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Vieux 23/01/2011, 22h37
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J-5

La baronne de Kern se prélassait tranquillement dans son rock in chair, sur la terrasse de l'hôtel Castel Mona. Elle contemplait la mer de ses yeux rêveurs tout en buvant le thé qu’Owen Hurt, le propriétaire, lui servait.
« Mme la baronne?
-Voyons, Owen, j'était venu habiter ici quand j'était une enfant et à cette époque vous ne vous gêniez pas pour m'appelé Gwendolene. Et maintenant que j'ai hérité du titre de mon père, vous faites des manières…
- Vous savez qu’à partir de demain, l’hôtel est entièrement réservé pour un mariage. Mais en tant que vielle habituée, je peu essayé de m’arrangé pour vous faire admettre dans la cérémonie. J’y suis d’ailleurs moi-même invité…
-Je vous en prie, j’adorerai assister à un mariage anglais. » Dit-elle en souriant.
Alors qu’Owen repartait, elle ramassa le prospectus touristique que le Castel Mona s’était fait faire et en entrepris la lecture.

L’ILE DE MAN – GUIDE TOURISTIQUE !
L’île de Man - géographie

Cette île qui occupe une position isolée au milieu de la mer d’Irlande, à égale distance des côtes anglaises et irlandaises, compte 69000 hab. Sur une superficie de 714 km2, le visiteur peut trouver à la fois tous les plaisirs de la vie urbaine dans les élégantes stations balnéaires de la côte, le charme poétique de petits ports de pêche isolés au creux de falaises escarpées ou les plaisirs d’une campagne verdoyante. La partie centrale est occupée par deux petits massifs montagneux séparés par une dépression que suit la route de Douglas à Peel. Le point culminant est le mont Snaefeel (617 m) dans la partie N. ses pentes sont assez douces pour permettre à un petit chemin de fer de monter jusqu’au sommet.


L’île de Man dans l’histoire

Une langue et un peuple originaux. - L’île de Man, l’antique Eubonia, fut occupée par les romains au 1er s de notre ère, au moment de la conquête du N. de l’Angleterre. Au VIIIème s l'île jusqu’alors peuplée de Celtes devint une base pour les pirates scandinaves qui écumaient la mer d’Irlande, pillant les localités côtières et les riches monastères, ils ne tardèrent pas à s’y installer en maîtres, et, au IXème s, l’île se trouva sous la dépendance des rois vikings de Dublin.

Des maîtres successifs. - A la fin du XIème s., une nouvelle vague d’envahisseurs norvégiens, conduits par Orry le Danois, vinrent s’installer dans l’île après avoir vaincu les Mannois près de Ramsey (1079). Ils formèrent un nouveau royaume composé de l’île de Man et des îles Hébrides, ayant pour suzerain le roi de Norvège. Deux cents ans plus tard, à la suite de la défaite du roi Haakon de Norvège devant les Écossais, à la bataille de Largs (1263), Alexandre lII, roi d’Écosse, annexa les Hébrides et racheta l’île de Man aux Norvégiens. La tutelle écossaise sur l’île fut de courte durée puisque, dès 1333, Edouard 1er d’Angleterre fit occuper l’île qui est depuis cette date demeurée vassale de la Couronne.

Les rois de Man. - En réalité, placée sous la juridiction de vice-rois, l’île resta pendant longtemps pratiquement indépendante. Les premiers seigneurs, les Montacutes, Comtes de Salisbury, avaient d’ailleurs pris le titre de roi et ils se faisaient couronner solennellement dans la cathédrale de Peel. En 1405, Henry IV accorde l’île à sir John Stanley, ancêtre des comtes de Derby qui la gouvernèrent (à l’exception d’une courte période au moment de la Guerre Civile) jusqu’en 1765. A cette date, le duc d’Atholl descendant et successeur des comtes de Derby, accepta de vendre ses titres de Souveraineté à la Couronne qui, depuis lors, nomme les gouverneurs de l’île.

Une large autonomie. - Bien que rattachée officiellement au Royaume-Uni, l’île a conservé ses propres institutions, d’origine très ancienne. Il existe un Parlement local Tynwald Court, de 35 membres, dont les attributions sont très larges. Placé sous la présidence du gouverneur, il est composé d’un conseil législatif de 11 membres et d’une assemblée élue ou House 0f Keys de 24 députés. Ce Parlement, qui gère le budget de l’île et lève les impôts, a aussi l’initiative des lois et règlements à l’usage interne, qui sont proclamés selon l’antique usage, une fois l’an, sur la colline de Tynwald, mais les décisions restent subordonnées à l’approbation de la Couronne. En revanche, les lois édictées par le Parlement de Westminster ne sont pas applicables à l’île de Man, sauf si elles le stipulent expressément. Le Gouvernement local émet sa propre monnaie (dont la valeur est équivalente à celle de la livre anglaise) et possède son propre système postal (timbres-poste locaux).

Visiter l’île de Man !

Accès:
Depuis la Grande-Bretagne, au départ des ports de Heysham, Fleetwoode Liverpool, et Stanraeren Écosse, la compagnie lsle of Man Steam Packet Seaways assure des liaisons avec Douglas.
Douglas, la capitale est un port situé le long d’une baie sablonneuse encadrée de collines boisées. Dans la partie la plus ancienne de la ville se trouvent les principaux bâtiments publics : Town Hall (1899) et Legislative Building (1894), où siège le gouvernement local. Castle Mona, transformé en hôtel, est l’ancienne résidence du duc d’Atholl, le dernier Lord of Man (1765). Le Manx Museum est consacré à l’archéologie et au folklores locaux ; il abrite notamment un bas-relief celtique représentant la Crucifixion dans le parc a été reconstituée une ferme mannoise traditionnelle du siècle dernier.

Tour de I’île (106 km à partir de Douglas).

On quitte la ville en contournant le port pour se rendre à Douglas Head, à l’extrémité S. de Douglas Bay. Depuis ce promontoire, on emprunte une route panoramique, Marine Drive, pour longer le rebord des falaises qui en cet endroit dominent la mer, jusqu’à Port Soderick (5,5 km). De là, on prend la direction de Castletown, via Ballasalla (15 km)où s’élèvent, dans un parc, les ruines de Rushen Abbey (Xlle). La route atteint ensuite Castletown (18 km), petite ville située au fond d’une baie, qui fut la capitale de l’îIe jusqu’en 1869. A proximité du port s’élève Castle Rushen (10 h à 17 h le dimanche matin, 10 h-12 h de la Pentecôte à la mi-septembre.). Cette forteresse, ancienne résidence des seigneurs de l’île, fut reconstruite au XlVe s. sur les murs d’un précédent château viking (Xe s.) détruit par Robert Bruce. Elle est encore an parfait état de conservation en dépit du siège qu’elle eut à subir pendant la Guerre Civile, lorsque les partisans du roi, conduits par la comtesse de Derby, s’y étaient retranchés. Dans Bridge Street se trouve le Nautical Museum (10h- 13 h, 14 h - 17 h de la mi-mai à la fin sept.) où l’on peut voir un yacht construit an 1789. Peu après avoir quitté Castletown, en direction de Port Erin, on longe la baie de Poolvash.
23km : route à g. pour Port St Mary (2km), village et port de pêche à l’entrée de la baie de Poolvash. En continuant tout droit sur cette route, on arrive au hameau de Cregneash, aux maisons couvertes de chaume, devenu le Cregneash Folk Museum où l’on peut visiter une ancienne forge de nouveau en activité, l’atelier d’un tisserand et celui d’un potier (10 h-13 b, 14 h-17 h mi-mai fin sept.).
A 2 km de Spanish Head, la pointe méridionale de l’île, où les falaises atteignent 130 m de haut, l’on aperçoit The Calf of man. Cette petite île inhabitée est une réserve ornithologique, où vit une colonie de phoques ! Les seuls animaux domestiques qu’on y rencontre sont des moutons à laine brune, les Loaghtan sheeps, dont la tête porte 3 ou 4 cornes, probablement introduits par des Vikings venus d’Islande (bateaux de Port St Mary ou de Port Erin, an été).
25km : Port Erin est l’une des plus agréables stations balnéaires de l’île. De Port Erin se détache vers le N. en direction de Peel une route tracée à peu de distance de la côte O. Elle passe près de The Stacks (30,5 km), éperon rocheux en bordure de côte que l’on peut contempler depuis une plate-forme aménagée su sommet des falaises, puis elle traverse Dalby (39,5 km) et GIen Maye (42,5 km), au débouché de la vallée du même nom.
47,5 km .- PeeI, charmant petit port de pêche, construit au pied d’une colline couverte de gazon, est relié par une chaussée à l’îlot St Patrick où se dresse, juste à l’entrée du port, un vaste château aujourd’hui an ruine, en majeure partie des XIIIe et XIVe s., mais dont l’origine remonte à la première invasion viking (VIlle s.). Il est entouré d’une ceinture de remparts du XVI e. À l’intérieur de l’enceinte, on peut aller visiter au-delà de la salle des gardes et du donjon l’ancienne cathédrale (XlIIe.XIV s.), dépourvue de toiture depuis le XVll s., qui était dédiée à saint-Germanus, un disciple de saint Patrick. A proximité gisent les ruines de l’ancien palais épiscopal. De l’autre côté s’élèvent la petite chapelle St Patrick (également dépourvue de toiture), qui aurait été construite par saint Germanus au IXe s et une tour ronde analogue à celles des monastères celtiques d’irlande. Une autre tour du château porte le nom de Fenella’s Tower par référence à un roman célèbre de Walter Scott dont l’action se situe en ces lieux. De Peel, on emprunte la route de Douglas qui se faufile dans une dépression entre les deux principaux massifs de l’île.
51,5 km .- à g., à l’entrée du hameau de St ,John’s, se dresse un tertre artificiel, appelé Tynwald HiIl, où se réunit chaque année, le 5 juillet, l’assemblée nationale de l’île, selon une vieille coutume remontant à l’époque des Vikings; à cette occasion sont proclamés solennellement les nouvelles lois ainsi que les noms des fonctionnaires dont la charge est renouvelée chaque année.
A la sortie de St John’s, on oblique en direction de Kirk Michael ; la route passe à l’entrée du Glen Helen (55,5 km à dr.), charmant vallon au fond duquel se déverse la belle cascade de Rhenass Fall.
61 km : Kirk Michael, petite station balnéaire dont l’église abrite huit croix tombales gravées d’origine viking — On se dirige vers Ramsey.
66km : Ballaugh, dont l’église (XVIIe s.) possède des fonts baptismaux et une croix du Xle s. A g. s’ouvre le Curragh Wild Lite Park qui abrite une réserve ornithologique.
69km : intersection où s’embranche à dr. la route qui remonte le Sulby Glen, petite vallée encaissée très pittoresque, an direction du mont Snaefell.
70,5 km: Sulby Bridge où on laisse à g. la route qui conduit à la pointe septentrionale de l’île via Andreas (6,5 km), où l’on peut voir plusieurs croix tombales d’époque viking, artistiquement gravées, notamment la Sandulf’s Cross à Bride (10 km), s’élève, dans le cimetière local, la célèbre Thor Cross
74km : Ramsey est une station balnéaire située à l’extrémité S. d’une longue baie sablonneuse bordée par de hautes falaises. Sur la route d Andreas, une maison victorienne abrite une nouvelle section du Manx Museum de Douglas, The Grove Rural Lite Museum mobilier et costumes de l’époque victorienne, matériel agricole et jardin de la même époque (mêmes horaires, Douglas) De Ramsey, en suivant la côte, on gagne (69,5 km) Maughold; dans le cimetière de ce village se dresse une très belle croix médiévale sur laquelle sont sculptés une Crucifixion et, en dessous, l’emblème de l’île de Man (XlVe s.). On peut y voir également une magnifique collection de croix celtiques et vikings dont certaines sont sculptées Cashtal yn Ard (2km E.) est un ensemble funéraire néolithique (3500 5V J. C.) qui dresse ses hautes pierres sur une colline solitaire.
De Maughold, on rejoint, via Bailajora (82 km), la route de Laxey qui longe la voie ferrée Ramsey-Douglas. Elle franchit plusieurs petites vallées avant de se rapprocher du bord de mer très beau point de vue sur Bulgham Bay
94 km : Laxey, est une petite station balnéaire perchée sur une falaise au débouché d’un beau vallon, Laxey Glen. A proximité subsiste une gigantesque roue à palettes (1854), « Lady lsabella », qui actionnait autrefois un système de pompage destiné à prévenir les inondations dans la mine de plomb voisine, aujourd’hui abandonnée.
Laxey Station est la gare de départ du Snaefell Mountain Railway, petit chemin de fer à fraction électrique, ouvert en 1895, qui parcourt en une demi-heure les 8 km qui séparent Laxey du sommet du Mont Snaefell (620 m d’altitude, très beau panorama). Chemin faisant, il traverse la route de montagne reliant Douglas à Ramsey au lieu-dit The Bungalow.

Les chats de l’île de Man

On raconte qu’il y a 400 ans un navire dérouté de l’Invincible Armada s’échoua au lieu dit de Spanish Head. L’épave libéra une colonie de chats venus d’Orient qui avaient la particularité d’être sans queue. La colonie fit souche et les chats tigrés sans queue de l’île de Man acquirent la célébrité. Un élevage très officiel, The Manx Cattery, élabli à Douglas, veille sur leur reproduction et s’efforce de garder les caractères de cette espèce féline très particulière.


Le Manx ou mannois

A mi-chemin entre l’Irlande et la Bretagne insulaire, l’île de Man a joué, dés la préhistoire, un rôle politique et commercial important, au niveau régional tout au moins et, très tôt, de gré ou de force, les pays riverains de la mer du Nord y installèrent des colons. Le langage des habitants porte la trace de ces occupations successives : à un important fond gaélique qui ressemble davantage au gaélique écossais qu’à celui d’Irlande, se mêlent des mots vikings ou norvégiens. Sous sa forme ancienne, le manx ou mannois nous est connu par des inscriptions en caractères oghamiques ou runiques. Parmi les quelques oeuvres littéraires conservées, figurent surtout des ouvrages d’édification, des recueils de poèmes élégiaques et des chants populaires. Pratiqué jusqu ‘au XVIème s., le manx s’est effacé progressivement devant l’anglais. ll aurait complètement disparu si des amateurs, dont le nombre s’élève à peine à quelques centaines, ne le cultivaient afin d’en prolonger l’existence.

L’écriture oghamique

Attesté par plusieurs centaines d’inscriptions conservées en Irlande, en Galles, en Ecosse et dans l’île de Man, ce système d’écriture fut utilisé jusqu’au VIe s. L’alphabet composé de traits et de points, dont l’ordonnance a été influencée par l’alphabet latin, fut établi à partir des signes à valeur magique tracés sur le bois, les arbres ou les pierres à l’époque préhistorique.

Un bruit de pas interrompis sa lecture. Elle leva les yeux.
"Bonjour, Professeur Müller.
-Ponchour, madame la paronne.
-Vos recherches archéologiques avancent-elles?
-Jawohl, madame. Elles sont même sur le point d'aboutir.
- Félicitation. Bien sur, si mes conaissances en celtes peuvent vous servir, je suis prêt à vous aider.
- Danke shön, madame, mais je pense que nous en aurons pas besoin. A présent au refoir."

Evidement, se dit la baronne, moi aussi je ne serait pas très causante si j'était obligé de changer d'hotel à cause de cette récéption. Surtout pendant des recherches de première importance.
Elle était ravi de voir qu'un homme, fut-il allemand, s'interessait au passé celte de la Bretagne. Ainsi serait-il possible d'en savoir un peu plus sur nos ancêtre. Elle se leva et rentra dans l'hotel se préparer pour la promenade.





5 jours plus tard, à 10H. Après avoir pris le ferry, les premiers invités arrivent à Ballaugh et s'installent dans l'hotel Castle Mona.
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Quelques dictons calédoniens:
spéciale oniris: "Une station sans chien c'est comme une femme sans casserole, ça n'a plus d'âme"
"Le chien n'est-il pas le meilleur ami de l'homme? Alors pourquoi pas le meilleur ami du nem?"
"J'ai bien une vieille recette que les vieux ils utilisaient dans le temps: la médecine pôc! -Essayes, les vieux savaient tout, alors..." PÔC -DEBOUT FAIGNANT!"
Réponse avec citation