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Vieux 02/08/2005, 23h13
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Il semblerait que la maison soit divisée...

God Save the South

1. God save the South,
God save the South,
her altars and firesides,
God save the South!
now that the war is nigh,
now that we arm to die,
chanting our battle cry,
freedom or death!
chanting our battle cry,
freedom or death!

2. God be our shield,
at home or afield,
stretch thine arm over us,
strengthen and save.
what tho' they're three to one,
forward each sire and son,
strike till the war is won,
strike to the grave!

3. God made the right,
stronger than might,
millions would trample us
down in their pride.
lay thou their legions low,
roll back the ruthless foe.
let the proud spoiler know
God's on our side.

4. Hark honor's call,
summoning all,
summoning all of us
unto the strife.
sons of the South awake!
strike till the brand shall break,
strike for dear honor's sake,
freedom and life!

5. Confederates before
our fathers of yore,
rebel's the righteous name
Washington bore.
why, then, be ours the same.
the name that he snatched from shame,
making it first in frame,
foremost in war.

6. War to the hilt,
theirs be the guilt,
who fetter the free man
to ransom the slave.
up then, and undismay'd,
sheathe not the battle blade
till the last foe is laid
low in the grave!

7. God save the South
God save the South,
dry the dim eyes that now
follow our path.
still let the light feet rove
safe through the orange grove;
still keep the land we love
safe from thy wrath.

8. God save the South,
God save the South,
her altars and firesides,
God save the South!
for the great war is nigh,
and we will win or die,
chaunting our battle cry,
freedom or death!




Poussée par les circonstances, de plus en plus sombres et par un calcul rationnel (l'inévitable supériorité à long terme de l'Union), la Confédération tente, en ce mois d'Août 1862, son va-tout pour gagner son indépendance.
Le plan que Lee fit accepter au Président Davis est simple. Prenant acte de l'inévitable effondrement du front Ouest, le "renard Gris" propose au président de la confédération de lancer l'assaut -une fois encore- sur Washington. La capitale fédérale, à l'Unionisme chancellant, grouille de sympathisant confédérés ayant fait par au Sud du déplacement vers l'Ouest de nombreuses divisions Confédérés. L'Union semblait décidée à profiter de ses succès à l'Ouest en renforçant sa supériorité numérique sur ce théâtre. La première semaine d'août vit en effet trois défaites Confédérées successives, à Springfield (où jeb Stuart vit son Corps entièrement anéanti) , Toledo et Indianapolis. Les troupes, se repliant en désordre et avec de lourdes pertes ne pourraient pas opposer de résistance sérieuse... Ce a quoi Lee va répondre: L'attaque vers Washington va être double: Lee s'avancera avec le gros des troupes vers la capitale fédérale, tandis que Beauregard attaquera vers Frederick.
L'offensive du Potomac décidera du sort de la guerre et tant Lee que le gouvernement Confédéré en sont conscient. Soit Washington tombe et alors l'Union acceptera peut-être la discussion. Soit les rebelles sont repoussés et la Confédération ne pourra que se défendre, menacée d'effondrement à l'Ouest ou à tout le moins d'être numériquement dépassée et ne pouvant compter que sur une lassitude de l'Union, bien peu probable tant que Lincoln residerait à la Maison Blanche.
Le 9 août, l'offensive de Lee vers les terribles défenses de la capitale Yankee commence.



Le 9th Heavy Artillery de New York dans un fort aux alentours de la Capitale fédérale.

Les combats sont d'emblée d'une rare violence. Les défenseurs Nordistes se battent avec l'énergie du désespoir. Au sommet, la surprise est totale! Les divisions en route vers l'Ouest (où un nouvel échec se produit pour le Sud avec l'échec d'une contre-attaque de Stonewall Jackson vers l'Illinois) font demi-tour et se dirigent à marche forcée vers Washington.
Lee, prévenu de ces événements lance alors la deuxième partie de son offensive sur le Potomac. Beauregard doit attaquer la province de Frederick et y fixer le plus d'unités Fédérales possible. "Le sort de la Confédération est entre vos mains" télégraphie-t'il au "Petit Napoléon" pour qui le moment est venu de faire honneur à son surnom.


L'offensive du Potomac.

Aux environs de Washington, la bataille fait rage. Beauregard, de son côté, tente de maintenir ses positions, mais l'armée Nordistes lance de tels coups de boutoirs que ce dernier doit abandonner la partie et se replier vers Manassas le 11 septembre, non sans avoir infliger d'effroyables pertes aux Nordistes.
Tant au nord qu'au sud, l'anxiété est à son comble. Toute personne ne serait-ce qu'un peu au courant de la tenue de la guerre (et comment ne pas l'être au Sud où tant d'Hommes servent, où tant ont déjà donné leur vie) a plus ou moins conscience de l'importance des combats autour de Washington. Un éditorialiste du Richmond Observer écrit alors: "Nul besoin d'être un grand stratège pour deviner que notre indépendance se joue en ce moment même aux portes de Washington. Si nos garçons emportent la décision, nous vivrons libre. Si par malheur Dieu en décide autrement, de terribles épreuves nous attendent... "
Les opérations militaires cessent même dans l'Ouest, permettant aux Soldats de Jackson de se réorganiser et de prendre un repos précieux.



Lee lui-même charge à la tête des troupes: Follow me Boys!

Après leur succès à Frederick, l'Union jette dans la fournaise division après division. La Confédération, a pris le dessus, et les unes après les autres, ces unités disparaissent, se rendent ou sont vaincues. La "furia" Confédérées ne peut plus être arrêtée. Les hommes sont conscients de la nécessité de la victoire. Il faut vaincre dès à présent ou être soumis à breve échéance.


A l'assaut!

Après près de deux mois de combats particulièrement acharnés, les derniers défenseurs de Washington se rendent le 2 octobre. Le battle flag flotte sur la Maison Blanche!!!





Défilé des Confédérés Victorieux à Washington.

Dans le Sud, l'allégresse est totale! Les sacrifices n'ont donc pas été vains. Les journaux, l'opinions, tous louent le génie de Lee et le courage de ses Soldats. Au nord, c'est l'effondrement qui prévaut. Lincoln subit de vigoureuse attaques par presse. Washington fait exception. Appartenant historiquement au Sud, la capitale fédérale dont l'unionisme ne fut jamais très important regarde avec curiosité ces vainqueurs qui défilent. A l'hostilité de certains répond la sympathie d'autres...
Plus au Nord, on reproche à Lincoln d'avoir évacué le gouvernement vers New york quand sa place était à Washington, on lui reproche d'avoir laissé les généraux sacrifier l'armée dans une bataille perdue d'avance.
L'Armée fédéral a en effet été saignée par la défense de Washington. Jettant par petits paquets ses divisions au lieu de se concentrer en vue d'une contre-attaque, elle s'est lancée dans des attaques sanglantes contre des Confédérés supérieurs en nombre de par leur concentration. Avec la prise de Washington, c'est l'ensemble du Nord-Est qui est ouvert aux troupes Confédérées.

Lee a bien sûr compris l'opportunité. Déjà, Beauregard a repris son avance vers Frederick où l'attendent les rescapés de Washington. L'Armée du Nord de Virginie elle se divise et progresse à travers le Nord-est des Etats-Unis. Ce ne sont pas les nouveaux succès des fédéraux dans l'Ouest qui vont porter un coup au moral des Sudistes.



Déjà, l'armée Confédérée progresse en Pennsylvanie et dans le Delaware, tandis que Beauregard tiens en respect à Frederick les dernières forces Yankees organisées sur cette partie du front.


L'Armée Confédérée avance en Pennsylvanie.

Les Combats se poursuivent néanmoins a Frederick


Lincoln, réfugié à New York depuis le début du mois de Novembre, est maintenant conscient de la défaite. Les Confédérés l'ont emporté. On a mainte fois raconté l'événement: contemplant une averse à travers les vitres de l'immeuble où le gouvernement était transferé; son secrétaire lui aurait fait part de rapport selon lesquels les Confédérés approchaient de la ville. Il lui aurait alors demandé de bien vouloir prendre en note un télégramme destiné au Président de la Confédération (ce fut la première fois qu'il accepta de le qualifier ainsi). Relisant le fameux télégramme, il aurait alors soupiré, en le rendant à son secrétaire: "Il semblerait que la maison est divisée"...


"Then here's to our confederacy, strong we are and brave,
like patriots of old we'll fight, our heritage to save;
and rather than submit to shame, to die we would prefer,
so cheer for the bonnie blue flag that bears a single star. "

Le 14 novembre 1862, le cessez-le feu entra en vigueur. L'Union reconnaissait l'indépendance des Etats du Sud et reconnaissait l'existence de la Confédération.



Ce même jour, le Missouri annonce son adhésion à la Confédération. On ne sait pas si les Missouriens connaissaient déjà la nouvelle de la victoire du Sud ou s'il s'agissait d'une coincidence.
Les dispositions de l'armistice, qui furent bientôt officialisées par le Traité de Richmond, étaient les suivantes: -les Etats Unis reconnaissent l'indépendance de la Confédération
-L'Union laissait le Kentucky rejoindre la Confédération, ainsi que le Nouveau Mexique.

Au sud, des critiques s'élevèrent. Le traité était jugé trop généreux, les accusations d'abandons des Etats Esclavagistes au sein de l'Union (Delaware, Maryland) s'élevèrent. D'autres se plaignaient que la Confédération ne s'étende pas jusqu'en Californie.
Mais de telles réactions furent en fait rares. L'allégresse de la Sécession n'était rien comparée à celle qui traversa alors le Dixie Land. Les hommes allaient revenir et le Sud était libre! Partout, les rues, les bâtiments étaient pavoisés des bannières confédérées. Des orchestres jouaient Dixie's Lans et le Bonnie Blue Flag.


Entrée triomphale de Lee en Virginie



A l'étranger, la surprise était grande, et la Confédération retira de son Indépendance un grand prestige. Personne n'avait cru à la victoire de ce si jeune Etat, souffrant de si grands handicaps économiques et démographiques.
Le prix de l'indépendance avait été le sang et la sueur du Sud...





Cimetiere militaire provisoire à Richmond.

Les pertes de la guerre d'indépendance sont estimée pour le Sud entre 400 000 et 600 000 hommes.
Grâce à leur sacrifice, le Sud était libre.



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Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
Réponse avec citation