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Vieux 07/09/2005, 20h21
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Prince-Electeur du Palatinat
 
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Une nouvelle trouble bientôt le travail nouvellement dynamisé des ministères : la Suède, le Danemark, la Norvège et la Finlande ont décidé de s'unir en une nouvelle union scandinave pour faire face à leur faiblesse ! Une nouvelle puissance moyenne émerge donc aux portes de la Pologne, ce qui ne peut qu'inquiéter le ministre des affaires étrangères. Les clauses du traité d'Union semblent vagues, et pourraient mener à tout ... Quel consensus pourrait donc surmonter les antagonismes nationaux de ces régions ?

Avec plus d'un million de kilomètres carrés et 58 PP, cette Scandinavie devient le pays le plus vaste après l'URSS, et bénéficie de possibilités industrielles que nous ne pourrions rattraper qu'avec peine. La suite des évènements trouble particulièrement les officiels polonais :


Les communistes ont pris les rênes de cette union ! Pire, l'aile staliniste du parti a pris le dessus, et menace d'instaurer une dictature comparable à celle en URSS dans les terres du Nord !
Heureusement, les Scandinaves prennent leur courage à deux bras, et s'arment pour déféndre la démocratie dans leur pays à l'hiver si propice aux opérations de guerrilla. La région toute entière ne tarde pas à être embrasée.



Une Pologne décidée ne mettrait-elle pas un terme à cette bataille serrée, n'aurait-elle pas tout à gagner de faire un exemple pour tous les anti-démocrates ?
Le ministre des armées se penche sur la question, mais doit rapidement conclure qu'il va falloir rester neutre : les divisions polonaises sont trop peu nombreuses pour pouvoir intervenir en Scandinavie et en même temps sécuriser la frontière avec l'URSS, qui risque fort de tirer parti de l'absence des Polonais et de la guerre contre l'internationale communiste pour mettre ses troupes en marche.


Le mois de juillet voit la Pologne s'enrichir de contributions technologiques de la part de ses meilleures équipes de recherche. La prochaine sera constituée d'une amélioration du système ferroviaire et d'une étude de l'état-major sous la tutelle de Tadeusz Kutrzeba sur le système de combats de tranchée de 1914-1918, que la Pologne n'a pas connu du fait de la grande mobilité de ses opérations pendant la guerre contre les Russes.

Tandis que les partisans démocrates gagnent du terrain en Scandinavie, les puissances occidentales commencent à s'intéresser à notre pays au fort potentiel.


Grâce à cette ouverture de notre société, nous disposons d'encore plus d'argent, et commandons donc aux usines de machine-outils de Gdansk les pièces nécessaires pour construire un nouveau complexe industriel sur place. Pendant que nous nous adonnons pleinement à notre folie industrialisante, la Norvège fait sécession et déclare sont indépendance face à la Scandinavie.

Pour le nouvel an 1934, le ministre des armées décide de poursuivre les efforts de professionalisation de l'armée. Les Anglais nous envoient une mission militaire qui nous aidera considérablement dans cette voie, doublant les effets de cette réforme. La caste militaire commence à accepter ces changements face à l'action des Anglais, auxquels personne n'oserait faire la leçon.

La synergie des efforts français et anglais modèle notre pays de manière importante, et nous ne sommes pas peu contents de voir notre nation se démocratiser peu à peu.


En juin 1934, les pires prévisions du ministère des affaires étrangères font surface, les nouveaux systèmes de décryptage nous ayant permis d'apprendre la nouvelle suivante : la Scandinavie fait cause commune avec le Komintern ! Particulièrement déçus de cette mise sous la tutelle de Moscou, le gouvernement polonais retire son ambassade des deux pays.


Les efforts de l'année 1933 se font sentir, et la nouvelle vague d'industrialisation nous permet d'engager une troisième équipe de recherche. Celle-ci, composée de spécialistes méthématiciens, nous coûte très cher, et l'influence française qui nous pousse à une ouverture du marché ne fait qu'amplifier l'étendue des dépenses. Le programme d'industrialisation est sévèrement ralenti à la suite de cet évènement.


Heureusement, nos amis britanniques nous introduisent dans les secrets d'un militarisme plus prononcé, ce qui nous permet de réduire les coûts de production, nos ouvriers ayant été influencés par la campagne de propagande du gouvernement, qui les pousse à faire des heures supplémentaires non-payées. Le ministère de l'économie a observé une croissance de la production de 2%, ainsi qu'une affluence renforcée dans les bureaux de recrutement de l'armée.

L'année 1935 marque un autre pas en avant en direction du militarisme, ce qui réduit de 5% nos coûts de production et d'amélioration. Le coût d'une refonte de toute l'armée n'est plus que de 160 PP ! Nous apprenons que les Scandinaves ont enfin mis leur pays au pas avec l'aide des Soviétiques, et que les Américains ont inventé les cannettes de bière. Une invention qui aura sa place dans l'histoire, sans aucun doute.


Décidément, ce fameux caporal bohémien, après s'être emparé du pouvoir en Allemagne, après avoir éliminé tous ses opposants intérieurs et renversé la démocratie allemande, s'enfonce de plus en plus. En décretant la réintroduction du service militaire obligatoire chez notre voisin, il accentue la suspicion qui planait à son égard. Il faudra penser à recruter de nouvelles troupes au plus vite, et à équiper les anciennes de moyens plus importants en artillerie.
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