
17/12/2005, 23h43
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Prince-Electeur du Palatinat
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Date d'inscription: août 2005
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Une fois la petite formalité de l'annexion de la Hongrie passée, la commission interalliée décida du sort des territoires pris à l'ogre germain. La France en particulier insistait pour que la puissance allemande soit détruite pour toujours.
"Trop de guerres ont eu pour cause le militarisme prussien irréfréné et le culte du souverain ! Ce pays ne mérite plus d'exister !"
Les Scandinaves, appuyés par les Soviétiques, refusaient de livrer le moindre bout de terrain qu'ils avaient conquis de haute lutte dans la grande guerre patriotique, et clamaient haut et fort qu'ils y installeraient le paradis communiste.
La Pologne, elle, exsangue, privée de la fleur de sa jeunesse, ravagée par les différentes avancées allemandes et hongroises, réclamait une juste réparation de la part de l'Allemagne. L'Union Soviétique ne voulait en aucun cas laisser Berlin sous la tutelle polonaise, mais elle dût bien s'y plier, suite à la pression énorme exercée par les Français, et qui mena les deux pays au bord de la guerre. Cette pression n'était pas désintéréssée et sûrement pas un hommage aux Polonais, qui avaient soutenu l'essentiel de l'effort de guerre. Leur engagement était bien plus motivé par l'assurance polonaise de soutenir la France dans ses agissements visants à reconnaitre l'Autriche comme française.
La Tchécoslovaquie, elle aussi très impliquée dans le déroulement heureux de cette guerre, obtint certains territoires hongrois.
La nouvelle carte de l'Europe paraissait bien singulière, mais tout le monde convint de cette tâche agressive et menaçante au centre avait disparue :
La Grande Pologne pressentait déjà que l'URSS ne se laisserait pas intimider par le fabuleux courage qu'elle avait montrée en terrassant l'hydre nazie, ni par son allié de 150 départements. Pour se remettre de la saignée de la grande guerre patriotique, les divisions de garde-frontières furent dissoutes, les hommes issus de ces formations réentrainés et affectés à des divisions d'infanterie régulière. Deux garnisons furent également levées dans le Brandebourg et en Basse-Saxe, le commandement se méfiait depuis la révolte de Stettin ; décidémment, ces nouveaux polonais sont bien agités !
L'armée polonaise se modernisait, s'étendait, tout cela prenait beaucoup de temps, la trainée sanglante qu'avaient laissées toutes les divisions de la campagne d'Allemagne était difficile à compenser, au moins la situation industrielle était apaisante. L'état-major ne vit pas le temps passer jusqu'en été 1940 ...
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