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Vieux 01/09/2008, 12h44
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Chroniques Anglaises, 1703 - 1720

Ce nouveau siècle aurait pu démarrer sous de bons auspices. Helas, 3 fois hélas, l'interventionnisme français contre les Etats protestants d'Allemagne nous empechâmes de jouir enfin de la paix.
La France s'en prenait cette fois au Hesse. Face à nos protestations officielles de défenseur de la foi protestante, il nous fut répondu avec la plus insolente desinvolture que celà n'était fait que pour "restaurer la foi catholique en Hesse". C'était notre crédibilité qui était mise au défi même d'exister. La guerre était déclarée et notre allié Espagnol nous rejoignait.

Rapidement, le Canada français fut occupé, pendant que notre flotte protégeait les entreprises espagnoles aux Antilles. Le sort de ces îles étaient scellé, tandis qu'en Europe, le front des Pyrénées tenait. La flotte française, bloquée par l'amiral Leicester qui gardait fermement gibraltar, tenta de timides sorties au large d'Agde, qu'elle dû précipitamment regagner lorsque se montrait notre flotte. De la Gallissionnière était bien trop malin pour perdre tous ses navires. Deux furent capturés cependant par le jeune commandant Leicester.



Découragé, le rois de France sollicitait la paix. Il nous laissait 2 colonies au Canada, et trois aux Antilles pour l'Espagne. Il s'engageait à démanteler le Centre de Commerce d'Acadie, qui privait le notre de Delaware de juste bénéfices. Ce dernier allait pouvoir devenir le premier centre de commerce d'Amérique. Et surtout, l'intégrité de Hesse était garanti.
Le roi de France est un vaincu honorable et fiable.

Pendant les années de paix qui suivirent, une grande entreprise fut menée à terme: l'accès aux épices via la route du Sud. Nous colonies du Pérou servirent de base à une lente exploration du Pacifique. Enfin, les riches iles à Epices furent accessible. Le nouveau roi Henri VII encouragea la colonisation intensive de l'Archipel des moluques, mais la compagnie des mers du Sud, promettant bien trop à ses actionnaires, fit de graves erreurs de gestion.




Mais le gouvernement ne pouvait pas y consacrer de temps. En France, le Roi avait perdu son trône dans la défaite. Une "République" d'aventuriers et de Charlatans, n'ayant qu'en commun qu'une soif de sang et de revanche, semait la haine des alliés partout dans Paris, mobilisait d'immenses masses, et entrait immédiatement en action dans les pyrénnées avec une déclaration de guerre sous la forme d'un "à moooorrtt".
Rapidement, notre flotte fait à nouveau le blocus des îles antillaises françaises restantes et le Royal Marines of America entra en action. Dans ce secteur, quel fut notre surprise de voir entrer en action les troupes du pape lui-même. Cette fois, il ne s'agissait plus d'un différent réligieux. L'enjeu était la civilisation contre la tyrannie, notre sage constitution contre les abymes sanglantes de l'aventure.



Le viel amiral Louis de la Gallissionnière, vieille connaissance de Leicester, avait été maintenu en poste par les mauvais sujets au pouvoir à Paris. Mais cette fois, ses ruses ne pouvaient rien contre la définitive supériorité de la Navy en Méditerranée.




L'intransigeance de ces fanatiques mélés d'opportunistes prêts à tout est telle quee la précédente stratégie est inopérante. Des boucheries impensables ont lieu en Espagne.
Une tentative d'ouverture d'un second front par les Royal Marines of London tourna court suite à des soucis de logisitique au sujet de laquelle l'amirauté nous fera la grâce d'apporter des précisions.
C'est donc Le Glorieux Royal Marine of America qui fut rapatrié des antilles en péninsule ibériques. Il a été décimé durant la glorieuse bataille de Gérones mais fut couvert de gloire.




Souffrant de cette funeste guerre, la compagnie de mers du Sud, déjà mal en point, paya la prix de sa mauvaise gestion et de ses promesses rocambolesques ne peut qu'annoncer la faillite, mettant la banque d'Angleterre elle-même dans l'embarras et créeant une vague d'inflation et de panique sans précedent. J'ai du moi-même me separer de mon secrétaire de Cabinet.





God save the king !

Pasteur Marc, premier ministre de sa majesté.
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Dernière modification par Marco Rale ; 01/09/2008 à 19h27.
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