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Vieux 30/06/2008, 22h02
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Histoire de l'Empire ottoman

Alors que nos brillants diplomates et nos sublimissimes sultans poursuivaient l'oeuvre d'unification du monde musulman : annexant par la paix et la diplomatie l'Egypte, le Karaman et le Kazakhstan, étendant les liens de suzeraineté sur la Lybie, la Tunisie et le Maroc, libéraient par une humaniste force l'Arménie, le nord de l'Irak, imposaient la puissance impériale sur Bagdad et les sources des deux Fleuves ; et que sur le plan intérieur, l'innovation est la tolérance étaient promus au même rang de qualité humaine que la Foi, certains évènements fâcheux avec notre voisin russe forcèrent notre incommensurable Empire à retarder la déclaration des droits de l'Homme prévu initialement dans les années 1580.
En effet le tsar de Russie revenaient sur le cadeau qu'un de ses ancêtres nous avaient gracieusement offert il y'a de nombreuses années : la province de Burtasia.
Alors que nous nous étions à peine remis d'une grave période de trouble (IA) de plusieurs années et que notre armée était complètement désorganisée, les barbares du nord demandèrent à recouvrer la province de Burtasia nous menaçant de guerre ouverte qui si elle advenait "obligerait" le Tsar à demander également toutes nos possessions caucasiennes en compensation.
Outré, ulcéré, mais sage et raisonnable, notre sultan accepta de mauvais coeur "l'offre" russe et remis Burtasia entre les mains du Tsar. La population de la province en fut fort dépitée de perdre ainsi sa liberté de conscience alors que les possessions des paysans étaient saisies par les Oukazs de Moscou qui distribuaient toutes les terres à sa noblesse primitive assoiffée de richesses et insensible à tout ce qui ne brillait pas comme l'or et l'argent. Des révoltes populaires secouèrent la région de nombreuses années et ne furent résolues que par l'intervention du tsar en personne qui dut massacrer près du tiers de la population et déporter un autre tiers pour imposer le calme.

Cela nous obligea à accentuer notre priorité sur l'armée plutôt que sur l'administration et la politique intérieure. La paix dura une dizaine d'années.

Fort heureusement pendant cette trouble période, nous fûmes heureux de constater que les puissance occidentales n'avaient plus besoin de notre soutien pour faire rendre gorge aux velléités françaises, et alors que nous observions de loin les combats en occident, quelle ne fut pas notre surprise de voir le Tsar nous déclarer la guerre par le truchement d'une sombre affaire montée de toute pièce par son dévoué vassal Moldave.

Immédiatement, l'armée russe très supérieure en nombre fondit sur notre territoire du Caucase. Voici les forces en présence grossièrement :

Russie :
210.000h dont 70.000 spahis
176 000h de réserve

Empire ottoman :
100 000h et 45 000 spahis
120 000h de réserve

Notre armée étant dispersée au quatre coins de l'Empire, la première offensive russe tourne à l'avantage des généraux russes bien supérieurs aux nôtres qui écrasent notre armée du Caucase qui doit se replier et abandonner Astrakhan et l'Oural, bandes de terres entourées de provinces russes et donc impossibles à défendre.
En Géorgie, la garnison et les solides murs de Tbilissi tiennent bon face aux russes, ce qui laisse le temps à une armée de 20 000h de dégager la province.



Notre armée est réunie et lance une contre offensive à partir de la Géorgie à la fois vers l'ouest et vers l'est pour libérer l'Oural : les armées russes malgré leurs généraux sont mis en déroute. Un mouvement en pince s'exécute alors pour tenter d'écraser l'armée russe et la victoire est totale





Il nous faut vite déchanter quand des renforts russes arrivent et repoussent lors d'une 2e offensive nos armées qui mettaient le siège aux places de la région. De nombreux et furieux combats s'engagent et durent plus d'un an, parfois des batailles engagent près de 100 000h, mais finalement notre armée principale doit reculer et descendre vers le sud. Cependant elle est poursuivie, mais alors qu'une victoire semblait avoir remis la situation sur les bons rails, une autre armée russe déboule en Géorgie, nous chasse et cette fois ci c'est le russe qui tente de nous prendre en tenaille.
Fort heureusement des négociations ont alors lieu et la paix est signée, l'Empire ottoman reconnaissant sa défaite et cédant la province de Mordvar à la Russie.


Au final à la fin de cette guerre, on dénombre un déséquilibre des pertes : plus de 250 000 russes sont morts pour moins de 150 000 ottomans. Les réserves russes sont à 0 alors que l'Empire possède encore 12 000h, cependant la présence d'une grande armée russe de réserve au nord et forte de 135 000h obligeait notre sultan à reconnaitre que la guerre ne pouvait être gagné sur le moyen terme.

Les conclusions de cette guerre sont les suivantes :
- la supériorité technologique de l'armée ottomane doit être une priorité absolue et doit permettre aux troupes ottomanes de compenser un léger déséquilibre quantitatif.
- les réserves ottomanes sont trop faibles aussi des mesures vont être prises pour les augmenter considérablement afin de rejoindre ou au moins talonner celle de la Russie.
- Bien que meurtrière la guerre fut extrêmement peu couteuse pour le trésor qui ne prit pas un point d'inflation. Cela nous incite à entreprendre de notre propre chef de telles actions militaires.

Panorama de l'Empire ottoman :






Diplomatie :


Nous nous joignons à l'appel de l'Espagne et de l'Empereur et demandons la libération immédiate et sans condition par la France des Pays-Bas. Les raisons en ont été suffisamment bien explicitées par notre ami espagnol.

Dernière modification par comeon ; 30/06/2008 à 22h07.
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