J'aurais aussi bien pu écrire ce post sur "VDM", mais c'est ici le seul endroit où je peux raconter ma vie en toute légitimité, alors autant en profiter!
Il raconte ma journée de hier.
Je m'étais levée avant 6h30 :smiley la tête dans le derrière:
Je devais aller observer une collègue d'histoire géo dans le collège à côté de mon lycée; il me fallait le temps d'arriver en avance pour repérer les lieux, pour discuter avec elle;
Premier choc : ses élèves de 5me sont caaaaaaalmes comme tous les profs en rêveraient! (et dire que c'est la "pire" de ses deux classes, j'ose même pas imaginer l'autre!) discutent pas, participent... le rêve!
Après ça je retourne au lycée retrouver ma classe (je la trouvais cool encore la veille; mais après le collège, je les trouve teigneux! ).
Quatre heure avec les mêmes têtes le même jour. Faut vraiment avoir que ça à faire.
Je mets ma première convocation de parents dans un carnet de correspondance.
Je vais assister au cours de ma tutrice (elle a des Term ES; et il sont plus sages que mes seconde ... ca vient de moi, c'est sûr!)
Les cours se passent plus ou moins bien, vacances proches obligent, tout ça...
Beaucoup me demandent à aller à l'infirmerie pendant les cours et je commence à trouver ça louche, il n'y a pas de suivi derrière (pas de mot des pions ou quoi); je vais me renseigner assidument pour pas trop me faire avoir...
Le rebelle de ma classe s'est lâché, il m'a fait "YO!" en entrant dans la classe, ce que j'ai moyennement apprécié... "Je suis pas ton pote, c'est le genre de chose que je tolère une fois, mais pas deux..."
Un élève m'a demandé "C'est vrai que vous faites de la musique? mon frère il croit qu'il vous connait, il fait de la trompette!"
mdr! un de mes redoublants m'a dit "moi je fais de la flute! _ traversière? _oui, pourquoi, vous aussi??" ... j'aurai du lui dire oui, juste pour voir sa reaction
Après mes cours je suis allé filer deux heures de soutien à un Term S; tout se passe bien, il est adorable!
19h30. Je m'apprête a retourner au travail de mon homme pour ensuite rentrer chez moi.
Et là, c'est le drame.
Le virage après le lycée. Il fait nuit, le lampadaire municipal ne fonctionne pas. Je ne roule pas excessivement vite, mais assez pour avoir à bien piler quand je remarque la famille sanglier me passer en galopant sous le pare brise...
Je m'arrête sec, donc, et la voiture de derrière me percute avidement.
Grand bruit de bris (mon allitération sonne mal )
Chiottes.
Je me range sur le bas côté, warning, je sors; je tremble comme une feuille, et je crains que le conducteur n'aie pas vu passer les macassins et ne m'engueule ...
Sauf que la fille pleure à chaudes larmes, et doit penser que moi je vais l'engueuler pour ne pas avoir su tenir sa caisse!
Je demande si tout va bien; pas de blessés, c'est déjà ça. Mais sa voiture est foutue...
Bon, ben, constat... on pose le triangle; dans me voiture, à la faible lumière de l'éclairage intérieur, on tente de comprendre ce qu'il faut écrire (c'est un sacré bordel ces papiers!)
Ses parents arrivent pour ensuite tracter la voiture; moi ne n'ai "que" le bas de caisse complètement enfoncé, je dois pouvoir rouler (verdict ce matin : pres de 2000 euros de réparations tout de même)!
... sauf que le pare choc c'est replié vers l'intérieur et appuie sur la roue...
Faux départ, je ressort de la voiture, et repars pour trois quart d'heure à essayer de relever le pare choc...
les parents sont allés chercher des outils; la fille et moi avons refait le constat pour préciser certains détails (comme les lampadaires éteints... qui, allumés, auraient pu éviter beaucoup de tôle froissée.....)
Je suis crevée, j'ai faim, j'en ai marre.
Pare choc relevé, je remonte dans la voiture.
...
...
et en ressors aussitôt...
Je dis à la maman "Si je vous dit qu'en plus je n'ai plus de batterie, vous vous tirez une balle?? " (c'est moi qui allait me la tirer...)
une chance que la route soit en descente... les passagers ont poussé la voiture pour m'aider à redémarrer.
J'ai tout de même fini par repartir...
... sur la réserve...
Et avec ça, notre garde manger est vide comme l'espace, on devait faire les courses hier soir, et ce soir mon homme est rentré avec une rage de dents, il a préféré rester au chaud.
"Soirées pourries", comme le chantent si romantiquement les Wriggles...