment comme les Ibériques et qu’elle ne tremblait pas devant Venise la belle : un embargo commercial fut ordonné dès l’arrivée de notre deuxième marchand dans son cot américain…

Le Baron Akmar sentit son œuvre s’effondrer et il se précipita à Paris : cet embargo était inacceptable, la France possédait en effet pas moins de trois centres de commerce. C’était un comble, il avait tout fait, et Leaz avant lui, pour obtenir un casus belli via un embargo de ce type, en vain malgré une politique commerciale d’une rare agressivité, et voilà que Paris nous embargotait alors que Venise n’avait rien demandé, ni dépassé les bornes avec ses marchands . Le Baron demanda poliment, supplia, implora, menaça, hurla, mais rien n’y fit : la France refusait de céder, sûre de sa force de première puissance continentale. Ses armées étaient nombreuses, motivées, bien commandées et avec une bonne technologie. La France voulait la guerre, elle allait l’avoir .

Après un dernier ultimatum, resté sans réponse, le Doge donna son feu vert et les armées fondirent sur la France, qui s’était bien préparée au choc.

La boucherie du Piemont



Ce fut une lourde défaite et l’on se replia en bon ordre, la France tenta d’en profiter et marcha sur Brescia, mais De Danton les attendait de pied ferme et l’ennemi fut balayé. Les chevaliers de Rhodes, alliés à la France, tentèrent sottement de lettre Venise sous blocus : leur flotte fut complètement anéantie en moins de 30 seçondes par l’Amiral Marseillais et ses 140 galères . Des renforts étaient acheminés au nord de l’Italie, on mobilisa et les premières contre-attaques ne tardèrent pas. Il fallait cependant venger l’honneur de l’armée, au Piemont même puisque c’est là qu’elle avait reculé.

La deuxième bataille du Piemont



Cette fois, ce fut un vrai triomphe et on pressa l’ennemi avec violence, la province fut arrachée de haute lutte et certains poussaient pour que l’on pousse jusqu’à Marseilles, mais la France préféra reconnaître sa faute avant d’en arriver là : l’embargo injuste fut levé et la province italienne du Piemont fut cédé à Venise à titre de réparation pour les pertes subies. La victoire était totale, une fois de plus, mais Venise commençait décidément à se faire beaucoup d’ennemis … Les Ibériques, la France ou l’Empire Ottoman allaient-ils s’allier pour mettre fin au rêve merveilleux de Venise la Belle, la nation la plus riche du monde ?

Dernière modification par Danton ; 10/09/2006 à 20h15.
Réponse avec citation