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Franconaute fait main basse sur la Route du Sud






Dès les deux premières étapes, l’équipe ne fait pas dans la dentelle avec Manu militari qui s’impose par deux fois . Lors de la première, il termine légèrement détaché et sur la seconde, il s’impose au terme d’un sprint massif
Après deux jours, il est donc crédité d’une bonne quarantaine de secondes d’avance sur tout le monde.



Pendant ce temps, bien sûr, Guitt a fait le métier et se retrouve avec ses petits pois rouges. Chez Franconaute, on ne change pas les bonnes habitudes



Mais tout cela n’était qu’une mise en jambes alors que se profile la troisième étape, un contre la montre en côte.

Inutile de se faire des illusions quant au capacité de Manu de garder son maillot jaune ! D’ailleurs il sombre corps et biens accusant un retard de près de 5 minutes sur le vainqueur du jour, Inigo Chaurreau.
Dans cette montée, Leaz limite bien les dégâts, se plaçant idéalement pour l’étape de montagne du lendemain. Mais la belle performance est à mettre au crédit d’Akmar Nibelung qui termine à seulement onze secondes de l’espagnol



La quatrième étape sera donc décisive. Son profil ne peut d’ailleurs que confirmer cette affirmation

En début de course, Guitt en profite pour engranger quelques points et se mettre à l’abri au classement de la montagne. Sinon rien de spécial.

Tout le monde semble attendre les quarante derniers kilomètres ; et pour cause, ils sont terribles !

Chez Franconaute en tous cas, tout le monde reste bien au chaud. Au moins jusqu’au km 165, point de départ de l’attaque de Marlouf. Un Marlouf déchaîné qui rattrape sans coups férir tous les petits qui restaient devant pour basculer en tête au Km 172. Bien entendu, en spécialiste de la descente, il poursuit ses efforts, ne s’accordant que quelques secondes de répit pour ne pas être complètement cuit en bas de la dernière difficulté

Seul point noir, Chaurreau a tenté de suivre notre coureur et se retrouve intercalé entre Marlouf et le peloton



Tandis que Marlouf grimpe tout seul, le peloton, avec les autres Franconautes aux avants postes, s’applique à contrôler l’avance de Chaurreau

A 8km de sommet et de l’arrivée, Akmar, Leaz et Schnick attaquent simultanément faisant du même coup exploser ce qui restait du peloton.

Schnick, pas vraiment sur son terrain de prédilection doit vite lâcher du mou tandis que Leaz et Akmar continuent à avancer fort pour fondre sur Chaurreau. Ce dernier qui semblait émousser par sa contre-attaque derrière Marlouf parvient à suivre nos deux leaders. Au bout de quelques centaines de mètres, c’est même Leaz qui se fait décrocher

Nous sommes dans les derniers hectomètres, Marlouf mène toujours la danse mais il est à la peine et ne cesse de se retourner. Sous la flamme rouge, il n’a plus que quelques longueurs d’avance sur les deux furieux qui le poursuivent.

Le sprint est lancé, Akmar contrôle sans soucis un Chaurreau pas très doué dans ce genre d’exercice et revient progressivement sur Marlouf pour le dépasser sur la ligne



Et c’est là dessus que se fait la différence. Grâce à sa victoire Akmar empoche 20’’ de bonif’ là où Chaurreau en restant troisième n’en a que 8


Le meilleur grimpeur


Le classements par points


Le meilleur jeune


La meilleur équipe