Pour EU3, l'essentiel de ce qu'a indiqué Coelio reste vrai.
Il demeure quelques nuances cependant, même si le commerce n'est pas le point qui a été le plus modifié dans EU3 par rapport à EU2 (peut-être même que c'est ce qui a été le moins modifié) :
- dans EU3, tu peux choisir l'option d'avoir des commerçants qui ne coûtent rien à placer. Conséquence : autant en envoyer dès le début du jeu. Autre conséquence : l'IA envoie également tous ses commerçants. Conclusion : tu en places de toute façon très peu sauf si c'est dans un CoT qui t'appartient, et plus tard dans le jeu, si tu as de l'avance tech commerciale et moins de BB que les autres pays.
- Dans EU3, tu as la possibilité d'orienter ton pays vers le commerce par les idées nationales et par le recrutement de conseillers qui te donnent des boni intéressants (et pour placer tes commerçants, et pour en tirer de meilleurs revenus). Il est donc plus facile, dès le début du jeu, de tirer un revenu correct du commerce (surtout si placer les commerçants ne coûte rien).
- comme dans EU2 il me semble, les points de bad boy sont ce qu'il y a de pire quand on veut commercer. Dans EU3, à moins d'avoir une tech commerciale très supérieure aux autres, avoir du bad boy t'empêche de maintenir tes commerçants...
Mais au final, jouer essentiellement sur le commerce est tout à fait possible dans EU3. Le choix du pays initial est important (tous ne sont pas favorisés pour s'orienter commerce), et la façon de jouer encore plus : éviter l'extension territoriale sauf CB adapté, s'appuyer sur la diplo pour s'en sortir, et ne pas avoir peur de recharger une partie... Car quand on n'a que 2-3 provinces, même avec les revenus faramineux d'un commerce monopolistique et donc l'entretient possible de grosses armées de mercenaires, une boulette est vite arrivée.
Le commerce est l'outil le plus puissant pour obtenir une avance tech écrasante et la maintenir.