Discussion: AAR Imperium Romanum
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Vieux 23/07/2008, 15h53
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Résumé des épisodes précédents (pasque c'est un petit peu le bordel )


Printemps 175. Otto Grandpieos, savant d’origine grecque, suit l’Empereur Marc Aurèle et sa femme Faustine dans leur déplacement, en tant que médecin personnel. L’empereur philosophe, tout juste sorti d’une guerre de plus de 5 ans avec les Germains et d’une grave maladie, quitte la rive du Danube avec 4 légions, marchant en direction de l’Egypte. L’un de ses plus brillants généraux, Avidius Cassius, est brusquement entré en rébellion et s’est proclamé empereur, apportant avec lui l’adhésion des territoires sous son commandement : la Syrie et surtout l’Egypte et son Nil fertile, le grenier à blé de l’empire romain.
Se sentant usé, vieilli et fatigué, Marc Aurèle demande à son fils, Commode, de se joindre au voyage. L’adolescent, au caractère déjà difficile, amène avec lui toute une Cour de parasites, dont un proxénéte notoire chassé d’Athènes, Schnickeon. A force de brutalité et de bassesses, ce dernier devient le favori de Commode, et détient potentiellement un pouvoir considérable.

Le voyage est long, très long, et se fait principalement par voie de terre. Les semaines s’écoulent, et Otto Grandpieos, du rôle de médecin, tombe dans celui d’amant de l’impératrice Faustine. Celle-ci, usant de la naïveté du médecin, soutire depuis longtemps déjà des informations auprès d’Otto quant à la santé de l’empereur.
Otto Grandpieos apprend ainsi que c’est Faustine, se basant sur la très mauvaise santé de Marc Aurèle, qui a en sous-main provoqué la rébellion du général Cassius : Sentant la mort prochaine de son mari, elle promet à Cassius sa main si celui-ci s’empare rapidement du pouvoir qui risque d’être de tomber dans les mains de Commode, encore bien jeune. Faustine espère t’elle régner à nouveau auprès de Cassius, quitte à se débarrasser de son propre fils, Commode ?
Le Général Cassius, justement, connaît des désillusions. Une partie des provinces de l’Orient sont restées fidèles à Rome, à commencer par la Cappadoce, où exerce le gouverneur Venitius Varron. Les troupes ne sont pas non plus toutes prêtes à faire allégeance au rebelle, et un centurion, Julius Sentencius, n’hésite pas à assassiner le général Cassius à l’été 175. Il apportera sa tête en trophée auprès de Marc Aurèle, qui s’en détournera, dégoûté. L’Empereur veut être magnanime, et déclare ne vouloir tirer aucune vengeance auprès de la famille du général assassiné. Dans les faits, il n’en est rien, et Sentencius traverse une partie de l’Empire pour ôter la vie aux membres de la famille Cassius.

Dans le même temps Faustine s’inquiète de plus en plus des révélations qui ne devraient pas tarder à faire surface : les lettres envoyées à Avidius Cassius, et qui révèle son implication dans ce complot. Déjà grandement commotionnée, et après plusieurs tentatives ratées de suicide, elle demande à son amant (et médecin) Otto Grandpieos de lui ôter la vie, n’hésitant pas pour cela à le faire chanter. Otto prépare un poison fulgurant puis, se ravisant, cache la fiole dans ses bagages. Pourtant, le lendemain, il découvre que la fiole a disparue, et que Faustine est morte durant la nuit : c’est son poison qui l’a emporté.
Ne sachant plus trop s’il a été directement ou non l’instrument du crime, Otto apprend, alors que tout l’équipage est enfin arrivé en Egypte, que Schnickeon, le favori de Commode, s’est emparé de la fiole pour faire boire le poison à Faustine. De plus, Schnickeon connait également la relation qui existait entre le médecin et l’impératrice. L’information semble avoir peu de valeur, puisque le corps de Faustine a déjà été incinéré et que la mort est naturelle… comme l’a annoncé le médecin de la Cour, là encore Otto Grandpieos…
Pourtant, Schnickeon dispose désormais d’une arme redoutable contre Grandpieos, qui peut l’amener directement à la décapitation.

Après plusieurs années d’absence, Marc Aurèle décide enfin de revenir à Rome, non sans passer par la Grèce. Otto espère y retrouver son frère, Chazam, qui tient à Athènes une florissante entreprise de commerce. Las, Otto apprend que lors d’un voyage en Palestine, son aventurier de frère a étrangement disparu.

De retour à Rome, fin 176, Otto engage un célèbre privé de la ville, Lucius Coelius, afin d’enquêter sur la disparition de Chazam. Coelius embarque aussitôt pour la Grèce puis la Palestine, entraînant avec lui son jeune fils, Jmlus, qu’il espère voir prendre la succession de son affaire dans les années à venir.
A Rome, l’ambiance devient très étrange. Commode est nommé Consul malgré son jeune âge et son inexpérience, et Marc Aurèle semble se tenir en retrait. Le pouvoir est donc détenu en partie par Commode et son entourage, où les favoris se font la guerre pour obtenir les faveurs du futur empereur. Schnickeon a de plus en plus de difficultés à garder son emprise sur Commode, surtout face à un favori sans scrupule comme Perenis : Ce dernier n’hésite pas à prostituer son propre fils Chal auprès de Commode afin d’avoir son appui. Enfin débarque à Rome le gouverneur de Cappadoce, Venitius Varron, qui fait éclater au grand jour l’odieuse traque au sein de l’Empire : la très grande majorité de la famille du générale Avidius Cassius a été assassinée par le centurion Sentencius, malgré les propos réconfortants de Marc Aurèle un an plus tôt. Venitius Varon présente à l’assistance le dernier fils survivant du général, Caius Avidius, et demande la pitié de l’empereur. Marc Aurèle, qui ne peut se déjuger, lance une enquête sur ces meurtres, dont la paternité rejaillit sur le favori de Commode, Schnickeon. Celui-ci doit abandonner les palais du Palatin et semble en bien mauvaise posture, tandis que Perenis et Chal, qui ont œuvré pour ce coup d’éclat, prennent sa place auprès du futur empereur.
C’est à cette période, courant de l’année 178, que Otto Grandpieos reçoit enfin des nouvelles non pas de Coelius l’enquêteur, mais de son fils Jmlus. Chazam est bien en vie, même si son voyage en Palestine a eu comme conséquence de refaire sortir sa fibre contestataire. Converti au christianisme, Chazam a fait des émules autour de lui, à commencer par Coelius. Les deux hommes ont ainsi embarqué pour Massilia, avec comme objectif final la capitale des Gaules, Lugdunum, où Chazam espère, par son radicalisme, lancer un vaste mouvement de rébellion contre la mainmise romaine.

Endormis depuis quelques décennies, les troubles religieux semblent ressortir un peu partout dans l’Empire, tandis que les Germains se montrent de nouveau menaçants, n’hésitant plus à faire des razzias sur les territoires au nord de la péninsule italienne...


Rome : au fait de sa gloire, ou au début de sa décadence ?

Dernière modification par marlouf ; 24/07/2008 à 07h26.
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