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Vieux 08/08/2006, 00h24
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DE LA GUERRE….



En 1560, la France est secouée par de graves émeutes au sein du royaume.

Les Protestants sont de plus en plus nombreux au sein du royaume, et les extrémistes de chaque partie montent les communautés les unes contre les autres.

Profitant donc de cette faiblesse, l’Autriche, sans aucune déclaration, agresse la France, sans aucun doute poussée par des courtisans viennois en manque de sensation.

Le premier choc est terrible, et nos armées, non préparées, doivent battre en retraite.

Cependant, notre cause est ralliée par le Sultan. L’Empire Ottoman fidèle en amitié lance ses troupes contre les austro-hongrois et leurs alliés, assisté par un corps expéditionnaire français de 10.000 hommes dans les Balkans.

La guerre s’installe, et au fil du temps, la France reprend le dessus et repousse l’envahisseur, et à notre tour nous occupons les territoires autrichiens au sud de l’Escaut.

Mais la France est exsangue dans ce conflit, affaiblie également par les nombreuses révoltes religieuses.

De plus, l’Autriche est soutenue financièrement par l’Espagne, toute heureuse de voir l’Autriche et la France se déchirer, pendant que de nombreux royaumes et provinces succombent sous la diplomatie ibérique. La Lorraine, la Savoie, Genes sont vassalisés sous le joug de Madrid.

Mais empêtrées dans la guerre, ni la France, ni l’Autriche ne peuvent s’opposer à l’Espagne.

Après plusieurs années, l’Autriche est à genou, mais encore motivée par des pressions espagnoles, l’ennemi lance une dernière offensive d’envergure qui sera finalement repoussée.

Lasse, l’Autriche offre l’Artois pour la cessation des hostilités, ce que nous nous empressâmes d’accepter. La France a besoin de souffler…

Victoire francaise sur l'Autriche - on remarquera les 37.000 espagnols en cantonnement aux Pays-Bas matant les révoltes hollandaises pour le compte de Vienne...


En 1585, l’Espagne déclare la guerre à l’Angleterre pour préserver sa domination des mers.

La France s’interroge sur la suite des évènements. Il est évident qu’il faut donner un coup d’arrêt à l’attitude espagnole, mais fatiguée par des années de guerre contre l’Autriche, les armées françaises ne sont pas au mieux pour un nouveau conflit majeur.

Aussi nous prenons contact avec Londres pour savoir si l’Angleterre va résister aux ibériques.

Mais nos ambassades se perdent dans une série de communication, et sans doute incertaine de notre attitude, l4angleterre cède aux pressions espagnoles.

Cependant, dans cette affaire la Lorraine, bien que vassale de Madrid, a quitter l’alliance ibérique.

Certains à Paris voient l’occasion de reprendre la main sur cette province de culture française qui a rejeté la protection de Madrid.

Mais vexée l’Espagne, détourne ses armées destinées à l’invasion de l’Angleterre pour débarquer en France, prétextant la protection de la Lorraine, qui avait pourtant dénoncé ses relations avec Madrid.

Aigri de revanche, l’Autriche se joint à la curée et déclare également la guerre à la France, s’enfonçant dans le nord du royaume.

Les armées françaises sont défaites et balayées, et l’ennemi s’installe en France….

Le jeune Henri de Navarre sera gravement blessé lors de la bataille de Calais et devra abandonner le champ de bataille.

Battue, la France cède Calais aux exigences autrichiennes…



La valse espagnole...

La paix revenue, la France panse s’est plaies, mais se prépare à la revanche. Toute puissance étrangère occupant une province française se doit de sentir notre courroux royal.
Henri IV accède au trône et parvient à mettre fin au tensions religieuses en France, réconcilliant, ralliant l'ensemble de la population sous son panache blanc.

Le bon Henri IV...

En Europe, après les cuisantes défaites subies par tous, une coalition se forme pour lutter et combattre les aspirations hégémoniques autrichiennes et ibériques.

Aux Pays Bas autrichiens, le peuple hollandais hurle sa douleur de subir le joug de Vienne.

L’Europe se met en branle et presse l’Autriche à libérer ce peuple, mais reste sourde à nos ambassades.

Pendant ce temps, les diplomates français et espagnols devisent ardemment. Une nouvelle ère s’annonce, la France est prête à oublier ses sentiments de vengeance. Mais si les desseins de l’Espagne semblent honorables, ses attentes sont bien trop contraignantes. L’Espagne attend de la France une attitude hostile contre l’Angleterre, ce que nous refusons, bien que la promesse nous soit faite, une nouvelle fois de la rétrocession du Roussillon, ainsi que de son éventuel soutien si la France reprenait les armes contre l’Autriche.

En 1593, date à laquelle le Roussillon devait nous être rendu, l’Espagne se dédie de parole une première fois. Une première fois car ensuite, et malgré ses précédents engagements, l’Espagne rejoint le parti autrichien, bien que toutes les garanties demandées pour écarter l’Angleterre de la coalition soient données.



La guerre de libération des Pays Bas

En 1594, l’Autriche occupant toujours les Pays-Bas, la France, l’Empire Ottoman, la Pologne et la Suède déclare la guerre à l’Autriche. La Russie rejoint le parti autrichien.

A Madrid, c’est la panique. Pour la première fois depuis longtemps, l’Espagne a perdu l’initiative en Europe.

Dans un nouvel élan belliciste, les armées espagnoles entrent en France, poussant finalement l’Angleterre à rejoindre la coalition.

L’Europe est à feu et à sang !

Les armées françaises occupent rapidement les provinces de Calais, Flandres et Brabant s’arrêtant sur les rives sud de Escaut Au nord du fleuve, l’armée autrichienne campe sur ses positions et les 2 armées s’observent...

Avancée francaise au nord....

Au Sud, les espagnols avancent rapidement, aidés par les Portugais et les Savoyards. Mais bien que nos provinces méridionales tombent sous la coupe espagnole, les ibériques, ne peuvent remonter vers le nord du royaume, suite à plusieurs batailles d’où aucun vainqueur n’est ressorti.

Dans le Sud...

Au Nord, les autrichiens décident de forcer Escaut et sont repoussés après une épique bataille au Brabant.

La Bataille du Brabant


La Bataille du Brabant, le 27 septembre...


La Bataille du Brabant, le 8 OCtobre... Quelques heures avant la victoire francaise.
Des milliers de morts des deux camps jonchent le champ de bataille...
Mais la succession des batailles a amoindris les rangs des armées françaises qui finissent par être en sous nombre par rapport à leurs ennemis.

Dans le Nord, les autrichiens reprennent l’offensive et battent les Français en Champagne, puis se regroupent pour mettre le siège à Paris.

Heureusement, un fort Corps expéditionnaire anglais à débarquer sur le continent, et défait les espagnols dans le Sud.

Mais à Paris la situation est alarmante. Les murailles des remparts commencent à céder sous les tirs d’artillerie autrichienne.

Les anglais remonte à pleine vitesse pour passer la Loire. Une course contre la montre s’engage. Les anglais arriveront ils avant que Paris ne capitule ?

Afin de gagner un temps précieux, les armées françaises se sacrifient en chargeant les rangs autrichiens. Les pertes sont lourdes, mais le résultat est atteint. Les anglais arrivent enfin à Paris, et parviennent à mettre en déroute les autrichiens.


L'avenir...
Essoufflée, exsangue, l’Espagne demande alors la paix. Certes, elle a honoré ses engagements envers l’Autriche, mais ses intérêts ne sont plus à soutenir une cause perdue et injuste.

La France accepte donc la main tendue d’un valeureux adversaire.

Quant aux craintes de Madrid au sujet du Roussillon, la France se souvient pourtant distinctement que la cession de cette province avait été annulée par la seule volonté de l’Espagne, malgré leur engagement préalable.

Mais la France privilégiera toujours la diplomatie à la guerre, et si l’Espagne se montre un partenaire fiable et constant, alors la paix perdurera….
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