
11/06/2006, 13h34
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Roi aux chaussures de velour bleu
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Date d'inscription: août 2005
Localisation: Lille
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De la construction d’une nation - 1507-1520

Francois 1er, Roi de France
'Car tel est notre bon plaisir'
Suite aux guerres d’Italie, la France a mené de nombreuses démarches diplomatiques afin d’apaiser les tensions en Europe.
Nos ambassadeurs surent trouver des oreilles attentives en Espagne et en Autriche puisque tous les différends furent aplanis.
La période de paix qui s’en suivit permit au Royaume de France de s’enrichir, tout en maintenant au plus bas son inflation. Des investissements furent également réalisés dans nos plus lointaines provinces, où nous nommions des Baillis afin de remplir le trésor royal.
Cependant, il restait toujours le cas de la Bretagne qui refusait toujours son attachement à la couronne francaise. Cette situation ne pouvait durer plus longtemps aussi, sous le commandement de Bayard nos armées partirent battre les campagnes bretonnes. Le Duc félon tenta de nous opposer quelques armées promptement levées, mais celles-ci furent balayées par notre soldatesque.
La Bretagne dû céder les province d’Armor et de Bretagne et de devenir notre vassal.
Cavalerie francaise écrasant les armées bretonnes
En Europe, les premières années de ce nouveau siècle furent assez calmes, mais rapidement un vent de bellicisme commença à souffler en Méditerranée.
Le Portugal appelait continuellement à une Sainte Croisade contre l’Empire Ottoman, oubliant certainement que ce discours datant du Moyen Age était aujourd’hui déjà bien obsolète. De plus qu’avait fait le Portugal lorsque l’Autriche était en guerre contre le Saint Père ? rien…
La famille des Hasbourg se rallia cependant à ce message, désignant l’Empire Ottoman comme le grand Ennemi de notre civilisation, prétextant qu’il était le danger ultime de la paix en Europe…
Bref, ces élucubrations et ces gesticulations diplomatiques ne surent nous convaincre, cachant mal la réelle volonté d’en découdre avec les armées turques.
Le paroxysme de cette situation fut atteint lorsque le Portugal l’Espagne et l’Autriche s’allièrent dans une gigantesque coalition contre le Sultan sous prétexte de défendre les Chevaliers de Rhodes contre l’agression ottomane. Le Portugal étant lui-même en guerre contre Rhodes…
En vertu de ces considérations, la France se garda bien d’intervenir dans ce conflit méditerranéen, où n’avions rien à gagner. Certes notre estime allait au Sultan écrasé par cette formidable alliance, mais au regard des engagements pris et respectés entre la France, l’Espagne et l’Autriche, nous ne pouvions nous dédiés et nous engagés dans ce conflits de quel côté que ce fut.
Notre contribution dans ce conflit fut donc des plus limitée et discrête, et cela malgré les pressions diplomatiques des 2 camps.
Nos hommages seront tout de même adressés au nouvel Empereur d’Autriche, Charles V, qui fut des plus honorable dans la paix, en formulant de fortes raisonnables demandes au Sultan battu par la coalition.
Nous souhaitons également saluer le roi d’Angleterre, Henri VIII, qui a d’usage une excellente et intelligente connaissance des litiges en Europe. En effet les populations des provinces de Calais, d’Artois, de Franche Comté et du Roussillon sont sous occupation étrangère, et les prétentions du Royaume de France, que nous déclarons légitimes, demanderont d’âpres, de longues, mais aussi pacifique discussion avec nos voisins.
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